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Accueil du site > Actualités > Société > Rentrée scolaire 2009 : un nouveau recul du français !

Rentrée scolaire 2009 : un nouveau recul du français !

Plusieurs dizaines d’élèves, de la 6e à la terminale, écriront et entendront désormais moins de français dans nos écoles, c’est La Voix du Nord qui nous l’apprend :

« Double événement pour la rentrée au collège Daunou avec le lancement d’une section internationale (pour l’instant deux classes de 6e) avec un enseignement en français et en anglais. Une nouvelle principale, Éliane Nowicki, pilotera ce projet unique dans le département. »

« Le collège Daunou, laboratoire d’un apprentissage intensif de l’anglais »

Certaines matières traditionnellement enseignées en français (c’était un peu ringard, il faut bien l’avouer) le seront désormais dans la langue des vrais grands dramaturges comme Shakespeare - franchement : Titus voir Bérénice, gna-gna-gna, Bérénice voir Titus... c’est presque du SMS, non ?
(« Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus »)

Mais ces sections ne sont pas ouvertes à n’importe qui :

« Les conditions d’admission. Elles sont relativement drastiques. En plus d’un bon niveau général, il faut avoir un niveau d’anglais permettant de suivre 4 heures de civilisation anglaise dans la langue de Shakespeare et deux heures d’histoire-géo en anglais aussi. »

Car seule une élite peut apprécier et surtout comprendre la langue de Shakespeare (à noter qu’elle est également parlée par d’autres personnes que Shakespeare), à la phonétique si alambiquée, selon l’aveu même de son collègue écrivain George Bernard Shaw.

Par ailleurs, la France se montre grand seigneur en accueillant dans leur propre langue les anglophones expatriés :

« Double objectif. Accueillir des élèves anglophones (avec un objectif de 25 %) et « leur permettre de maintenir un lien avec la culture anglaise » et permettre à des petits Français de devenir parfaitement bilingues. Pour cette année, seule une élève dont les parents sont originaires d’Ecosse constituera le contingent des Anglophones. »

Je passe sur les innombrables petites annonces, affiches, syndicats d’initiative, Conseils régionaux, entreprises, agences immobilières qui se mettent en quatre pour offrir aux anglophones - et à eux seuls au monde - un service dans leur propre langue.

Autant se faire bien voir des Seigneurs culturels de l’Europe et du monde en devançant leurs souhaits. Les petits Français, Espagnols, Italiens ou Suédois expatriés à Londres auront-ils la chance qu’on leur dépêche un professeur d’histoire francophone, hispanisant, Italien ou parlant couramment le suédois, là-bas sur l’île des Dieux de la City , au pays des « opt-outs », la TGB ? (La Très Grande-Bretagne, pas la bibliothèque de Mitterand).

« De nouveaux enseignants. Une assistante de langues a été recrutée pour pratiquer de façon intensive l’anglais avec les élèves à travers des conversations. Une initiative très positive car le point noir de l’apprentissage des langues dans le système français c’est la pratique. Pour les cours d’histoire, il s’agira d’un prof ayant une certification en langues. »


Toujours aussi généreuse, la France lutte activement contre le chômage en GB, en recrutant des profs sur le seul critère linguistique, sans compétence ni formation professorale aucune, hormis en histoire (matière pour laquelle on ne peut se contenter de raconter la dernière histoire drôle), ce qui explique le recrutement d’un vrai prof et non d’un étudiant dans le besoin.

Récapitulons les avantages de ces sections dites européennes ou internationales :

— Être anticonstitutionnelles puisque la langue du pays, et donc de l’enseignement, est le français - avec une dérogation légitime pour les langues régionales. Avantage principal : montrer à quel point la Constitution française est ringarde à l’heure de la mondialisation et mérite bien une petite réforme - telle que faire de l’anglais la langue nationale bis, nouvelle ligne Maginot contre les dangers de la mondialisation... Mais qu’on se rassure, le Rectorat, la proviseure et les enseignants ne seront pas poursuivis. Ce sont au contraire des précurseurs ; gageons que les palmes académiques et les légions d’honneur vont pleuvoir sur ces brillants éléments qui ont tant fait pour la diffusion de la culture anglaise.

Qui se soucie encore des questionnements de Topaze ? Pagnol aujourd’hui ne tournerait-il pas sa trilogie en anglais, avec une brochette d’acteurs de dix pays différents, dans un Marseille et une Provence reconstitués en Pologne, Hongrie ou Tchéquie, respectant les souhaits de la Commission - mobilité et coopération ?

— Mieux préparer l’Union européenne anglophone de demain – d’aujourd’hui.

— Aider les jeunes à tourner la page du français, eux dont l’avenir sera fait de SMS et d’anglais.

— Préparer le renouvellement des élites européennes soumises aux intérêts du monde anglo-saxon – finance, sciences, politique, emplois privilégiés. Car ces jeunes au futur « fluent english » seront demain à coup sûr les militants de l’anglais langue véhiculaire mondiale, les croisés européens de l’anglais partant conquérir Bruxelles (Jérusalem étant déjà fort convoitée, et bien plus rebelle qu’une UE déjà conquise)...

Mais qu’ils se méfient, car on a vu souvent des révolutions dirigées par un jeune grandi dans la langue et la culture coloniale, ou un anticlérical élevé par les Jésuites... Trop d’anglais peut nuire à l’anglais !

— Installer en douceur, au cœur de l’école de Jules Ferry , ces filières d’élite que sont les sections européennes et internationales, et privatiser progressivement le business de l’anglais.

— Permettre à ces futures élites de comprendre French twenty-four, la télé en anglais payée par les Français sans avoir le droit de la regarder. Eux travailleront à l’étranger, ils auront donc ce privilège inouî de regarder ce qu’ils payent !

— Mettre en place dans la discrétion le futur système de caste de l’UE, inspiré de l’Inde, où l’anglais est indissociable des castes dominantes, comme l’avoue à demi-mot ce communiqué : « Cette similitude avec l’Union européenne concernant le paysage linguistique fait de l’Inde un interlocuteur privilégié pour l’Europe en matière de multilinguisme. Cette déclaration conjointe prévoit l’organisation de discussions et l’échange de bonnes pratiques sur une base régulière. » » (Je renvoie à mon article d’Avox pour plus de détails)

Je vois déjà des plumes s’agiter pour m’accuser encore de paranoïa ou d’anglophobie primaire.
Pourtant, je vous le demande, à vous Français, réputés si cartésiens : plusieurs heures d’anglais par semaine à la place du français, n’est-ce pas une lapalissade que d’y voir un recul du français ? Et je ne parle même pas de l’école primaire... Mais je ne suis pas contrariant, et si on m’affirme que c’est un progrès du français, je veux bien le croire, c’est juste que je ne m’en étais pas aperçu.

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78 réactions à cet article    


  • Hermes Hermes 3 septembre 2009 10:43

    Pour une fois j’ai voté contre cet article. Car ne présente pas la réalité des faits.

    D’une part, il existe une sélection drastique des gamins, qui se joue sur le niveau scolaire et leur motivation à faire ce type de classe. En gros ce sont des enfants qui ont déjà un très bon niveau général que ce soit en français ou tout autre matière. Ensuite, c’est un choix parental dont le choix final doit être validé par le gamin ( en fait par sa motivation à vouloir le faire).

    Surtout que cette filière est pour un but international.

    Alors devons nous être contre, au contraire nous devons nous en féliciter car c’est donner du potentiel suplémentaire à des gamins qui sont doués et dont les parents n’auraient pas forcément les moyens pour ce genre de formation.

    Par contre s’il était question de généraliser ce système de façon obligatoire , j’y serais opposé.

    Sinon pour les enseignants, il faut se poser la question de la validité de prendre des natifs. L’article de la « VOIX DU NORD » malheureusement n’en parle pas assez. La question que je me pose est de savoir si le niveau de nos enseignants d’anglais est assez bon pour ce genre de formation, s’il est insuffisant , il est normal d’aller chercher ailleurs, donc à nos propres enseignants d’anglais de s’améliorer alors.

    Sinon par rapport à l’Inde, la différence est de savoir si la population européenne veux suivre aveuglément les dirigeants, sans discution avec les autres peuples dans une langue commune, ou le contraire


    • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 11:44

      Hermès,
      On peut évidemment y trouver une utilité, et toi, moi, Docdory dans le message ci-après, nous parlons tous peu ou prou anglais, mais chaque pas en avant dans cette direction est une reconnaissance implicite de l’anglais langue mondiale et langue de l’Union européenne. C’est une question de cohérence, je ne vois pas du tout pourquoi nous devrions enseigner en anglais. C’est aussi un pas qui risque de nous conduire, comme les Nordiques, à enseigner à la fac en anglais...
      C’est aussi une question de réciprocité, quel pays anglophone va enseigner l’histoire ou la philo en français, italien, serbocroate ou chinois ?
      Si on ajoute le regain d’intérêt pour l’enseignement en langue régionale ou en dialecte dans les pays dotés de nombreuses langues maternelles réellement utilisées à la maison, on voit que la question des langues et de l’enseignement est loin d’être simple, où que ce soit.


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 12:06

      "mais chaque pas en avant dans cette direction est une reconnaissance implicite de l’anglais langue mondiale et langue de l’Union européenne.« 

      Cela n’a pas forcément un rapport, il nous faut une langue commune mondiale car le multilinguisme est une utopie en soi au point de vu pratique, actuellement c’est l’anglais qui est a cette place. Et la majorité des gens ne voyent que l’anglais car ils n’y voyent pas d’alternative. C’est aussi simple que cela.

        »C’est une question de cohérence, je ne vois pas du tout pourquoi nous devrions enseigner en anglais.« 

      C’est justement là que tu te trompe dans ce ça précis tout est cohérent, on n’oblige pas les gamins à faire ce type de classe, c’est eux qui choisissent,

       » C’est aussi un pas qui risque de nous conduire, comme les Nordiques, à enseigner à la fac en anglais... « 

      Oui a condition de le rendre obligatoire et de laisser tomber notre langue

       »C’est aussi une question de réciprocité, quel pays anglophone va enseigner l’histoire ou la philo en français, italien, serbocroate ou chinois ?« 

      Quelle réciprocité, c’est surtout la loie du marché qui dicte cela dans ce cas précis. Je dirais manque de réciprocité si nous apprennions le hongrois, mais que les hongrois n’apprennaient pas le français. Dnas la réalité c’st plutôt l’inverse, ils apprennent le francais nous on n’apprend pas le hongrois. C’est un maque de réciprocité de notre part, et si un jour les hongrois n’apprennent plus le francais, bien fait pour notre gueule.

       »Si on ajoute le regain d’intérêt pour l’enseignement en langue régionale ou en dialecte dans les pays dotés de nombreuses langues maternelles réellement utilisées à la maison, on voit que la question des langues et de l’enseignement est loin d’être simple, où que ce soit."

      Tout à fait mais cette filière sur l’anglais est sur un point de vu commercial et non culturel, social ou autre. Surtout qu’il me semble que ses gamins peuvent en plus apprendre une seconde langue par la suite en plus de l’anglais.

      Cette fillière n’est là que pour donner des moyens aux gamins qui sont doués, c’est tout, on va quand même pas perdre des génies, parce que l’on joue trop chauvin, tout de même.


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 12:17

      Archibald vous avec connu le dieu Hermes. Quelle découverte que je viens de faire. Malgré votre post bien écrit en français, il me reste incompréhensible. En gros j’ai cru comprendre que vous étiez d’accord avec moi. En gros anglais intensif pour certains mais pas pour tout le monde.


    • pingveno 3 septembre 2009 12:42
      "Et la majorité des gens ne voyent que l’anglais car ils n’y voyent pas d’alternative.[...] on n’oblige pas les gamins à faire ce type de classe, c’est eux qui choisissent,"

      En deux phrases tout est dit. Il suffit que les médias et les politiques nous bourrent dans le crâne qu’il n’y a pas d’alternative, et alors tout le monde est heureux de foncer tête baissée vers cette miraculeuse solution.
      Demain vous verrez que le monde entier sera convaincu par les OGM. Il suffit que les médias boycottent les écologistes et en quelques années le tour est joué.


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 13:07

      C’est incroyable de déformer les propos des autres, mais bon passons.

      Je suis esperantophone et j’essaie de faire la part des choses. Et NON de faire des amalgames. Je peux concevoir que cela est un risque et que cela peut probablement arriver, Mais il faut aussi chercher les raisons de tout cela. Est ce que l’eo peut changer la situation du jour au lendemain, je peux affimer que non et même avec la meilleur volonté du monde. Donc il n’est possible actuellement que d’utiliser l’anglais pour le système international. C’est le seul choix raisonnable. Les gens cherchent l’utilité immédiate et non futur. Depuis que je connais l’esperanto et que j’en parle, ce n’est pas la langue qui rebute les gens à apprendre cette langue, mais son manque d’utilité dans certains domaines ; malgré toute la courtoisie que j’ai recu quand j’en parle, et cela je le comprend très bien.

      Donc la seule option pour l’esperanto c’est d’être présentée en langue option au bac ou en option comme langue étrangère durant les études. Au niveau professionnel, c’est de trouver des entreprises qui ne perdent rien à utiliser l’esperanto comme expérience. Et dans le monde esperantophone c’est d’augmenter la maitrise de langue ainsi que la culture qu’elle peut transporter.

      Et comme disait une espérantiste bretonne à la question « que trouvez vous utile dans cette langue ? » sa réponse était« et vous que trouvez vous utile dans le fait de faire l’amour car vous vous reproduisez pas comme un lapin ? »


    • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 13:41

      « Cela n’a pas forcément un rapport, il nous faut une langue commune mondiale car le multilinguisme est une utopie en soi au point de vu pratique, actuellement c’est l’anglais qui est a cette place. »
      Officiellement, l’UE a trois langues de travail, et affiche la volonté de traduire le plus possible dans toutes les langues nationales.
      De toute façon, je ne peux plaider à la fois pour l’espéranto comme langue véhiculaire de l’UE et défendre des filières qui sont un renforcement de l’hégémonie de l’anglais, et feront boule de neige !

      « C’est justement là que tu te trompe dans ce ça précis tout est cohérent, on n’oblige pas les gamins à faire ce type de classe, c’est eux qui choisissent, »
      On choisit de fournir la lourde logistique et les investissements nécessaires à l’organisation de ces filières bilingues fr-angl, particulièrement complexes à organiser - ce qui heureusement les freine.
      Je reparlerai d’ailleurs de ces filières spéciales à l’occasion de la journée des langues.

      « Oui a condition de le rendre obligatoire et de laisser tomber notre langue »
      Il ne faut pas oublier que ces évolutions sont progressives, et qu’on a l’exemple de l’école primaire : d’abord on a parlé d’initiation aux langues, et on se retrouve avec 95% d’anglais, imposé faute d’offrir un choix.

      « Cette fillière n’est là que pour donner des moyens aux gamins qui sont doués, c’est tout, on va quand même pas perdre des génies, parce que l’on joue trop chauvin, tout de même. »
      je suis tout à fait partisan des classes pour enfants précoces, bien que le brassage jusqu’à la 3e soit plus humain, plus efficace socialement et psychologiquement, mais uniquement parce qu’il est avéré que certains d’entre eux souffrent réellement et se renferment jusqu’à être parfois en échec scolaire. Tous ceux qui ont témoigné ont indiqué avoir préféré être dans une tranche d’âge supérieure pour l’intérêt intellectuel malgré les inconvénients du décalage d’âge.
      Mais ici, il ne s’agit pas du tout d’enfants précoces, c’est un amalgame de bons élèves, de quelques native english, et d’enfants de milieu social aisé et mobile, ayant déjà un bon niveau d’anglais suite à des séjours, ou alors suite à la volonté des parents de les voir acquérir un bon niveau, ce qui revient au même.


    • pingveno 3 septembre 2009 14:21

      Hermes, je suis désolé si vous avez vu en moi un contradicteur car que vous soyez espérantophone ou pas, ce message ne se voulait pas en contradiction avec le vôtre.

      Si vous êtes espérantophone alors vous connaissez les qualités de cette langue et vous savez que ce ne sont pas des critères linguistiques qui expliquent la domination actuelle de l’anglais. Alors comprenez que je m’étonne d’avoir lu dans votre message l’argument « massue » (mais hélas le seul valable) des partisans de l’anglais : tout le monde « parle » anglais donc tout le monde apprend l’anglais donc tout le monde « parle » anglais donc tout le monde apprend l’anglais donc... C’est un cercle vicieux, mais nous sommes d’accord, pour le moment ça marche. Et pour la majorité des gens cet argument est nécessaire et suffisant. Pour moi il est suffisant dans l’autre sens de ce mot.

      Après, vouloir imposer l’espéranto du jour au lendemain, et penser qu’il va tout changer à lui tout seul, évidemment, non. Mais il y a une différence entre laisser des écoles privées faire ce qu’elles veulent, et une Education Nationale, publique et indépendante, qui se met à adopter la pensée dominante et la « proposer » à ses élèves. Car ce n’est évidemment pas cette Education Nationale là qui ouvrira ses portes même à l’option espéranto au bac. Avec une pensée dominante, on peut faire des concessions mais il ne faut pas en espérer en retour, aussi minimes soient-elles.


    • pingveno 3 septembre 2009 14:25

      "Cette fillière n’est là que pour donner des moyens aux gamins qui sont doués, c’est tout, on va quand même pas perdre des génies, parce que l’on joue trop chauvin, tout de même."

      L’enfant surdoué que je ne prétends pas avoir été, habitant tout près de la frontière, aurait adoré avoir une partie des cours en langue allemande.
      Oui au principe des écoles multilingues s’il se fait sur la base de la diversité, non si c’est une diversité sélective. Après vous me direz que si on leur donne le choix, beaucoup choisiront l’anglais. Soit. Mais si on ne leur donne que le choix de l’anglais, ils choisiront l’anglais aussi. La différence étant qu’on pourra alors prétendre que personne ne veut des autres langues, il ne sera pas nécessaire de le prouver.


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 15:30

      "« Cela n’a pas forcément .... en soi au point de vu pratique, actuellement c’est l’anglais qui est a cette place. »
      Officiellement, l’UE ... filières qui sont un renforcement de l’hégémonie de l’anglais, et feront boule de neige !"

      Je parle au niveau mondial pas européen surtout que cette ville est proche de l’Angleterre donc peut échanger plus facilement avec le pays voisin. Tu devrais chercher d’autres articles sur cette école, tu verra part toit m^me qu’elle n’est pas forcément ce que tu crois

      "« C’est justement là que tu te trompe dans ce ça précis tout est cohérent, on n’oblige pas les gamins à faire ce type de classe, c’est eux qui choisissent, »
      On choisit de fournir ....
      Je reparlerai d’ailleurs de ces filières spéciales à l’occasion de la journée des langues."

      Précise cette fameuse logistique avec chiffre à l’appuie, donne moi le temps de cours par matière entre des gamins qui vont faire la filière classique et ceux qui vont faire la filière bilingue.

      "« Oui a condition de le rendre obligatoire et de laisser tomber notre langue »
      Il ne faut pas oublier que ces évolutions sont progressives, et qu’on a l’exemple de l’école primaire : d’abord on a parlé d’initiation aux langues, et on se retrouve avec 95% d’anglais, imposé faute d’offrir un choix."

      Imposer oui en primaire, mais on est pas encore à ce stade là sur cette filière. De plus n’oublie pas que les contraintes logistiques du primaire à cause du nombre minimum d’élève par cours de langue induit cette augmentation de l’anglais. Ensuite certains parents se pleignent mais la plupart non. Après à chaque parent d’être capable de dire ce qu’il veut et de se renseigner. Bien sur si par exemple des parents se peignent qu’on ne leur donne pas les informations souhaitables, que l’on ne les a prévenus qu l’on pouvait faire un choix sur une liste, je suis d’accord avec toi.

      "« Cette fillière n’est là que pour donner des moyens aux gamins qui sont doués, c’est tout, on va quand même pas perdre des génies, parce que l’on joue trop chauvin, tout de même. »
      je suis tout à ... cial aisé et mobile, ayant déjà un bon niveau d’anglais suite à des séjours, ou alors suite à la volonté des parents de les voir acquérir un bon niveau, ce qui revient au même."

      Où a tu obtenu toutes ses informations, merci de me donner les liens


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 15:37

      Archibald :

      Où ais je dis que je voulais obliger des enfants nul en francais à faire ce genre de filière. J’ai precisé que ce sont ceux qui sont bons déjà en francais qui peuvent faire ses filière. Et désolé de vous le dire, mais un enfant de bon niveau se fait chier assez souvent dans sa classe. Donc l’idée de lui donnée des cours plus ardus que pour la moyenne cela le motive. Moi même ayant eut un bon niveau scolaire ( sauf pour le francais), on m’a fait intégré une classe de russe pour justement bénéficier de tous les avantages sans que cela coute un sous de plus au contribuable puisque j’avais le même nombre d’heures de cours que les espagnols ou les anglais, et nous fesions la course à la moyenne avec nos copains allemands. En plus dans ce genre de classe grace à mes profs surtout à pu apprendre à être respectieux des élèves moins bon, nous faisions même soutiens aux moins bon. L’enseignement public peut donner de tres bon résultats à condition qu’il soit bien organisé.


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 15:45

      A pingvino :

      J’ai dit utilité et non parlée, ce qui est très différent.

      Pour le reste il existe des ecoles pour allemand, chinois, arabe, russe comme cette école sur l’anglais. La difference c’est que l’utilité de l’anglais au niveau international est bien plus importante que celle de l’allemand ( qui ce dernier est plutôt européen) ou le breton ( qui est régional)

      Au passage désolé si je beaucoup mois précis et manque certains passages. Mais là cela me gonfle un peu d’aller chercher encore plus dans le détail des choses, alors que je pensais ici qu’il y aurait une sous compréhension commune.


    • pingveno 3 septembre 2009 15:56

      « J’ai dit utilité et non parlée, ce qui est très différent. »

      Pourtant les partisans de l’anglais peuvent maintenir le même raisonnement : l’anglais est utile parce qu’on l’apprend partout, or il est parlé partout parce qu’il est utile. Le même cercle vicieux et les mêmes effets psychologiques sur le public.

      « Pour le reste il existe des ecoles pour allemand, chinois, arabe, russe comme cette école sur l’anglais. »

      Des écoles où une partie de l’enseignement se fait en allemand, en chinois ou en russe, et tout ça en France ? Soit j’ai mal cherché à l’époque soit c’est très récent. Je viens de voir le message de Claude dans un autre fil donc oui il semblerait que ça existe... Dont acte.


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 16:11

      "Pourtant les partisans de l’anglais peuvent maintenir le même raisonnement : l’anglais est utile parce qu’on l’apprend partout, or il est parlé partout parce qu’il est utile. Le même cercle vicieux et les mêmes effets psychologiques sur le public."

      Et donc ? Je trouve que c’est assez logique. Mais le problème dans ton raisonnement, c’est que je ne parle pas de maitrise de la langue. Et c’est là que le cercle vicieux peut se rompre. On sait qu’apprendre une langue c’est difficille surtout si on cherche à égaler un natif. Donc en gros peut de personnes peuvent parler couramment anglais. Maintenant mettons l’espéranto en option LV2, du fait de sa facilité on peut atteindre avec de la motivation ( cette dernière moindre que l’anglais) pour avoir un bon niveau de discution. On peut avec du temps arriver à obtenir deux langues qui cohabitent anglais pour le travail mondial et eo pour la communication européenne entre citoyens. Par la suite découvrant certains avantages de cette langue des entreprises étrangères en voulant communiquer à moindre cout avec l’europe vont investir dans l’esperanto et petit à petit l’eo détronera l’anglais au niveau mondial.


    • pingveno 3 septembre 2009 16:56

      « je ne parle pas de maitrise de la langue » : toi non, mais ceux qui exploitent à tout va ce cercle vicieux, oui. Et toutes les études qui vont en ce sens sont bonnes à prendre pour les médias, même quand elles ne résistent pas à une analyse poussée. J’en ai encore montré un exemple ici.

      Pour le reste, les mesures que tu proposes, oui bien entendu je les approuve. Je dis seulement que je vois mal la même Education Nationale accepter une petite percée de l’espéranto d’un côté quand elle se permet d’accueillir les écoles anglophones à bras ouverts de l’autre. Et l’article auquel nous répondons ne parlait pas d’espéranto mais dénonçait justement un pas dangereux dans une direction qui est me semble-t-il le contraire de la nôtre.


    • Hermes Hermes 3 septembre 2009 17:15

      "« je ne parle pas de maitrise de la langue » : toi non, mais ceux qui exploitent à tout va ce cercle vicieux, oui. Et toutes les études qui vont en ce sens sont bonnes à prendre pour les médias, même quand elles ne résistent pas à une analyse poussée. J’en ai encore montré un exemple ici."

      désolé mais ton commentaire semblait vouloir montré que j’avais tord dans ce que je disais. Pour le reste je suis d’accord.

      "Pour le reste, les mesures que tu proposes, oui bien entendu je les approuve. Je dis seulement que je vois mal la même Education Nationale accepter une petite percée de l’espéranto d’un côté quand elle se permet d’accueillir les écoles anglophones à bras ouverts de l’autre. Et l’article auquel nous répondons ne parlait pas d’espéranto mais dénonçait justement un pas dangereux dans une direction qui est me semble-t-il le contraire de la nôtre."

      Ce sont pas des écoles anglophones mais des écoles internationales, va voir mes liens, je pense qu’il y a assez de matière pour changer certaines opinions.

      Alors pour le pas dangereux, donc en attendant d’avoir l’eo comme langue internationalle pour tout le monde, on fait quoi ? On abandonne l’apprentissage de l’anglais au risque de perdre sur le maché international. On reste dans notre enseignement actuel de la langue et petit à petit quand les autres pays auront une meilleur maitrise de la langue, on se fera de plus en plus bouffer des contrats internationaux. Ou alors on améliore en attendant des jours meilleurs notre anglais pour garder le rythme sur les autres au niveau international ;


    • pingveno 4 septembre 2009 14:00

      "en attendant d’avoir l’eo comme langue internationalle pour tout le monde, on fait quoi ? On abandonne l’apprentissage de l’anglais au risque de perdre sur le maché international".

      Un bon point pour vous, je vous l’accorde.
      Il est évident que l’eo ne peut être imposé du jour au lendemain.
      Mais on peut déjà commencer par :
      - arrêter de présenter dans les médias l’anglais comme la panacée universelle, surtout si c’est pour culpabiliser les gens à coups de sondages bidons (je partage en partie votre scepticisme sur Eurobaromètre) ou de statistiques truquées (sujet de mon premier article)
      - arrêter de rendre l’anglais artificiellement obligatoire (exemple d’artificialité : dans le primaire on ne peut enseigner que les langues poursivies par le collège voisin ; or le collège voisin n’enseigne que l’anglais en LV1 - et voilà donc l’anglais devenu obligatoire)
      Pour rester dans le thème de l’article (c’est fou ce qu’on dérive vite dans les commentaires) vous et quelques autres nous avez montré qu’il existe des écoles bilingues pas seulement pour la langue anglaise. Très bien. Ce serait parfait si tout français avait le droit de choisir l’école où il souhaite scolariser ses enfants, et ce, sur les critères qu’il veut. Sinon, ayez le malheur d’habiter dans la mauvaise rue et l’anglais sera une nouvelle fois obligatoire pour vous.

      Après, quand ce choix sera effectivement là, il est évident qu’à court terme on n’en aura pas moins une majorité qui choisiront l’anglais. Mais ceux qui feront un choix contraire ne seront plus considérés comme des bêtes curieuses à jeter au bûcher, ce sera déjà un grand pas.


    • Hermes Hermes 4 septembre 2009 14:24

      Tout à fait d’accord, ha cela fait du bien de se sentir dans ce monde de brutes.

      Et c’est vrai que l’on dévie souvent, mais il y a toujours un rapport avec le sujet

      Persone, vi povis vidi la grandan cerbon de niaj kontraŭuloj (ventego, komputulo), ili ofte malpravas.


    • docdory docdory 3 septembre 2009 11:16

      @ Krokodilo


      Merci pour cet excellent article !
      A noter l’erreur fondamentale de l’article de la « Voix du Nord » : la « langue de Shakespeare » dont il parle ne doit surtout pas être utilisée en aucune circonstance lorsqu’on parle avec des anglophones, y compris lorsqu’ils sont anglais ! 
      C’est un peu comme si un Anglais essayait de parler à un Français en utilisant la langue de Rabelais avec le vocabulaire, la syntaxe et l’accent de l’époque de Rabelais : il aurait peu de chance d’être compris .
      Personnellement , j’ai eu la curiosité cet été de tenter de lire le début de « Roméo et Juliette » en anglais . Alors que j’utilise quotidiennement l’anglais avec mes patients anglophones , que je peux comprendre 98 % des nouvelles à la CNN sans problème, et que je peux lire un livre ou un journal anglais sans dictionnaire, j’ai été strictement incapable de comprendre de quoi il était question dans le dialogue des premières pages de cette pièce ! Ça aurait tout aussi bien pu être écrit en albanais ...
      J’imagine bien la tête que feraient mes nombreux patients nigériens ou sierra léonais si je leur parlait dans la langue de Shakespeare : avec eux , il faut déjà supprimer tout ce qui ressemblerait vaguement à de l’accent d’Oxford !
      Fort heureusement , mes profs d’anglais , pendant ma scolarité , n’ont jamais essayé de nous faire lire des pièces de Shakespeare : le bon sens a , pour une fois , prévalu !

      • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 11:36

        Bien sûr, « la langue de Shakespeare » est un tic de langage, une habitude comme nous en avons tant, parfois sous l’effet de la mode journalistique - finaliser un projet, etc.


      • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 11:46

        Au sujet de Shakespeare, aucun rapport mais j’adore le film Shakespeare in love, plein de souffle romanesque et de poésie, mais doublé en français !


      • Massaliote 3 septembre 2009 11:19

        C’est un véritable scandale. Imposer la langue des « maîtres du monde » au détriment de la notre, qu’attendent nos « désobéisseurs professionnels » si prompts à s’enflammer devant le moindre « déni de justice ». Silence dans les rangs, surtout ne résistez pas trop belles âmes. C’est tellement plus confortable de « faire dans le social ».


        • ZEN ZEN 3 septembre 2009 11:57

          On se demande pourquoi on apprend encore le français aux bébés
          Je propose de former intensivement les futures mères à la langue de nos voisins d’Outre-Manche afin qu’elles puissent très tôt développer les capacités de leur progéniture au globish généralisé
          ( -mode ironique-)
          Rendez-nous les smileys !!!


          • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 15:21

            Zen, inutile d’employer le mode ironique car ça vient tout doucement ! Certains prônent déjà l’anglais à la maternelle sous couvert de bilinguisme précoce, s’appuyant sur des études soi-disant scientifiques, assimilant le bilinguisme à fr+angl. Demain peut-être, du Michaël Jackson dans les salles d’accouchement !


          • claude claude 3 septembre 2009 15:36

            bonjour zen,

            je regrette que de « mon temps », à côté du latin et du grec, nous n’ayons pas eu l’opportunité de suivre un cursus européen.

            je suis baba devant la facilité avec laquelle, ceux des copains de mes enfants et mon fils qui ont suivi ces classes, qu’ils soient étudiants ou actifs, se débrouillent dans leur manière d’appréhender leur études et l’aisance avec laquelle ils conçoivent d’être mobiles pour aller de l’avant.

            le français fut longtemps la langue diplomatique et celle des personnes cultivées partout dans le monde, ce qui nous a peut-être rendus un peu arrogants, comme le sont aujourd’hui les anglophones.

            mais tous les outils pour mieux appréhender le monde moderne et connaître nos voisins ne sont-ils pas les bienvenus ? et par là même, de donner une chance supplémentaire à l« exception française » de se faire connaître des autres peuples ?

             smiley


          • ZEN ZEN 3 septembre 2009 16:23

            Bonjour, Claude
            Dans le lycée de ma ville, il y a aussi une section bilingue, avec enseignement auf deutsch
            Il paraît que ce n’est pas très concluant, car les les élèves ne sont pas très cultivés dans mon modeste bled d’Artois
            Par contre, ça doit bien fonctionner avec des élèves brillants et proches de la frontière
            Pour les petits Alsaciens, c’est plus facile d’apprendre l’allemand

            Ce que je critique, c’est ça


          • claude claude 3 septembre 2009 19:51


            je ne suis pas germanophone (ou si peu), n’étant pas alsacienne de naissance, mais d’importation ! mon fils a préféré suivre la section européenne en anglais. smiley

            je pense qu’en signant des conventions coopérations multilatérales sur l’enseignement des langues, serait la meilleure manière de s’opposer à l’hégémonie d’une seule. en instituant de multiples programmes scolaires bilingues, d’échanges culturels, professionnels, ...

            le conseil de l’europe est à l’origine depuis 2001 d’une « Journée européenne des langues », chaque 26 septembre.

            c’est le zèle snobinard de quelques uns, technocrates, dirigeants d’entreprise, etc., qui fausse le jeu en cherchant à imposer l’anglais partout et à tout vent. mais les résistances sont fortes.

            Claude Hagège : « L’anglais est une langue très difficile »

            Par LEXPRESS.fr, publié le 07/05/2009 11:01 - mis à jour le 11/05/2009 09:29

            • "(...)
            • Pseudo1 : Bonjour,
            • 1/La langue Française est-elle réellement menacée par l’anglais, si oui pourquoi ?
              2/ Est-ce bien logique de croire que parce que l’anglais est une langue internationale, la langue française serait en péril ?
              3/ Pourquoi l’anglais serait-il plus néfaste pour la langue Française qu’une autre langue très répandue comme le chinois, l’arabe, ou l’espagnol ?
            • 4/ Etes-vous déçu de ne pas avoir été élu à l’Académie Française, et vous représenterez-vous à l’occasion ?
              Merci beaucoup.
            • Claude HAGèGE : Commençons par la fin. Je dirais que non, déçu, mon tempérament étant, non de digérer les déceptions, mais de les conjurer par l’action. Quant à votre première question, ce n’est pas l’anglais qui menace le français ; c’est en réalité l’adoption, par les francophones de France, d’innombrables anglicismes. Les causes en sont : un snobisme ridicule, un rêve mimétique d’américanisation, une profonde inculture quant aux ressources du français. Le diagnostic s’applique également, hélas, aux germanophones, aux hispanophones, aux lusophones. Il pourrait un jour s’évanouir en même temps que son objet.(...)"

          • brieli67 3 septembre 2009 20:57

            Tiens Claude !!

            As tu par hasard entendu parler d’une Frau Professor Doktor Annette Schavan  ?

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Annette_Schavan
            http://de.wikipedia.org/wiki/Annette_Schavan
            http://annette-schavan.de


          • pingveno 3 septembre 2009 12:05

            Autant je suis d’accord dans l’ensemble, autant il faut faire attention à ne pas faire des approximations dans lesquelles les adversaires de service ne tarderont pas à s’engouffrer.

            « langue du pays, et donc de l’enseignement, est le français - avec une dérogation légitime pour les langues régionales. » : ah bon elle est en vigueur en France la dérogation ? Ravi de l’apprendre va le dire aux directeurs d’écoles Diwan ou Iskatola...

            « ces filières d’élite que sont les sections européennes et internationales » : pour le moment on attribue ce nom aux écoles qui pratiquent l’enseignement de plusieurs langues étrangères dès la sixième. Pas encore l’enseignement en langue étrangère, puisque selon votre article les écoles que vous citez se présentent comme des pionnières.
             S’il existait des enseignements équivalents en allemand, en espagnol ou en italien, dans les régions frontalières notamment, auriez-vous la même réaction ? A lire la référence à la constitution on pourrait le croire.
            Là où je vous rejoins tout de même, c’est que s’il y a bien une matière qu’il faudrait absolument éviter d’enseigner en langue étrangère, c’est bien l’histoire-géographie ! Rappelons quand même qu’il n’y a aucun cours d’Histoire aux USA avant l’Université (une manière pour eux d’expier leur honte de la Guerre de Sésession) ce qui n’empêchera pas visiblement les américains de venir nous enseigner dans leur langue comment ils ont libéré l’Europe puis l’Irak. Les mathématiques par contre, ça me choquerait moins, c’est assez neutre... sauf peut-être si on commence à apprendre à parler en pouces et en miles.

            Ne le prenez pas mal, mieux vaut que ce soit un de vos partisans qui vous le dise, à vouloir à tout prix remplir Agoravox d’un nouvel article tous les jours, on finit par tendre des perches à nos détracteurs. Je l’ai appris à mes dépends quand certains se sont engouffrés dans mes réponses trop hâtives à leurs réactions à mon article. Ce n’est pas pour rien que j’écris rarement c’est pour ne pas me planter. J’espère donc que vous prendrez mes commentaires pour ce qu’ils sont : des avertissements constructifs pour vous aider à avancer. N’hésitez pas à procéder de même sur mes écrits.


            • Hermes Hermes 3 septembre 2009 12:21

              J’avais cru comprendre 4 heures de civilisation anglaise en anglais et 2 heures d’histoire de France en anglais. Aurais je mal compris ?


            • pingveno 3 septembre 2009 12:32

              « 2 heures d’Histoire de France en anglais » : même si c’est vrai (je ne sais pas) croyez-vous vraiment que les ouvrages en anglais utilisés en classe seront rédigés par des français ? C’est le point de vue anglo-saxon sur l’Histoire de France qu’on nous enseignera donc, et on sait les relations que la France a entretenu avec l’Angleterre par le passé.


            • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 14:28

              Pingveno,
              inutile de prendre tant de gants pour me critiquer, j’ai déjà été taclé même par des samideanoj comme Hermès ou Eugène ! Par ailleurs, beaucoup de rédacteurs d’Avox se tutoient, espérantistes ou pas.

              « N’hésitez pas à procéder de même sur mes écrits. »
              Je n’ai fait qu’une courte incursion sur ton article, parce que ça n’aurait qu’encore plus excité la bande à Asp, j’ai vu que tu avais bataillé ferme contre ces zozos grossiers.

              « ah bon elle est en vigueur en France la dérogation ? Ravi de l’apprendre va le dire aux directeurs d’écoles Diwan ou Iskatola... »
              C’est bien vu, parce qu’il s’agit d’une approximation, d’un raccourci, je crois en effet qu’il n’existe aucune loi particulière sur l’école en langue régionale, du moins je ne la connais pas.
              Une formulation plus juste serait : « une tolérance de fait, voire un encouragement récent en fontion de la demande (renforcement à Tahiti récemment), et je trouverais légitime qu’il existe une dérogation pour ce patrimoine de notre pays. »
              C’est d’ailleurs un sujet intéressant, mais très compliqué ; chaque fois que j’ai demandé à un régionaliste de préciser son opinion sur l’organisation d’ensemble (jusqu’à quel âge un enseignement bilingue, dans toutes les matières ? Université incluse ? Quid des mutations, des nouveaux élèves, etc.) il s’est défilé. Tout se passe à mon avis selon la demande et la pression régionale face au frein idéologique et structurel de l’Etat, centralisateur par essence. Mon opinion est qu’une langue commune est bien pratique, même si ça s’est fait dans la violence, et que c’est un sujet compliqué et sensible politiquement, et surtout une logistique très lourde, ce qui explique qu’on procède par petites touches. Le seul article « régionaliste » que j’ai vu passer a esquivé ces difficultés.

              « pour le moment on attribue ce nom aux écoles qui pratiquent l’enseignement de plusieurs langues étrangères dès la sixième. Pas encore l’enseignement en langue étrangère, puisque selon votre article les écoles que vous citez se présentent comme des pionnières. »

              Oui.. et non, c’est assez confus. J’ai prévu un article plus axé sur l’enseignement bilingue. Voici les textes fondateurs  :
              « Les éléments qui ont assuré la réussite de cet enseignement, et qui devront obligatoirement repris dans les nouvelles sections européennes, sont de trois ordres :
              1- Un horaire d’enseignement linguistique très renforcé au cours des deux premières années, faisant place progressivement à partir de la troisième année à :
              2- L’enseignement, dans la langue de la section, de tout ou partie du programme d’une ou plusieurs disciplines non linguistiques ; »

              « S’il existait des enseignements équivalents en allemand, en espagnol ou en italien, dans les régions frontalières notamment, auriez-vous la même réaction ? A lire la référence à la constitution on pourrait le croire. »
              Tout à fait. En fait, j’ai plusieurs fois détaillé comment je voyais une réforme de l’enseignement des langues, avec un niveau à valider dans deux langues étrangères, mais avec une totale liberté de choix de langues, parmi celles proposées par l’établissement, et aussi en-dehors (associations parentales, langue de famille, clubs, écoles privées, instituts subventionnés par les pays étrangers), il faut en somme libérer mutuellement les langues et les élèves ! détails dans mes articles. L’enseignement des langues est depuis toujours disons une matière à part, très lourde à gérer, soumise aux variations politiques (accord entre France et Allemagne pour se soutenir mutuellement, sans succès...), en bon français courant, un gros bazar insatisfaisant où la diversité linguistique est en chute libre.

              « Je l’ai appris à mes dépends quand certains se sont engouffrés dans mes réponses trop hâtives à leurs réactions à mon article. »

              Effectivement, le seul talent de la bande à Asp est une sorte d’instinct pour trouver le point faible, la faille, « talent » exacerbé sans nul doute par une méchanceté naturelle !

              « à vouloir à tout prix remplir Agoravox d’un nouvel article tous les jours, on finit par tendre des perches à nos détracteurs. »

              Une fois par semaine peut-être, mais de temps en temps je me repose en parlant d’autre chose que des langues ! Et si l’on enlève tous les pseudos et membres de la bande à Asp, il y a finalement assez peu de détracfteuirs qui s’expriment, souvent je regrette de ne pas avoir davantage d’opinions d’enseignants.


            • Hermes Hermes 3 septembre 2009 16:55

              Alors pour les deux heures d’histoires, j’ai un peu cherché, il s’agit d’un prof d’histoire français qui a un certificat de langue anglaise. Ensuite le programme est un programme d’histoire comme tout autre. Pour le support papier il semble être écrit dans les deux langues


            • Jean-paul 4 septembre 2009 02:36

              En anglais pas de tutoiement ,vouvoiement .
              Bref on a tous garde les cochons ensemble .
              Et deplus on emploie juste le prenom .
              Beaucoup plus simple !!!!!!!!!


            • Bardamu 3 septembre 2009 13:58


              Une nouvelle fois, MERCI Krokodilo... de souffler dans le sens contraire du vent !
              Les armes du crocodile bien plus que ses larmes, ou quand l’alligator se fait le plus FORT !
              Oui, et pendant ce temps-là, le peuple DORT !

              Pour exemple, RENTRéE des classes ce matin -ou rires assurés :

              -on y voit parader l’impécunieux s’embourgeoisant en se rehaussant de « TOUT à FAIT », voire d’« Absolument » -ce nec plus ultra terrassant le « oui », un adverbe si banal !

              -des vestiges féminins, des reliquats de FEMMES avançant la poitrine corsetée, le mamelon érectile pointé vers l’avant et se la jouant irrésistibles starlettes ou princesses déchues ;
               
              -des mecs quasi CASTRéS réprimant leurs désirs face à pareille débauche d’exhibition, le regard bas -le reste de queue itou !-, voix doucereuse en gorge pour plaire à ces « pondeuses »... et dans des polos rose fuchsia, ces grands bébés emmaillotés. 

              Oui, mais pourquoi tel propos me direz-vous ? quel rapport avec ce qui nous concerne ?... délire célinien pour Bardamu, le drolatique personnage ?

              Eh bien ! il est tout là le rapport, et bien vivant encore !
              Le monde est snob, le monde est efféminé (il est-fait-minet)... il est ridicule, précieux, in-coi-ya-ble, poudré, english à donf, petit doigt en l’air, élitiste comme pas deux... le monde MERDE, a une couille de travers, va à vau-l’eau... ai-je été CLAIR ?

              Les gens n’ont PLUS d’argent, mais sont infatués comme jamais ! s’imaginent tribuns quand ils ne sont que plébéiens cachant les trous dans leurs poches ! promis et promus à un bien sombre avenir encore !

              Alors, ces C... mettent très tôt leur gamin à l’apprentissage de l’anglais, la langue de la RéUSSITE -voilà, ça se précise, j’y arrive !
              La phraséologie lénifiante, intégratrice, PRAGMATIQUE, efficiente...
              Le langage entre-pre-NEURIAL ! 
              Promesse de toutes les élévations EUROPéO-possibles.

              Le gosse essaime sa copie de moult fautes d’ortographes dans sa langue ORIGINELLE, mais qu’importe, ne bredouille-t-il pas la langue de Chez-caisse-pire -« ché-Ké-spir », bientôt chez vous en SMS ?
              Oui, on est mal barrés !
              Peuple crétin, réagis ou t’es mort !

              Alors, à quand :

              -la première E comme « Entreprise », avec stages et recrutement direct après Bac pour les plus brillants éléments, les éLUS ?

              -la F comme « Finance », avec option trader éTHIQUE -just for fun and JOKE ?

              -la UL, l’« Ultra-libérale » européo-compatible ?

              -la IM comme « Israélo Mémorielle », avec une langue étrangère toute trouvée donc !... et, un cours d’histoire centré sur la shoah, l’amitié franco israélienne, la mauvaise influence de l’Iran ennemi à abattre au nom du Bien... et j’en passe !

              -et puis, une AL, dite « Anglo-Littéraire », avec les grands auteurs anglo-saxons au bac : pour exemple, Dan Brown et son Da Vinci Code en version originale, autrement meilleure pour pareil GéNIE scribouillard !
              Et encore, Woody Allen, devenu auteur MAJEUR, depuis son immense film avec l’extraordinaire CARLA dans le rôle principal.

              Bon, j’arrête !... on l’aura compris, je suis un peu colère, car encore VIVANT !
              Mais Put... De Bon dieu De Me... (en français dans le texte !), on, est franchement MAL !

              Allez chao, Bardamu va lire de nouveau « Mort à crédit » et le « Voyage... », jamais pareils chefs d’oeuvre n’ont été autant d’actualité !

              Oui !... que tout s’écroule et que l’on construise de nouvelles valeurs sur les décombres de pareil NéANT !


              • Jean-paul 4 septembre 2009 02:39

                @ bardamu
                Que penses tu de l’ ENA ???????????
                C’est bien francais !!!!


              • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 14:39

                « Une nouvelle fois, MERCI Krokodilo... de souffler dans le sens contraire du vent ! »
                N’est-ce pas là le vrai sens d’Agora vox, un contre-pouvoir au contre-pouvoir de la presse, une manière d’aborder ce qui irait dans la poubelle du courrier des lecteurs...

                Da Vinci Code au programme des sections européennes, en voilà une bonne idée !

                C’est vrai, « Voyage... » reste un choc, il ya longtemps que je l’ai lu, mais je me souviens de scènes marquantes, ce militaire bravant obstinément et avec un rien de folie douce les balles et les boulets, genre préfiguration de Patton dans le film, une dénonciation des horreurs de la guere aussi forte que la description du champ de bataille par Balzac dans le Colonel Chabert. Le voyage en bateau vers les colonies est lui aussi très réussi.


                • Bardamu 3 septembre 2009 21:54

                  Vous avez le goût sûr alors !


                • Philippe D Philippe D 3 septembre 2009 14:41

                  Krokodilo,

                  "Une fois par semaine peut-être, mais de temps en temps je me repose en parlant d’autre chose que des langues ! Et si l’on enlève tous les pseudos et membres de la bande à Asp, il y a finalement assez peu de détracfteuirs qui s’expriment, souvent je regrette de ne pas avoir davantage d’opinions d’enseignants."

                  Pour ma part, une fois a suffi à l’expérience.
                  Venir apporter un semblant de contradiction et se voir aussitôt traité en ennemi irréductible, en membre de la bande adverse...
                  Votre conception du dialogue ne vous autorise finalement que les interlocuteurs qui admettent ce jeu, supporters ou adversaires.

                  Pas pour moi.


                  • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 15:17

                    Philippe D,
                    « Pour ma part, une fois a suffi à l’expérience. »
                    Vous êtes trop modeste : avec aujourd’hui, ça fait au moins deux, et il me semble de mémoire que vos visites ont été plus nombreuses. Je ne crois pas vous avoir assimilé à ce que j’appelle la bande à Asp et ses nombreux pseudos.
                    ceci dit, il y a réellement deux camps, ceux qui reconnaissent la légitimité de l’anglais comme langue véhiculaire de l’UE, ou s’en accomodent ; et les autres. Ce sont des opinions toutes deux respectables, qui ont des argfuments, et j’ai salué au moins l’absence d’hypocrisie de ceux qui voulaient mettre l’anglais dans le socle commun des connaissances lors de la réforme du primaire, ou ceux qui, comme Allègre, Pecresse ou Kouchner, ont plaidé ouvertement pour l’anglais pour tous, le fameux « ce n’est plus une langue étrangère ».

                    « Votre conception du dialogue »
                    Que dire de la conception du dialogue de ceux qui sortent l’arme fatale de l’antiaméricanisme primaire dès qu’on conteste la légitimité de l’anglais dominant l’UE ?

                    Ceci dit, vous nous quittez de vous-même, nul ne vous chasse, inutile de nous jouer la grande scène de l’offensé.


                    • claude claude 3 septembre 2009 15:17

                      bonjour,

                      en alsace, cela fait quelques années que les classes européennes sont mises en place. sauf que l’allemand y est enseigné à la place de l’anglais. les élèves suivant ce cursus, sont plus motivés que leurs camarades, car cela leur demande plus de travail personnel. arrivés au lycée, certaines matières sont enseignées en allemand.

                      de plus, il existe 2 lycées franco-allemands, à sarrebruck et à fribourg am brisgau, où de nombreux élèves frontaliers suivent leur cursus secondaire.

                      au final, en terminale, ces élèves manient non seulement le français, mais aussi l’anglais et l’allemand.

                      l’approche européenne de l’enseignement leur ouvre d’avantage l’esprit, et leur permet de poursuivre également leurs études indifférement en allemagne, en suisse ou en france.

                      "Les débouchés de la section européenne sont multiples :

                      • Facilite l’accès aux universités étrangères notamment grâce à la reconnaissance du niveau de langue B1 obtenue dans le cadre de la certification en langues proposée notamment aux élèves des sections européennes.
                      • C’est un atout de premier choix en vue des classes préparatoires aux Grandes Écoles ou encore des Instituts de Sciences politiques : les bacheliers ayant obtenu une mention européenne à leur diplôme sont ceux qui réussissent le mieux en classes préparatoires. [6]
                      • S’être sérieusement investi pendant quelques années dans le cursus d’une classe européenne, avec en moyenne 4 heures de langue/civilisation supplémentaires par rapport aux horaires officiels, se traduira par un (très) bon niveau en langue vivante assorti d’un bon bagage culturel.

                      Les sections européennes constituent une voie d’excellence et d’ouverture vers l’Europe et le monde."

                      ces classes européennes, sont une chance pour nos enfants, qui sont appellés à vivre dans un espace, qui grâce aux médias actuels (internet, tv, ...) et la facilité de bouger, s’agrandit au delà de nos frontières linguistiques. ne serait-ce qu’en europe, à 1-2 heure de vol de Paris, nous sommes voisins d’une bonne dizaine de langues différentes.

                      en apprennant à connaître les autres peuples, à travers la maîtrise de leur langue, n’est pas par là même une manière de mieux apprendre à vivre ensemble sur notre planète ?

                      et puis, sans trop m’avancer, je crois que beaucoup d’entre nous se sont retrouvés tout bêtes parce qu’ils ne pouvaient échanger plus de 2 mots avec des personnes d’autres nationalités, que cela soit en france ou à l’étranger...  smiley

                      voir également :

                      l’enseignement des langues étrangères en france a fait l’objet d’un rapport présenté au sénat, dont voici quelques extraits :

                      L’enseignement des langues étrangères en France,Rapport d’information n° 63 (2003-2004) de M. Jacques LEGENDRE, fait au nom de la commission des affaires culturelles, déposé le 12 novembre 2003
                       (...)
                      "A. LE DÉFI DU PLURILINGUISME EN EUROPE

                      Le Conseil de l’Europe et l’Union européenne ont érigé en combat commun l’amélioration des compétences en plusieurs langues des citoyens. L’objectif est de faire que cet enseignement participe à la constitution d’une appartenance européenne partagée, qui ne saurait être fondée sur une langue unique.

                      1. Les langues, un vecteur de citoyenneté pour l’Europe : « Vivre l’Europe, c’est vivre la diversité »35(*)

                      « La possibilité de prendre part à la vie politique et publique de l’Europe implique une compétence plurilingue, c’est-à-dire la capacité à interagir de manière efficace et appropriée avec les autres citoyens d’Europe »36(*).

                      L’Europe du libre-échange est un espace de communication et de mobilité. Mais c’est aussi un espace riche d’une diversité culturelle et linguistique entre les peuples qu’il unit : environ 225 variétés linguistiques autochtones, sans compter les langues des immigrés et réfugiés, sont encore parlées en Europe, dont plus de 40 ont le statut de langues officielles. Si ce patrimoine constitue l’un des atouts les plus précieux de l’Europe, mais aussi sa marque originale, le préserver fait partie de ses plus grands défis : défendre l’objectif de plurilinguisme, c’est affirmer le sens de l’Europe que nous voulons construire. L’Europe des citoyens ne peut se bâtir que sur l’Europe des langues.

                      Dans ce contexte, l’apprentissage des langues étrangères acquiert une dimension particulière :

                      - il s’agit d’une part d’une compétence de base qui s’impose pour faire face aux exigences de mobilité et d’adaptation sur le marché du travail et tirer parti de la libre circulation à l’intérieur de l’Union européenne ;

                      - d’autre part, la compétence plurilingue doit être perçue comme une dimension essentielle de l’éducation de tout citoyen européen : « la maîtrise des langues étrangères, outre ses dimensions culturelle et utilitaire, est un facteur décisif de compréhension entre les peuples, de tolérance entre les diverses communautés »37(*).

                      En effet, une langue n’est pas un simple langage, un outil de communication. C’est aussi le vecteur d’une identité et d’une culture.

                      Il serait donc très dangereux de se contenter d’une lingua franca, à savoir une langue mixte, hybride, à laquelle on accorderait un statut d’universalité..., autrement dit un mauvais anglais des aéroports envisagé comme langue véhiculaire unique de communication internationale. Ce serait nier la notion de « courtoisie linguistique » irremplaçable dans toute relation à autrui, comme gage de respect et pour préserver la qualité de l’échange et du contact : aller vers une meilleure connaissance de l’autre passe par la maîtrise de sa langue, à des niveaux de compétences variables certes, et non par le recours au truchement d’une langue tierce.

                      LE PLURILINGUISME N’EST PAS UNE RÉALITÉ EN EUROPE

                      Deux enquêtes réalisées à l’occasion de l’Année européenne des langues ont permis de mesurer la place des langues dans les systèmes éducatifs européens et les opinions publiques, et de prendre conscience de l’ampleur du défi à relever pour contrer la prédominance de l’anglais et la voie du monolinguisme en Europe :

                      - l’étude sur « L’enseignement des langues en milieu scolaire en Europe », réalisée par Eurydice, dans les 15 pays de l’UE et les 11 pays en préadhésion, révèle que le choix effectif des langues enseignées est réduit : même si l’éventail potentiel de langues proposées a eu tendance à s’élargir, plusieurs facteurs, en particulier les préférences des familles, le manque d’enseignants spécialisés ou les effectifs trop faibles, restreignent le choix et amènent à des résultats très négatifs en terme de diversification. De surcroît, 11 pays imposent l’obligation d’apprendre une première langue spécifique (il s’agit de l’anglais dans 8 d’entre eux) ; parmi ces 11 pays, 4 décident aussi quelle est la seconde langue obligatoire, ne laissant donc aucun choix aux élèves.

                      L’enquête spéciale de l’Eurobaromètre 54 « Les Européens et les langues » analyse les compétences linguistiques des Européens et leurs attitudes à l’égard de l’apprentissage des langues étrangères :

                      * 47 % des Européens interrogés déclarent ne parler aucune langue étrangère ; quant à ceux qui maîtrisent une langue, il s’agit en majorité de l’anglais (41 %), devant le français (19 %), l’allemand (10 %), l’espagnol (6 %) et l’italien (3 %) ;

                      * si 71 % des Européens déclarent que « tout le monde devrait être capable, dans l’Union européenne, de parler une langue communautaire en plus de sa langue maternelle », seuls 32 % sont convaincus de l’utilité de maîtriser deux langues étrangères ;

                      * l’anglais est jugé la langue la plus « utile » par 75 % des Européens (puis le français 40 %, l’allemand 23 %, l’espagnol 18 %, l’italien 3 %, le néerlandais 1 %, le chinois 1 %), et par 80 % des répondants des pays dont il n’est pas la langue nationale. (...)"


                      B. L’EUROPE SCELLE DES BASES POUR L’ACTION


                      C. QUELQUES AVANCÉES RÉCENTES EN FAVEUR DE L’OUVERTURE INTERNATIONALE DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES FRANÇAIS : DES PISTES À APPROFONDIR
                      2. Un premier pas vers des études professionnelles plus ouvertes sur l’international

                      D. LES DISPOSITIFS BILINGUES : DES LEÇONS À TIRER

                      1. Les sections européennes, dix ans après : un dispositif riche d’enseignements pour l’ensemble du système d’apprentissage des langues vivantes
                      a) Une réelle montée en puissance 

                      2. Des expériences locales : valoriser les ressources disponibles, la clé du succès
                      (...)

                      • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 16:18

                        Claude, bonjour et merci de votre intervention sur un sujet que vous semblez bien connaître. A vrai dire, les sections européennes n’ont guère besoin d’être défendues puisque l’ensemble des médias et des professionnels (du moins ceux qui s’expriment…) semblent partager le même enthousiasme. C’est moi qui aurait besoin d’être défendu !

                        Commencer par l’Alsace me semble biaiser le sujet, car c’est une exception dans de nombreux domaines. A l’école primaire, par exemple, je sais qu’il y a souvent possibilité de faire de l’allemand, parfois même un vrai choix selon disponibilités, alors que dans le reste du pays, l’anglais est imposé sans choix, à l’exception parfois de langues régionales. Il en est de même avec les sections européennes. Il faudrait disposer de données nationales, le pourcentage de classes bilingues fr-angl, mais je ne suis même pas sûr que le Ministère dispose de telles infos !

                        « l’approche européenne de l’enseignement leur ouvre d’avantage l’esprit,(…) »

                        Cliché standard très surfait. De nombreuses choses ouvrent l’esprit, la musique, le dessin, l’étude des insectes, les voyages, et même regarder la télévision à bon escient ! Il ne faut pas sacraliser les langues. En ce moment, excellent documentaire sur Arte, sur la route du thé (20 h) en 5 émissions, est-ce que ça n’ouvre pas l’esprit ?
                        Un contre-exemple : Alexandra David-Néel a-t-elle appris le japonais, le tunisien, le hindi, le tibétain, et bien d’autres langues des pays qu’elle a visités, voire explorés ? Non. Peut-on dire qu’elle n’avait pas l’esprit ouvert aux autres cultures ? Non plus.
                        La majorité du peu que nous savons des autres nous vient de la traduction, pas de l’apprentissage de leurs langues.

                        « C’est un atout de premier choix en vue des classes préparatoires aux Grandes Écoles ou encore des Instituts de Sciences politiques : »
                        C’est un cercle vicieux, rien n’oblige les écoles de commerce et les instituts politiques à réclamer un anglais fluent sinon leur croyance que c’est indispensable, ou que c’est un signe d’intelligence ? En outre, ceux qui se destinent à ces filières peuvent très bien perfectionner leur anglais dans l’année qui précède le concours, sans pour autant qu’il faille chambouler toutes nos écoles secondaires, voire primaires !

                        « en apprennant à connaître les autres peuples, à travers la maîtrise de leur langue, n’est pas par là même une manière de mieux apprendre à vivre ensemble sur notre planète ? »

                        Nouveau cliché standard, assez hypocrite dans sa formulation, si vous le permettez car de toute façon vous n’en êtres pas à l’origine. Je veux dire que nous ne parlons pas DES peuples ni DES langues, mais de l’anglais à 90% si l’on tient compte de l’Alsace (estimation perso et celle de journalistes). Je ne vois pas comment l’hégémonie culturelle de l’anglais nous aidera à mieux vivre together sur notre earth. Au contraire, le libre choix des langues et la diversité de l’offre à l’école, la reconnaissance de la valeur de la langue d’immigration (validation officielle), voilà diverses pistes qui nous aideraient à vivre ensemble.

                        Vous citez le rapport Legendre. Le précédent rapport dirigé par le même sénateur signalait justement que l’enseignement des langues était organisé d’une façon chaotique, sans but défini, sans vision d’ensemble, changeant de cap au gré de divers facteurs, et très lourd à gérer sur le plan logistique (prof recrutés à vie pour enseigner telle ou telle langue).

                        « et de prendre conscience de l’ampleur du défi à relever pour contrer la prédominance de l’anglais et la voie du monolinguisme en Europe : »
                        « ne laissant donc aucun choix aux élèves. »
                        Ben, c’est un peu ce que je répète, non ?

                        « L’enquête spéciale de l’Eurobaromètre 54 « Les Européens et les langues » analyse les compétences linguistiques des Européens et leurs attitudes à l’égard de l’apprentissage des langues étrangères : »
                        Eurobaromètre n’analyse rien du tout, ce sont des sondages approximatifs réalisés par autoquestionnaire, dont les résultats sont manipulables à souhait. Par exemple « seuls 32 % sont convaincus de l’utilité de maîtriser deux langues étrangères ; » peut-être sont-ils plus réalistes que les autres, ou plus modestes ?
                        La vérité, c’est qu’il n’existe aucune étude scientifique du niveau en langue étrangère dans les divers pays européens, tout simplement faute d’outil de mesure, l’échelle commune CECRL étant relativement récente, et on en est encore à discutailler pour mettre au point les tests servant à mesurer ce niveau selon le CECR !

                        En matière de langues étrangères, la motivation est essentielle, plus encore que l’intelligence, c’est ce que tous ces rapports oublient, ce qui fait qu’ils sont déconnectés de la réalité, de même que les recommandations européennes : la plupart des gens n’ont ni l’envie ni le temps ni l’occasion d’acquérir une langue étrangère à un bon niveau, à fortiori deux !
                         Cette voie ne sera jamais l’avenir de l’UE, seulement l’illusion de son avenir.

                        Il faut libérer les langues et les élèves, laisser le total libre choix de deux langues à valider (A2 pour les deux, ou B1 l’une et A1 l’autre) parmi toutes les langues acceptées en option au bac, en y rajoutant l’espéranto, honteusement refusé au bac en France. Mais la liberté des langues est un concept dérangeant, ou une idée nouvelle dans notre école, qui serait pourtant tout à fait adaptée à la construction européenne. Cette liberté ne demande que d’introduire un peu de souplesse et d’imagination pour l’organiser, pas de dépenses supplémentaires.


                      • claude claude 3 septembre 2009 18:53

                        cher krokodilo,

                        il n’est nullement question de forcer les enfants à apprendre une langue qu’ils ne souhaitent pas.
                        ma fille déteste l’allemand, elle a donc étudié anglais espagnol.

                        les classes européennes et internationales se mettent en place non seulement en france, mais dans tout l’espace européen. :

                        • Langues concernées

                        • Sections européennes : allemand, anglais, espagnol, italien, néerlandais, portugais, russe.
                        • Sections de langues orientales : arabe, japonais, chinois.
                        • Lycée professionnel : allemand, anglais, espagnol, italien, portugais.

                        bien sûr qu’alexandra david-neel, n’a eu aucun besoin de passer par ce cursus pour s’ouvrir l’esprit ; mais elle est une exception.

                        l’enseignement bilingue est un outil comme le sont le latin ou le grec, la musique, le sport, la littérature, la philosophie, l’histoire... chaque langue a sa musique, et apprendre 2 airs à la fois ne demande pas un effort surhumain : les enfants issus de parents de langues différentes ont un avantage considérable par rapport à leurs camarades.

                        j’ai cité le rapport du sénat, comme étant une base d’approche pour le débat, mais il existe d’autres références qui montrent que depuis 2003, on a fait beaucoup de progrès en la matière.
                        si les 2 langues dominantes sont l’anglais et l’allemand, plus d’une dizaine de langues sont enseignées.

                        l’expérience alsacienne donne des éléments sur la réussite de l’entreprise. grâce aux accords bi-latéraux, l’apprentissage du français est choisi par un nombre plus important d’élèves.

                        le français serait perdant, si la france était le seul pays à mettre en place une telle structure. mais, il existe des accords européens pour harmoniser les diplômes, les formations professionnelles et l’enseignement des langues étrangères.

                        la culture française est bien vivante à travers le monde grâce aux lycées français à l’étranger dont l’enseignement est réputé pour être performant, qui forment non seulement des enfants d’expatriés, mais aussi de toutes nationalités : Jodie Foster ; Jacqueline Bisset, entre autres célébrités, en sont issues.

                        comme je l’écrivais à zen, je regrette de n’avoir pas pu profiter d’une telle opportunité « quand j’étais jeune », cela m’aurait peut-être permit de rencontrer plus de personnes et d’avoir d’autres possibilités de choix professionnels.

                        quelques liens :

                         Europe de l’éducation 

                        —>

                        Apprentissage des langues

                        le système est étendu aux lycées formations professionnels :

                        • b) La création de l’attestation Europro : encourager à la mobilité pour une meilleure insertion professionnelle

                          En dehors de la formule des sections européennes, certains établissements organisent des formations en entreprise à l’étranger. Depuis l’année scolaire 2001-2002, une attestation nationale « Europro » est jointe au diplôme professionnel pour valider cette qualification supplémentaire et les savoirs acquis par la mobilité, tant en termes de compétence linguistique que de familiarisation avec une culture professionnelle européenne. Cette reconnaissance officielle a vocation à apporter une réelle valeur ajoutée pour favoriser l’emploi et ouvrir de nouvelles perspectives de carrière.

                          La délivrance de cette attestation est généralisée à partir de la rentrée 2002 à tous les diplômes et toutes les filières. La mention Europro s’étalonne selon le niveau du diplôme, CAP, BacPro ou BTS : des repères de pratique linguistique, d’apport technique professionnel et de connaissance du fonctionnement des institutions européennes ont été mis en place pour qu’elle devienne un élément de certification et de qualification professionnelles.(...)

                        • En outre, ces périodes de formation font l’objet d’une validation par l’ « Europass formation », document communautaire créé par la Commission européenne dans le cadre de la mise en oeuvre, au 1er janvier 2000, de la décision européenne sur les parcours européens de formation50(*). Véritable « label de qualité communautaire », accordé sous la responsabilité de chaque État membre, il permet la lisibilité et la valorisation au niveau national et européen de la période de formation à l’étranger.

                          Quant au Programme européen « Échange de jeunes travailleurs », il favorise l’embauche des jeunes par les entreprises du pays d’accueil grâce à leur connaissance du secteur socio-économique.

                          Le succès et le développement des efforts engagés sont néanmoins conditionnés par des exigences, notamment en matière d’élaboration de référentiels communs entre les pays partenaires, pour une reconnaissance plus large des diplômes professionnels et des expériences de mobilité. C’est tout l’enjeu d’un espace européen de l’enseignement professionnel.

                          Pour renforcer la place des langues étrangères dans les formations professionnelles, tout en diversifiant les compétences des jeunes diplômés, l’enseignement doit être adapté aux besoins de la communication professionnelle : ces dispositifs doivent servir de levier à une utilisation de la langue et des mises en situation fréquentes, qui n’impliquent pas forcément une maîtrise complète de la langue. Le concept de compétences partielles peut trouver un écho, en fonction des besoins langagiers des entreprises et des métiers (projet Leonardo entre un GRETA français et un établissement norvégien pour former des garagistes...).

                          En outre, ces dispositifs gagneraient à être valorisés comme appuis pour susciter des contacts renforcés entre les entreprises étrangères et les établissements professionnels, afin de diffuser leur bénéfice à l’ensemble des élèves et créer les conditions d’une meilleure insertion professionnelle


                        http://www.education.gouv.fr/cid21443/programmes-europeens.html
                        • Leonardo Da Vinci

                          Il concerne l’enseignement et la formation professionnelle et tous les acteurs impliqués dans ces domaines. Notamment, le programme cherche à associer aux projets les entreprises et partenaires sociaux.
                          Il existe 4 aspects :

                        • Les projets de mobilité individuelle permettent des stages en entreprise pour les élèves et apprentis, des formations ou une expérience professionnelle pour les salariés et demandeurs d’emplois et des échanges entre les personnels du secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle.
                        • Les projets de partenariat sont des coopérations transnationales de 2 ans minimum entre au moins 3 pays échangeant sur les compétences nécessaires dans les entreprises, l’amélioration de la formation tout au long de la vie...
                        • Les projets multilatéraux visent à mettre en place un marché de travail européen. Il y a les projets de développement de l’innovation et les projets de transfert d’innovation. L’objectif est de moderniser les politiques de formation et les métiers.
                        • Les réseaux regroupent 3 pays d’Europe et visent à développer les compétences professionnelles en tablant sur les besoins des entreprises.


                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Section_europ%C3%A9enne

                        • Les Sections européennes ou de langues orientales sont un dispositif de l’Éducation nationale française. Créées en 1992[1], les sections européennes ou de langues orientales (SELO) ont pour objectif de répondre au besoin d’ouverture des collèges et lycées français sur l’Europe et le monde. 11 langues sont proposées dans le cadre des sections européennes ou de langues orientales : pour les sections européennes - allemand, anglais, espagnol, italien, néerlandais et portugais tandis que l’arabe, le chinois, le japonais, le russe et le vietnamien sont enseignés dans les sections orientales. Elles connaissent un succès croissant : près de 230 000 élèves sont scolarisés dans plus de 4.500 sections (soit une croissance de 15 % en deux ans).[2
                        • Les études [modifier]

                          La section européenne est au sein d’un cursus qui dure de la 4ème à la Terminale. Au collège, l’enseignement comprend deux heures de langue hebdomadaires supplémentaires (« renforcement linguistique ») selon la section choisie, soit cinq heures au total ; ces heures ont aussi pour but de mettre l’accent sur la culture et l’histoire de l’Europe et du pays dont la langue est étudiée. Au lycée, la section peut être intégrée sans avoir suivi le cursus du collège à condition de passer un entretien de niveau avec le professeur de langue. L’enseignement consiste en une heure et demi de langue hebdomadaires supplémentaires, soit trois/quatre heures au total (suivant les sections) ainsi que deux heures de DNL (Discipline Non Linguistique) dispensée en langue étrangère. La plupart du temps, les lycées proposent l’Histoire-Géographie (à 80%) ou encore la Physique-Chimie.[3]

                          S’il le souhaite (et cela est vivement recommandé), le professeur de langue peut organiser un échange ou un voyage à l’étranger ; ils se font le plus souvent en 3ème et en classe de seconde. Enfin, il est à signaler que les professeurs de classes européennes sont des enseignants très qualifiés, fortement motivés et s’investissant énormément (travail intensif sur le long terme ; préparations de voyage linguistique et d’échanges culturels...), ce qui permet de tisser des liens privilégiés avec les élèves et d’assurer un taux de réussite remarquable (près de 100%) au Baccalauréat. Pour devenir enseignant en sections européennes, les enseignants de disciplines non linguistiques doivent passer la certification complémentaire [4

                        http://eduscol.education.fr/D0121/accueil.htm


                      • brieli67 3 septembre 2009 21:04

                        Tiens Claude !!

                        As tu par hasard entendu parler d’une Frau Professor Doktor Annette Schavan  ?


                      • Krokodilo Krokodilo 13 septembre 2009 20:39

                        Claude, j’avais raté ce passage :
                        "Depuis 2000, l’Union Européenne vise à ce que chaque citoyen puisse parler et comprendre deux langues vivantes étrangères.« 
                        Non. Vu la manière dont on s’y prend, aussi bien la France que l’UE, il faut reformuler ainsi : »parler et comprendre deux langues vivantes étrangères, l’anglais et une autre."

                        Quant à la validation des langues, sous les différentes formes que vous détaillez, je trouve que c’est une incroyable usine à gaz, partie d’une volonté européenne pour aboutir en cascade à un embrouillamini dans chaque pays. Une évaluation par les profs de 3e ou de terminale, assortie d’un coup de tampon, suffisait !
                        Reste que vous ne répondez jamais à la question de la liberté de choisir sa ou ses langues étrangères, ou celles de ses enfants, parmi un large éventail de langues...


                      • ASINUS 3 septembre 2009 16:46

                        la liberté des langues !! foutaises
                        quand on entend discourir nos « éduqués » l on se prend a penser que l echec des 50 dernieres années ça n est pas l étude des langues ,mais l étude de
                        l histoire et la culture génerale.
                        Nos doctes intervenants ne voient pas ou pire refusent de voir que ce matraquage cette
                        dogma de l anglais n est qu apprentissage de la langue du servage de l aculturation
                        du grand melting pot liberal et apatride , ce magma informe liquide les particularismes les différences, supprime les nations et dissous les peuples ne reste plus qu un troupeau bélant avalant les slogans consensuels et abrutissants.

                        asinus de moins en moins honteux à votre lecture de son modeste certif



                          • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 17:51

                            Houla ! y en a tant que ça ?
                            « et la mise à disposition par le Kent d’un enseignant étranger. » Soutenons l’économie de la GB !


                          • Hermes Hermes 3 septembre 2009 17:58

                            D’où ce que j’ai dis dans mon premier message cela est normal si le niveau des enseignants français en langue anglaise n’est pas assez performant. Mais si tu veux plus d’infos, tu peux largement demander à ce directeur de collège, comme moi même je l’ai fais.


                          • Hermes Hermes 3 septembre 2009 18:02

                            Les sections internationales existent bel et bien dans d’autres langues et recrutent aussi des profs venant d’allemagne et autres pays divers et variés.

                            Maintenant tu peux largement comprendre pourquoi j’ai moinsé ton article.


                          • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 19:41

                            A vrai dire non, mais c’est pas grave ! Je suis opposé à toutes ces sections bilingues car cela ne résoudra jamais la question de la communication dans l’UE, tout en compliquant terriblement la logistique scolaire, tout en faisant moins de français et en favorisant l’anglais, largement majoritaire - pas de statistiques du ministère...


                          • Hermes Hermes 3 septembre 2009 20:03


                            " Je suis opposé à toutes ces sections bilingues car cela ne résoudra jamais la question de la communication dans l’UE« 

                            Qui a dit que cela résoudrait la communication européenne, cela l’atténue seulement pour certains et dans certains secteurs d’activité ou le bilinguisme voir trilinguisme est fort apprécié. D’autant plus que c’est une chance pour pas mal de gamins.

                             »tout en compliquant terriblement la logistique scolaire,« 

                            pour le peu d’écoles de ce type, au niveau logistique je trouve à faire que c’est plutôt facile

                             » tout en faisant moins de français« 

                            aller sort moi le tableau comparatif prouvant cela, stp

                              »et en favorisant l’anglais, largement majoritaire - pas de statistiques du ministère..."

                            et toi tu a des statistiques qui le prouve ?

                            Moi même, je suis obligé d’admettre que tu DEVIENS anglophobe, tu glisse de plus en plus vers la mauvaise pente. Ce qui n’est pas forcément la meilleur image et posture pour ce que nous défendons.


                          • claude claude 3 septembre 2009 22:35

                            cher krokodilo,

                            comment vous faire comprendre que le bilinguisme est une richesse ?

                            notre horizon ne se limite plus à notre village ou à notre région, voire à notre si beau pays. nous avons des voisins partout dans le monde. nous échangeons continuellement instantanément, grâce au net ou aux satellites...

                            connaitre une 2° langue est un atout, car c’est l’ouverture sur une culture supplémentaire. ce n’est pas une soustraction faite à notre langue, mais une synergie.
                            les personnes bilingues dès l’enfance ont des facilités pour apprendre d’autres langues, car elles en saisissent facilement la musique.

                            quoiqu’il en soit, supprimer le bilinguisme anglais est une utopie, car pour 100 groupes pop, rock, rap, r’and b’ , anglo-saxons, combien de groupes français, allemands, espagnols, italiens... sont adorés par nos chères têtes blondes ?
                            à part les tokio hotel (allemands) aucun n’est capable de rivaliser...

                            le français est l’une des 6 langues officielles des nations unies ; et au nombre des locuteurs la 13° derrière le : 

                            • chinois mandarin
                            • espagnol
                            • anglais
                            • bengali
                            • hindi
                            • portugais
                            • russe
                            • japonais
                            • allemand
                            • chinois wu
                            • javanais
                            • coréen

                            nous ne pouvons pas demander à nos voisins d’apprendre notre langue, sans contrepartie. ce n’est qu’en apprenant à bien manier l’anglais que l’on fera reculer les anglicismes et autres expressions issues de la pseudo culture anglo-saxonne.

                            merci pour cet excellent article sujet à un débat intéressant.


                          • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 23:56

                            Claude,
                            « comment vous faire comprendre que le bilinguisme est une richesse ? »
                            Qui a dit le contraire ? De même que la connaissance de la plomberie, du jardinage ou des maths, il y a toutes sortes de richesses.
                            Et surtout toutes sortes de bilinguismes, à commencer par la langue régionale, qui est relativement vivace dans de nombreuses régions, à laquelle s’ajoute la langue « maternelle » dans les familles issues de l’immigration, voire à plusieurs générations d’écart, ensuite viennent les langues à vocation internationale. Nous ne parlons donc pas d’un seul bilinguisme, mais d’une connaissance de diverses langues à des niveaux extrêmement variables, c’est ça la situation actuelle.
                            Parallèlement, l’école veut imposer des structures lourdes et rigides où il n’y aurait de choix qu’entre anglais, parfois allemand, rarement autre chose, si on peut appeler choix une telle organisation hétéroclite.
                            A mon avis, il faut libérer les langues étrangères de ce carcan structurel rigide et orienté massivement vers l’anglais, notamment par le recours aux technologies de la communication.

                            « nous ne pouvons pas demander à nos voisins d’apprendre notre langue, sans contrepartie. »
                            Si, si, nous apprenons l’anglais depuis des lustres, et en contrepartie, ils ont laissé tomber complètement l’apprentissage des autres langues !
                            L’ouverture aux autres cultures, ils s’en balancent, la langue des voisins européens, ils s’en tapent, seul compte l’influence, le pouvoir, la diffusion de leur langue, je parle of course en général sur le plan national, car il y a toujours des Anglais polyglottes.

                            Pour reprendre votre expression, comment vous faire comprendre que ce n’est pas une question culturelle ni pédagogique, mais une lutte d’influence entre langues, elle-mêmes émanations de puissants courants économiques, scientifiques et politiques ?

                            « ce n’est qu’en apprenant à bien manier l’anglais que l’on fera reculer les anglicismes et autres expressions issues de la pseudo culture anglo-saxonne. »
                            Un peu naïf, non ? En apprenant l’anglais, nous apprenons l’anglais, c’est tout, et nous accélérons le déclin du français, comme les Suédois dont la langue perd son vocabulaire scientifique puisque de nombreuses formations se font en anglais à la fac.
                            Qui veut apprendre le suédois, mis à part quelques expatriés, et encore faut-il qu’ils soient motivés...
                            Demain, si la télé est en VO anglophone, si nos enfants font de l’anglais depuis la maternelle jusqu’aux établissements supérieurs, s’ils sont tous devenus « fluent english », si l’UE est totalement anglophone sur le plan administratif, on se demandera comme pour le suédois : qui peut bien vouloir apprendre le français ? En outre, notre industrie cinématographique se sera cassé la gueule, suivie de près par la chanson francophone et la littérature. Les écrivains indiens écrivent presque tous en anglais !
                            N’oublions pas que dans les conférences entre l’UE et les pays hors-UE, la seule langue encore présente est le français (et encore seulement dans une partie de nos anciennes zones d’influence), et c’est parce que les Français sont parmi les rares à refuser (plus ou moins inconsciemment) à l’anglais son rôle de langue de l’Europe, je veux dire à l’exception de notre gouvernement et de la plupart de nos médias, qui ont fait allégeance à l’anglais.
                            A contrario, l’allemand, langue de travail comme le français, puissance économique majeure de l’UE, première langue européenne par le nombre de locuteurs, n’est malgré tout ça jamais utilisé dans ces circonstances !


                          • Jean-paul 4 septembre 2009 02:41

                            @ krokodilo
                            Tu soutiens avant tout TON econmie en parlant anglais avec tes patients etrangers !!!!


                          • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 18:02

                            "Un élève de lycée a bénéficié en moyenne de 2 000 heures de cours de français dans sa scolarité, contre 2 800 il y a quinze ans. Réformer l’orthographe n’y changera rien."
                            le Figaro, suite au bouquin de De Closets, dont la télé a largement parlé...


                            • Hermes Hermes 3 septembre 2009 18:25

                              Et donc, pas de français en moins :
                               pour deux raisons, ce sont déjà de très bons élèves en français nos petits internationaux et d’autant plus qu’il s’agit d’ajouté 2 heures d’histoire dans une autre langue et d’ajouté 4 heures dans la civilisation, voir mes petits liens. Par de suppressions d’heures de cours de français


                            • Hermes Hermes 3 septembre 2009 18:26

                              « pas de » au lieu de « par de » à lire


                            • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 19:46

                              Je n’ai jamais parlé de suppression d’heures de cours, mais de moins (d’audition) de français ! Un peu de provoc ne fait pas de mal, surtout quand elle est fondée.


                            • Hermes Hermes 3 septembre 2009 20:07

                              kroko : vu que ton message n’était pas très clair, j’ai du improviser la compréhension et pour le reste, stat s’il te plait

                              Et pour harchi : pour une fois que vous êtes compréhensible, cela fait du bien.


                            • Marc Bruxman 3 septembre 2009 19:19

                              Pour une fois que le service public fait une formation qui répond réelement à un besoin et qui aidera la carrière des futrs éléves, on ne devrait pas se plaindre.

                              Vous voulez que le Français redevienne au centre du monde ? Faites de la France une grande nation en créant et innovant. Et pour cela, apprenez l’anglais AVANT.

                              Sçnon ne vous plaignez pas et préparez vous à apprendre le chinois ou à le faire apprendre à vos gosses. On ne sera plus au centre du monde à moins de redevenir les meilleurs, et pour cela, il faut avoir un grand réseau international. Alors prenez pas la tête !


                              • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 19:53

                                Marc Bruxman, effectivement, vous pointez la question centrale qui sous-tend tout ce bazar, celle de la légitimité de l’anglais comme langue internationale « number one ». Quelques filières avec de l’allemand, un zeste de l’italien, un soupçon d’une langue rare et ou d’anglais, voilà l’avenir des sections européennes. Le reste, c’est de l ’habillage pédagogique, du blablabla démago pseudo-culturel. Que la France ne se plaigne pas le jour où l’anglais sera officiialisé comme langue de l’UE, ni l’italie ni l’Allemgane qui ont rendu l’anglais obligatoire au primaire...


                              • Krokodilo Krokodilo 3 septembre 2009 19:59

                                Heu, je suis allé un peu vite pour taper ce message, d’où une certaine confusion, mais le sens général est compréhensible je pense.


                              • Hermes Hermes 3 septembre 2009 20:30

                                Pour les sections, beaucoup d’anglais assez d’allemand et un peu pour tout le reste. Au moins c’est mieux que rien du tout, et de toute façon ces écoles sont pour des enfants ayant déjà un bon niveau général.


                              • Jean-paul 4 septembre 2009 02:44

                                Mais mon cher kroko ,l’anglais est officiallise officieusement .


                              • Arnes Arnes 3 septembre 2009 20:45

                                Plusieurs points de désaccord :

                                plusieurs heures d’anglais par semaine à la place du français, n’est-ce pas une lapalissade que d’y voir un recul du français ?

                                Mon expérience personnelle : épouse anglaise, donc 2 enfants bilingues « de naissance » Je n’ai pas l’impression qu’il y ait une part du cerveau réservé à l’apprentissage des langues où l’apprentissage d’une langue supplementaire se fasse au détriment de l’autre : Mon expérience est que mes enfants ne mélangent pas les langues et au contraire ont plus de facilité pour assimiler d’autre matières : maths, hist/geo quelque soit la langue. Bien entendu, l’apprentissage de toute autre langue se fait très simplement.

                                au cœur de l’école de Jules Ferry

                                Jules Ferry et ses hussards noirs ont imposé le français d’une maniere coercitive au détriment des langues régionales et des dialectes de nos colonies. C’était au 19ieme siecle et au 21eme siecle, c’est l’anglais qui s’impose d’une manière moins coercitive mais toute aussi impérialiste. Tant que vous restez dans votre sphère franchouillarde, vous pouvez pérorer, mais dès que vous voulez un boulot dans la vraie vie, votre anglais franchouillard vous condamne à un poste d’exécution.


                                • pingveno 3 septembre 2009 21:07

                                  « Je n’ai pas l’impression qu’il y ait une part du cerveau réservé à l’apprentissage des langues où l’apprentissage d’une langue supplementaire se fasse au détriment de l’autre »

                                  Hélas il y a justement une zone du cerveau qui s’occupe des langues maternelles (même quand il y en a plusieurs) d’une part, et une autre qui s’occupe des langues étrangères, d’autre part. Vous pouvez sans problème être tri- ou quadrilingue de naissance même quand il s’agit de langues très différentes, français et japonais par exemple. Alors qu’après l’age de six ans environ, toute langue supplémentaire est une langue étrangère et doit donc être apprise à part, même si elle est très proche de l’une des langues maternelles.


                                • johnford johnford 3 septembre 2009 22:26

                                  retour dans l’otan, omniprésence de l’anglais, Attali qui bave sur le nouvel ordre mondial.. on voit bien où on nous mène.


                                  • ASINUS 3 septembre 2009 23:09

                                     « Tant que vous restez dans votre sphère franchouillarde, vous pouvez pérorer, mais dès que vous voulez un boulot dans la vraie vie, votre anglais franchouillard vous condamne à un poste d’exécution. »

                                    hé les serfs le monsieur vous l explique , en plus leur modele de société c est
                                    le summum , viennent de donner l exemple de la plus grande mutualisation des pertes
                                    aprés des années ou ils expliquaient qu il fallait privatiser les bénéfice , yep comme vous dites si bien je suis qu un con de franchouillard mais votre liberalisme il y a beau temps que dickens la décris , je reve et c est pas passé bien loin de voir l orgueuilleuse albion
                                    et sa fille putative us en faillite qu elles crevent toute deux avec leur modele societal dominateur !


                                    • Jean-paul 4 septembre 2009 02:53

                                      Bref les eleves de l’ecole internationale travailleront dans des grandes entreprises multinationales ,et ceux qui ont choisi l’option de kroko d’apprendre l’esperanto et iront pointer a l’ANPE .
                                      Merci kroko diront ils .Et maintenant qu’on parle esperanto ,qu’est qu’on fait ???
                                      Kroko vous expliquera alors que c’etait un projet utopique et que lui meme parle un peu l’anglais pour avoir des clients ,l’economie oblige .


                                      • Krokodilo Krokodilo 4 septembre 2009 09:31

                                        Jean-Paul,
                                        Je parle de diversité linguistique et de liberté, de libre choix des langues.
                                        Pour ce qui est de l’emploi, avec un bon chinois et un anglais médiocre, ou un bon espagnol et un anglais médiocre, vous trouverez sans problème une place dans une multinationale qui vend en Chine ou en Amérique du sud, d’autant plus que ceux qui ont un anglais médiocre le qualifient de moyen sur leur CV. les grandes entreprises ne sont pas aussi bêtes que vous semblez le penser, elles apprécient aussi les profis atypiques, et savent très bien que quelqu’un qui a un bon niveau dans une langue plus rare pourra se perfectionner en anglais ultérieurement. Faire croire aux parents que la filière anglais est l’assurance de faire de leur rejeton un trader multibonus-yacht-paradis fiscaux est un gros mensonge.
                                        En outre, l’anglais étant effectivement étudié par la plupart des élèves, de gré ou de force, il n’est plus discriminant à l’embauche, sauf à justifier d’un vrai excellent niveau, ce qui est rare.
                                        Il s’agit aussi de savoir quelle UE on construit, celle de la GB et des multinationales, ou celle des peuples, mais cet aspect semble peu vous concerner.


                                      • Jean-paul 4 septembre 2009 13:41

                                        Mais celle des peuples avec l’anglais comme langue commune .


                                        • Krokodilo Krokodilo 13 septembre 2009 20:29

                                          Alors, qu’on le dise officiellement ! Assez d’hypocrisie et de grandiloquents alibis pédago-culturels.


                                        • Christoff_M Christoff_M 5 septembre 2009 07:20

                                          mr de Closets serait il mandaté par mister Sarkozy pour absolument « moderniser » le français...

                                          son livre sur l’orthographe a un relan de chiottes et ressemble tout à fait aux plans de com bidons de ce gouvernement aux méthodes nauséabondes....

                                          qui paye les Lagarde, Bauer, Borloo, Darcos, et cie pour détruire la culture française, et anéantir ce qui reste d’esprit critique pour faire de ce pays un satellite des états unis...

                                          le procès contre Airbus est édifiant, la liqidation de Mollex n’est pas mal non plus... on voudrait saborder notre beau pays qu’on ne s’y prendrait pas mieux !!


                                          • Christoff_M Christoff_M 5 septembre 2009 07:33

                                            quant aux réformes sur l’éducation, elles ont aboutit à force d’incohérence à l’école française actuelle...

                                            les memes méthodes appliquées par les memes « grands cerveaux » sont en train de détruire nos transports et bientot des sociétés comme EDF et nos hopitaux considérés il y a peu comme des références ailleurs...

                                            je ne parle pas d’Airbus boite phare lorsqu’elle était française devenue un consortium mou européen... visiblement monsieur Sarkozy travaille à un plan mondial mais surement pas pour la France ou les français, l’emploi est encore un témoin flagrant de la dégradation mécanique et voulue engagée par ce gouvernement !!

                                            on se demande meme si en enlevant ces collaborteurs de plan com de pacotille, et en ne faisant rien cela ne mettrait pas moins en danger le pays et cela ne nous entrainerait pas vers un hyperdéficit, non justifié, vu les résultats douteux, comme dans l’éducation...

                                            j’enquète pour un organisme privé et je suis bien placé pour voir des dépenses somptuaires engagées avec une incohérence totale au niveau du terrain, et un terrible manque de bon sens !! enfin des gens au dernier echelon complètement coupés de leurs hierarchie, d’ou des demandes d’enquetes et de sondages à n’en plus finir, des premiers échelons, livrés à eux memes, avec des consignes fluctuantes, comme les lois de ce gouvernement, sans queue ni tete !!


                                          • Christoff_M Christoff_M 5 septembre 2009 07:45

                                            dernier avatar des stats ont montré que les français étaient mauvais en langue résultat on gonfle le programme des petits écoliers, alors qu’on leur a massacré l’apprentissage du français !!
                                            résultat un peu partout, vous avez des gens en 3ème incapables d’écrire et encore plus mauvais que nos générations en langue !!

                                            on voudrait faire un pays sous developpé avec une masse de basse classe pour alimenter les futures usines de la mondialisation, qu’on ne s’y prendrait pas mieux !!

                                            avec la génération d’illetrés, profilés internet bas de casse qui se profile, attention ax lendemains qui déchantent, une génération à qui on promet le progrès uber alles, et qui n’aura pas les moyens ni intellectuels, ni financier, de se payer la consommation de leurs parents, élevés dans du coton, le retour sur la terre ferme, va faire mal au cul, à certains enfants bénis du pseudo progrès...

                                            le chomage massif qui se profile chez les jeunes n’est qu’un début, et personne n’a le courage (mot difficile en France) de mettre le doigt sur le niveau zéro des gens qui sortent du système scolaire français actuel au bac... ah j’oubliais pas de critiques chez les gnangnans actuels sinon il faut appeler la cellule psychologique !!


                                          • Stéphane Veyret Stéphane Veyret 17 septembre 2009 20:56

                                            Dans mon enfance, j’ai été au Lycée International Stendhal, à Grenoble. Comme à Daunou, la sélection était très rude pour entrer dans une classe internationale. Les petits francophones étaient triés sur le volet. Par contre, pour les anglophones, tous ceux qui étaient sur place étaient acceptés (il y a de grands pôles scientifiques attirant les étrangers à Grenoble). Résultat, les francophones étaient systématiquement en tête de classe et les étrangers complètement largués. Visiblement, ils ont l’intention de refaire la même bêtise.

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