• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > Retraités gênants

Retraités gênants

Depuis 1910, sous la pression du syndicat CGT, le principe d’une retraite ouvrière et paysanne existe. Fortement contestée par le patronat de l’époque, elle finit par prendre racine sous la forme de retraite par capitalisation. C’est en 1941 que la retraite prend la forme de retraite par répartition. C’est en 1945, après la libération, que la retraite par répartition est intégrée à la sécurité sociale.

 Mais patronat et grande bourgeoisie n’ont eu de cesse que de lui porter des coups estimant que des travailleurs qui ne sont plus en mesure d’assurer de la productivité ne servent plus à rien et de ce fait leur coûtent trop cher.

 Déjà en 1910 les patrons estimaient que créer une caisse de retraite c’était encourager les paresseux !! De nos jours le MEDEF caresse l’espoir de faire reculer l’âge de la retraite et d’augmenter la durée des cotisations. De la même manière le patronat fait tout pour substituer à la retraite par répartition la retraite par capitalisation. Là encore revenir à l’époque médiévale, où les seigneurs exploitaient la glèbe, les arrangerait bien.

 OUI des mesures doivent être prises, mais pas en appauvrissant les retraités. Toute leur vie de labeur a servit à enrichir les magnats de l’industrie. Souvent aux dépens de leur santé, de leur vie, de leur famille. Ces esclaves des temps modernes on contribué à l’enrichissement de ces spéculateurs de la finance. Il serait bon de prendre en considération la pénibilité du travail, les années d’expositions à des produits dangereux, aux conditions de travail pénibles et parfois même dangereuses. De tenir compte du devenir de ces retraités qui parfois ne peuvent même pas subvenir à leurs besoins. D’ouvrir des maisons de retraite accessibles à tous et pas seulement aux plus fortunés.

 Dans notre pays les inégalités tout comme le reste font légions : Un retraité cadre gagnera l’équivalant de 3 fois plus qu’un ouvrier. La moyenne de vie pour les ouvriers est de 77ans et un cadre 84 ans.

 Mais nous pouvons aussi parler des grosses fortunes professionnelles en France 

 Bernard Arnault  21.2 milliards d’euros soit l’équivalent de 1 580 203 SMIC

 Gerard Mulliez  18.0   1 341 682

 Bertrand Puech  17.4   1 296 959

 Liliane Bettencourt 15.3   1 140 429 

 Si l’état a besoin d’argent, alors qu’il taxe ce qui en ont et pas les retraités ; qu’il sanctionne les patrons voyous, et les Français qui expatrient leurs capitaux à l’étranger.

Bref que ce gouvernement mette en application ses promesses électorales à savoir faire payer les riches pour aider les plus démunis.

 Quant aux Syndicats signataires et complices de ces mascarades, laissons leur la responsabilité de leurs actes l’histoire en tiendra compte. Tôt ou tard ils devront en répondre devant le peuple.


Moyenne des avis sur cet article :  4.62/5   (21 votes)




Réagissez à l'article

20 réactions à cet article    


  • devphil30 devphil30 15 mars 2013 09:37

    Les syndicats sont subventionnés par des aides publiques et aussi des aides d’autres provenance , sont ils alors les plus à même de nous représenter ? 


    Philippe 

    • lulupipistrelle 15 mars 2013 11:53

      Et en plus vous ne dites mot du taux de syndicalisation (5-6% ?), ni de son origine : est-il normal que ce soit un syndicalisme de fonctionnaires qui gèrent les retraites du privé ? 


    • taktak 15 mars 2013 12:12

      La critique est facile l’engagement compliqué.

      Vous trouvez que les syndicats défendent mal les travailleurs :

      1°) mettre dans le même sac CGT et FO ou SUD avec l’UNSA CGC ou CFDT c’est faire preuve d’une mauvaise foi redoutable

      2°) Pour influer sur un syndicat, rien de compliqué. il suffit de se syndiquer.

      3°) Les rapports sur le financement des syndicats ont été bloqué non par la CGT ou FO mais bien par les « syndicats » patronaux et la CFDT....


    • lulupipistrelle 15 mars 2013 12:33

      Il suffit de se syndiquer ? comme autrefois on devait adhérer à une guilde ou une corporation ? Merci de cet aveu de régression complète des Droits et Libertés dans ce pays. 

      Désolée, moi je ne marche pas. Je n’aurai aucune retraite non plus, c’est dire si mon opposition n’est pas opportuniste. Je ne me reconnais absolument pas dans ce système et j’agis en conséquence. 

    • taktak 15 mars 2013 13:45

      Quand on refuse de s’engager pour une cause commune, et que l’on se réfugie dans l’individualisme et le « moi je », la critique ressemble furieusement à une pleurnichade inutile.


    • lulupipistrelle 15 mars 2013 14:04

      Pleurnichade ? mais c’est vous qui passez votre temps à jouer les calimero... 

      Oh lala, ils sont trop méchants, ils allongent le temps de cotisations... Oh lala ils vont geler les retraites... Oh lala il n’ y aura pas assez d’actifs pour faire vivre tous les retraités... à commencer pas mes mômes, qui iraont bosser ailleurs et qui ne seront pas là pour vous servir la soupe. 

      Je m’engage si je veux , avec qui je veux et sûrement pas pour maintenir un état de sujétion perpétuelle. 

    • TSS 15 mars 2013 18:27

      Et en plus vous ne dites mot du taux de syndicalisation (5-6% ?),

      Parlons du taux d’adhésion aux partis politiques et de leur représentativité... !!


    • lulupipistrelle 15 mars 2013 19:44

      @TSS Alors là bravo... Les syndicats et les partis ont confisqué à leur profit exclusif la chose publique... Et le plus marrant c’est qu’ils ne comprennent pas qu’on se rebiffe. 


    • Robert GIL ROBERT GIL 15 mars 2013 10:48

      pour le moment dans cette guerre larvée, on est en train d’en prendre plein la gueule...

      voir : LE TRIOMPHE DES RICHES


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mars 2013 12:00

        ces esclaves des temps modernes.....


        rien , rien , absolument rien ne vous oblige de travailler pour qui que ce soit .



        • lulupipistrelle 15 mars 2013 12:34

          Exactement. 


        • TSS 15 mars 2013 18:31

          rien , rien , absolument rien ne vous oblige de travailler pour qui que ce soit .

          Et on se fait sa retraite soi même ! mais on est bien content quand même que l’état pique 

           de l’argent du régime général pour arrondir son petit pécule... !!


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mars 2013 18:50

          au boulot à 14 ans j’ ai cotisé 44 ans et demi pour 990 euros de retraite , 

          de nuit comme boulot au début , par temps les temps au marché ensuite .

          Dire que l’ on pique au régime général dans ces conditions ...

        • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mars 2013 13:01

          en réalité on est son son propre esclave en racontant des craques qui feront juste plaisir

          à ceux qui aiment la douce musique bla bla bla qui à leur tour sont esclaves de leurs idiotlogies foireuses .



          • spartacus spartacus 15 mars 2013 15:31

            Le système par répartition est proche de ce qu’on appelle la pyramide de Ponzy, où le revenu est basé sur le « recrutement » de nouvelles personnes, et non sur la constitution de droits réels : on offre une retraite produit future (la future pension de retraite), qui n’est en fait qu’une simple promesse.

            Ce revenu futur n’est pas officiellement garanti sur son montant et sa valeur est constamment révisable. Ce système sacrifie l’avenir au nom de l’immédiat, au nom d’une soi-disant solidarité intergénérationnelle (alors que la « solidarité » est une action volontaire par définition qui n’existe plus lorsqu’elle est rendue obligatoire). Il ne peut fonctionner que si la coercission étatique s’applique et oblige tout le monde à cotiser (c’est la fonction, dans un certain nombre de pays, des institutions de « sécurité sociale »).

            Les « solutions » étatiques au phénomène de transition démographique et de vieillissement de la population consistent à diminuer le montant des retraites, augmenter les cotisations ou obliger les salariés à travailler toujours plus longtemps : les victimes sont tantôt les actifs, tantôt les retraités, souvent les deux.

            De plus, la gestion des retraites tend à être discriminatoire en France, les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite et les fonctionnaires étant avantagés par rapport aux actifs du secteur privé.

            Une autre injustice tient au fait qu’avec la répartition, celui qui décède avant sa retraite a cotisé pour rien, ses héritiers n’obtenant rien.

            L’injustice fondamentale, qui remonte à la mise en place du système par répartition, est que la première génération de retraités qui a bénéficié du système n’a jamais cotisé.

            Cette « dette cachée », perpétuée par le système, empêche aujourd’hui un passage brutal de la répartition à la capitalisation (le passage, dans le sens inverse, de la capitalisation à la répartition est très facile, et les gouvernements ne se sont jamais privés de mettre en œuvre cette action confiscatoire et de détruire les systèmes individuels qui existaient déjà).

            On pourrait dire que la spoliation des générations suivantes a été installée dès le début, permettant alors aux politiciens promoteurs du système d’empocher leurs profits sur le marché politique.

            Afin de corriger ou d’atténuer ce passage « brutal » de la répartition à la capitalisation, il convient de dire que ce passage peut être réalisé et qu’une méthodologie traduisant cette évolution existe et a été appliquée. En effet, des procédures et des élargissements progressifs à toute la population ont été menées, non en France, mais au Chili, dans le cadre de la libéralisation et de la Privatisation de l’Economie, lorsque, entre 1978 et 1980,José Pinerai était Ministre du Travail et des Retraites.

            La seule issue est un passage progressif de la répartition à la capitalisation, avec à terme la suppression de l’obligation de cotiser à un organisme de retraite étatique ou pseudo-étatique.

            Une obligation d’épargner pour sa propre retraite devrait être maintenue, tout en permettant aux actifs de choisir leur mode d’épargne ou de cotisation. En France, l’abrogation du monopole de la sécurité sociale permettrait à des organismes de retraite concurrents de propose différentes solutions, permettant un choix libre et responsable des individus.

            Les cotisations retraite obligatoires constituent tant une spoliation et une déresponsabilisation des individus, qui s’apparente à un paternalisme méprisant ("si on les laisse faire ce qu’ils veulent, ils vont dépenser tout leur revenu et n’épargneront pas pour leurs vieux jours"), les mêmes individus étant cependant jugés assez responsables pour pouvoir voter et influer ainsi sur l’évolution de leur pays.

            Par conséquent, les personnes doivent retrouver une liberté de choix totale, ce qui signifie qu’on les laisse préparer leur retraite comme elles l’entendent.

            Une mauvaise solution serait de décréter que la gestion des retraites soit confiée à l’entreprise dans laquelle travaillent les salariés, celle-ci pouvant alors avoir tendance à placer le fonds de retraite des personnels dans ses propres actions, ce qui engendre un risque énorme pour les salariés concernés (perte à la fois de son emploi et de son épargne en cas de faillite : voir le scandale du fonds de retraite Enron en 2001 aux USA. Les moyens éprouvés d’investir à long terme, en diversifiant le risque, ne manquent pas et permettent de se passer avantageusement des « services » de l’État, ou, si on est salarié, des services très « intéressés » de son propre employeur.

            Les opposants à la capitalisation soulignent le risque plus élevé de ce type de système (le cas d’Enron est toujours cité), en oubliant que la sécurité des placements s’obtient par la diversification (alors que pour Enron le fonds de pension de l’entreprise était investi uniquement en actions Enron).

            Il n’y a aucune raison valable de confier la gestion de sa retraite à son employeur ou à un fonds de pension unique, il est capital que la liberté de choix et de gestion appartienne à chacun.

            L’offre peut être très large, qu’elle soit à but lucratif ou non : assurances, organismes financiers, mutuelles, associations, etc., sans compter la solidarité familiale, qui a toujours été historiquement la vraie solidarité intergénérationnelle (par le don, l’héritage, la mise en commun).

            Dans les cas de retraite de capitalisation problématiques constatés par le passé, il est trop facile d’accuser le « marché » quand justement ce marché n’a pas pu fonctionner librement du fait de contraintes étatiques particulières


            • Dzan 15 mars 2013 16:01

              Vous voulez vomir ?
              Lisez « L’oligarchie des incapables » Ed Albin Michel
              Du fric, il y en a à foison, mais pour certains.
              Des réformes de l’Etat ? Il n’y en aura jamais , car dans le milieu politico/financier c’est « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ».


              • lulupipistrelle 15 mars 2013 16:33

                J’ai bien envie de vous croire... je vais acheter le bouquin, merci pour le tuyau. 


              • kalagan75 15 mars 2013 17:09

                je suis d’accord avec toi, je veux et j’exige la retraite à 50 ans ! de toute façon, ce sont mes enfants qui paieront la note et quand l’heure de la retraite pour eux aura sonné, que le système se sera malheureusement écroulé, ils pourront toujours gueuler après moi ; j’aurai six pieds sous terre ...


                • TSS 15 mars 2013 18:36

                  « Il faudrait que les retraités songent à ne pas vivre trop vieux pour alléger le fardeau des

                   retraites »

                  Ce sont les paroles du 1er ministre japonais,j’espère que c’était de l’humour... !!


                  • Libertad14 Libertad14 30 mars 2013 08:46

                    En parcourant les réactions ci dessus , il est assez décevant de constater combien parfois la parlotte devient un somnifère . soyons clairs : nous avons des riches et des pauvres, riches grâce aux pauvres. Il serait bon de revenir sur le rôle de l’exploitation capitaliste dans notre société . Au nom de la rentabilité, au nom des bénéfices colossaux réalisés par les grandes firmes nationales et internationales, par les banques, l’évolution d’une société moderne a été sacrifiée. Si dans le peuple certains vivent assez bien, la grande majorité souffre . Combien aujourd’hui sont handicapés, combien sont morts à cause de mauvaises conditions de travail ?. Il suffit d’énumérer la liste des maladies professionnelles reconnues et financées par la sécurité sociale. Pour couronner le tout, ces grosses entreprises ferment les ateliers chez nous et vont a l’étranger exploiter d’autres gens plus pauvres et moins protégés socialement. Ils vont dans des pays ou la réglementation sur la sécurité de la santé n’existe pas. Ce sont ces pratiques qui ruinent notre économie. De moins en moins d’emplois donc moins de cotisations à nos organismes sociaux qui malgré tout doivent continuer à financer nos retraites, nos pensions d’invalidité et nos chômeurs en augmentation constante. Bien évidemment, cette situation a des répercussions aussi sur la trésorerie de notre pays . La pauvreté ralentie la consommation et pénalise les petites et moyennes entreprises. Alors tout ce que le gouvernement propose c’est d’imposer les retraités. Ce sont les vrais responsables qu’il faut sanctionner ceux qui au nom de la rentabilité ruinent notre économie. Nationaliser les banques, nationaliser ces multinationales qui pratiquent les licenciement boursiers et arrêter de faire payer ceux qui n’arrivent pas a finir leur fin de mois .

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Libertad14

Libertad14
Voir ses articles







Palmarès