Nos pieds nickelés Banquiers bien malins, forts de cet avantage monopolistique conféré à la monnaie officielle de l’île, et de ces règles accordées via un accord avec le gouvernement de l’île (et non expliqué aux citoyens qui de toute façon ne comprendraient pas l’économie, c’est bien trop complexe), proposent alors à l’Etat de lui prêter 1000 de monnaie à un taux d’ami, disons 5%/an, et pour faire simple sur 20 ans.
Ce qui fait que nos amis Banquiers sont, dès l’octroi du prêt initial, et par simple effet décisionnaire de création monétaire centralisée par le crédit, possesseurs de la totalité de la monnaie de l’île, qu’ils peuvent selon leur bon vouloir augmenter ou diminuer par octroi, ou pas, de nouvelle monnaie, et toujours à leur avantage. Chaque année, sans fournir aucun autre travail que la gestion des comptes monétaires, une simple manipulation de chiffres, ils ont mainmise sur tous les échanges économiques, qui de plus peuvent être totalement tracés par eux mêmes qui possèdent une vision totale sur les comptes et donc les transferts monétaires.
Dans l’hypothèse où la Banque attend simplement le remboursement de son prêt, voici la situation finale de la mascarade :
Evidemment ça pète avant, parce que vous imaginez bien que le peuple n’attend pas d’avoir zéro pris par l’Etat pour rembourser son crédit pour s’apercevoir que tout va mal, que les prix s’effondrent depuis des années, que créer une entreprise est voué à l’échec non par manque de clients, mais par absence de monnaie, par de moins en moins de monnaie chaque année, etc etc etc... On peut imaginer alors révolutions, guerres, saccages, pillages, et autres joyeusetés qui jalonnent "l’histoire de la monnaie" à laquelle l’Histoire politico sociétale est totalement assujettie.
Voici l’évolution de la masse monétaire dans ce premier cas :
Evidemment le gouvernement et les banques, complices (enfin le gouvernement plutôt benêt que réellement complice, plutôt animal domestique de maître que négociateur...), ne laissent pas s’effondrer le système au final, au moment de la "crise de la dette souveraine" totalement irremboursable par construction, les banquiers, bons princes munis de leur 1100 de monnaie durement acquis (pensez, quel travail, attendre 20 ans pour tout rafler, c’est pas à la portée de tout le monde une telle patience, c’est bien mérité !), offrent aux Etats de leur reprêter ce qu’il faut pour continuer, et ça donne pour notre île, par exemple ceci :
Vous comprendrez alors que les "cycles" économiques ne sont en fait que ces cycles monétaires, et que ces cycles loin d’être imprévisibles, sont au contraire totalement connus et manipulés par ceux qui en contrôlent la monnaie.
Faites vos jeux, rien ne va plus... Noir Impair et Passe ! Qui veut jouer contre la Banque ?