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Routes : moins d’automobilistes tués, mais plus de piétons écrasés en 2005 !

4975 personnes sont mortes sur les routes de France en 2005, d’après les chiffres du ministère des Transports publiés début juin. Le nombre de morts diminue, mais mieux vaut être dans sa voiture qu’à l’extérieur...

Jusqu’à maintenant, la manière de compter les morts de la route en France était un peu bizarre. On n’incluait en effet que les blessés morts dans les six jours après leur accident ! Cette règle a été désormais changée à la demande de l’Europe car la plupart des pays européens comptent les personnes décédées jusqu’à cent jours après leur accident et des suites de celui-ci. Ce qui est bien plus logique. Alors, si on prend cette nouvelle façon de compter, ce n’est plus 4975 tués qu’il y a eu sur le routes de France en 2005, mais 5318. Près de 350 de plus quand même, mais ce chiffre reste le meilleur depuis bien longtemps. Les routes de France sont plus sûres, et c’est tant mieux.

50 km/h en ville ?
Plus sûres, encore faut-il y regarder de plus près. Ce sont surtout les gens à l’intérieur de voitures, les chauffeurs, les passagers, qui meurent moins. Moins 10% l’année dernière. Mais quand on n’est pas dans une voiture, là, mieux vaut faire gaffe à ses os. Les piétons trinquent particulièrement, avec une hausse de 8 % de morts en 2005 ! Les deux roues trinquent également, mais dans une moindre mesure. La sécurité augmente donc, mais pas en agglomération, pas pour les piétons, ni pour les deux roues.

Je n’en suis pas très surpris quand je vois à quelle allure passent certains automobilistes devant chez moi, alors même que j’habite en ville et que c’est limité à 50 km/h. Comme si, une fois doté d’un moteur, il fallait aller le plus vite possible d’un point à un autre sans se soucier d’autrui, de la sécurité, du bruit, ni de l’impact sur l’environnement, car quand on roule tranquillement, on pollue moins. Et aller vite pour quoi faire ? Pour aller regarder la télé à la maison ?

A Vannes (Morbihan) des radars mobiles ont été installés en ville depuis la fin du mois de mai. Ils changent de rue chaque jour, mais leur emplacement est indiqué dans la presse régionale. Et d’après la police, la vitesse moyenne a baissé. Quand il y a un risque d’être puni, nous allons moins vite, c’est ainsi. Le civisme routier ne nous vient pas toujours naturellement.

Mieux aménager les rues
Mais il y a d’autres façons de ralentir la circulation, moins punitives, notamment en rétablissant les priorités à droite, en installant des ronds-points, des chicanes, des places de parking, en réduisant la largeur de la rue, en élargissant les trottoirs, en aménageant des pistes cyclables isolées des voitures, en plantant des arbres au milieu de la chaussée. Le but : contraindre l’automobiliste à ralentir par l’aménagement même de la rue. Car la vitesse est un danger public, en agglomération comme en campagne mais, en ville, elle est aussi une atteinte à la libre circulation des personnes et à la convivialité urbaine.

J’ai été supris en lisant les chiffres du ministère des Transports : les routes nationales bretonnes sont parmi les plus sûres de France, mais c’est moins le cas des départementales bretonnes. Et s’il y a plus d’accidents liés à l’alcool en Bretagne que dans la moyenne des autres régions françaises, il y a moins de tués par défaut de port de la ceinture. Les chiffres indiquent que les départements les pires en matière de tués sur la route sont la Haute-Corse, la Corse du Sud, le Gers et le Tarn-et-Garonne. Quant aux plus sûrs, ce sont les Hauts-de-Seine, le Val d’Oise, le Rhône et l’Essonne.

Des voitures ou des tanks ?
Il y a donc des progrès à faire, vis-à-vis des piétons comme des deux roues. Or l’on construit de plus en plus des voitures qui, si elles sont plus sûres pour leurs occupants, sont plus dangereuses pour les personnes extérieures. Garez vos abattis, piétons, certains pare-chocs peuvent vous fracasser, non plus la rotule, mais le bassin, car ils sont situés plus haut et sont plus durs qu’auparavant. C’est vrai pour les 4x4 mais aussi pour certains véhicules "normaux"... Chacun dans son tank donc, et tant pis pour les piétons, ces êtres bizarres qui ont la drôle d’idée de marcher, de ne pas polluer, de ne pas faire de bruit (ou si peu) ; qui peuvent faire quelques centaines de mètres pour aller acheter leur pain et tout ça, sans même une carapace protectrice autour d’eux. Bizarres vraiment, ces piétons, qui prennent le risque de finir écrasés comme des hérissons.

Piétons, une espèce en voie de disparition ?


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13 réactions à cet article    


  • moniroje (---.---.246.62) 22 juin 2006 12:19

    Cette réflexion sur les accidents de la route m’amène à proposer des solutions pour plus de sécurité :

    1°) si les piétons trinquent, c’est que on apprend moins dans les auto-écoles à les respecter. « De mon temps », désolé pour cela mais oui, ya longtemps que je l’ai eu, ce permis, on apprenait aux automobilistes que accidenter un piéton, ça pouvait ruiner votre vie ; même un piéton hors des voies piétonnes car le conducteur devait être maître de son véhicule.

    2°) devant chez moi, en banlieue parisienne, une rue était parfois source de nuisance sonore et de danger : hurlement de moteur, crissements de pneus au croisement de rues ; parfois un motard passait dressé sur sa monture cabrée sur une roue. Depuis un an, tout à changé !! La municipalité a mis un dos d’âne devant la sortie de l’école ; et comme cela n’empêchait pas les voitures à accélerer ensuite pour dépasser largement les 50 à l’heure, quelques mois après, hop, un second dos d’âne à cent mètres du premier. Depuis, miracle, la quiétude règne sur le quartier ; avec ma voiture, je passe les dos-dâne sans trop de gêne ; c’est gênant quand je suis en terrain inconnu, que j’ai pas vu ou vu trop tard un dos d’âne et que j’y passe un peu trop vite : là, ça secoue vilain et bonjour les amortisseurs ! et je fais attention : but atteint.

    3°) les feux rouges : certains feux rouges ne sont pas très respectés. Et là, pareil, dans ma tendre jeunesse où glandaient des policiers aux carrefours, il faisait pas bon du tout de passer à l’orange-rouge ; aujourd’hui, je connais un rond-point où le rouge est violé même quelques secondes après et cela par des habitués de ce lieu et non par des étourdis. Alors, vivement que l’Etat mette des flashs pour prendre sur le fait ces dangereux chauffeurs et les punir par leur porte-feuille. Quand je vois les 2000 morts de moins par an que les radars économisent,merci St Sarko, cette fois-ci j’espère que l’Etat agira de même pour d’autres fautes de conduite, puisque l’éducation ne nous suffit pas.

    Par contre, pour les voitures, je ne suis pas d’accord avec vous : elles sont étudiées pour les chocs de piéton bien plus qu’avant. J’ai été culbuté par une voiture à faire un soleil avant de tomber sur son capot et son pare-brise (le chauffeur ne m’avait pas vu ! de jour, sur le trottoir, devant l’entrée d’une société) : abasourdi mais intact ! ce n’est pas la voiture qui est à incriminer mais le chauffeur qui ne m’avait point vu !!! faut le faire !!!

    Quant aux 4x4, on leur impose maintenant des pare-chocs en plastique ou revêtus de caoutchouc et ils ne sont pas plus dangereux qu’un autobus ; alors cessons de baver contre ces voitures achetées pour la frime et pour leur solidité et qu’on se payerait bien si on avait des sous.


    • moniroje (---.---.246.62) 22 juin 2006 15:27

      Merci Sébastien de me rassurer. Je n’en avais pas l’impression : lorsque je traverse à un passage piéton, il est parfois des voitures qui font mine d’accélérer pour me dire :« Pousse-toi de là, j’arrive » et des visages de chauffeurs courroucés d’avoir eu à ralentir. Heureusement, il y a aussi les autres...

      De ce que dit Kinder, je pense que le problème est surtout l’éducation à apporter aux gens. On le fait par des spots télé au sujet des accidents mortels et avec le temps, le message entrera dans nos caboches. Il faudrait aussi le faire pour l’usage de la voiture. Tiens, une voisine à qui je demandais si elle était allé à pied au centre commercial qui est à 500 mètres de chez nous et qui me répondit : « Hein ?? pas envie d’être prise pour une conne ! »

      La voiture est un énorme progrès dont nous profitons chacun : pour faire nos courses, pour amener nos enfants à l’école, pour aller au travail ; pour les vieux et j’en passe... et il serait rétrograde de l’interdire dans les centre-villes ; quand c’est le cas, on file au centre commercial où on peut garer sa toto et acheter tout ce qu’on veut, autant qu’au centre-ville ; qui, du coup, fait grise mine.

      Je pense qu’il faudrait en réduire sa circulation en proposant d’autres alternatives : elles existent et nous les utilisons : parce que elles nous reviennent moins cher : alors qu’elles soient moins chères encore. Parce que elles sont plus pratiques : alors améliorons encore ce côté pratique : par exemple en augmentant la fréquence de passage des autobus (combien de fois, faute d’avoir manqué de justesse un bus, il m’a fallu attendre 20 minutes sinon plus, le suivant !) Trouvons des idées nouvelles : nos transports en commun sont des idées du 19 ième siècle !!! exemple qui me vient à l’esprit : remplacer dans Paris les couloirs pour bus par des tapis roulants ; ça ne coûterait pas plus cher que ce que a coûté le creusement d’une ligne de métro. Et puis, améliorons la qualité de nos transports : que cesse ces wagons malodorants où nous sommes compressés comme du bétail à l’abattoir, nous promettant de préférer le confort douillet de nos chères voitures coincées dans un périph.


    • Kinder (---.---.129.245) 22 juin 2006 13:20

      Peut-être faudrait-il aussi s’interroger sur la nécessité des voitures en ville, ou pour le moins en centre-ville.

      Les inconvénients sont connus (pollution, nuisances sonores parfois insupportables) mais pensons également à la place que prennent ces chers engins (pour les faire rouler, les garer, les réparer...), au coût des aménagements urbains, de leur entretien...

      Tout le monde s’accorde pour dire qu’un centre-ville piétonnier est très agréable ; le problème surgit quand il s’agit d’abandonner SA voiture pour, comble d’horreur, se mêler à ses concitoyens dans les transports en communs...


      • (---.---.145.35) 22 juin 2006 13:48

        mais ca bien sur les Jt en parlerons pas, ca nuierait a l’action de ce cher sarko...


        • sebastien (---.---.213.88) 22 juin 2006 14:46

          En réponse à moniroje :

          Concernant votre première remarque, je me permets de vous signaler que vous vous trompez : les auto-écoles font bien prendre en compte, aux apprentis, la présence des piétons sur la chaussée et l’impotance de les respecter. De plus, les nouvelles règles du permis à points sont intransigeantes, 4 points en moins pour un refus de priorité à un piéton, sur un permis qui n’en compte que 6, cela fait réfléchir... Peut etre qu’à votre époque, le parc automobile et le « mobilier » urbain étant moindre, le piéton était d’une visibilité évidente.

          Cordialement


          • Goldy Goldy 22 juin 2006 15:53

            Je suis pieton uniquement et c’est vrai cette tendance qu’on les autombiliste à accellerer dès qu’un pieton se trouve devant eux, le jeux semblerait être de passer au plus près sans le toucher, et que si ils jugent avoir la légitimité d’être prioritaire, ils vous rouleront dessus sans aucune vergogne, un coup de klaxon est tellement moins fatigant d’une pression sur le frein.


            • incongenitotor (---.---.31.16) 22 juin 2006 19:00

              Lorsque je lis ce genre de truc aujourd’hui, ça me fait marrer.

              J’ai eu la chance et le bonheur de connaître les routes Françaises sans les limitations de vitesse et ayant fait des rallyes je conduisait très tres vite sur les routes de montagne la nuit, mais pas en ville ni en plein jour sur des routes a grande circulation.

              En 38 ans de permis je n’ai jamais ni blessé et encore moins tué qui que ce soit et il ne m’est jamais arrivé de foncer sur un piéton ni de le frôler, cela étant la plus part des piétons oublient souvent qu’ils ne sont bien souvent que des automobilistes qui on trouvé une place pour se garer et certains comportements pietonesques sont aussi tres souvent aussi stupides que provoquants...

              Mais tout ça n’a rien à voir avec les limitations de vitesse.

              Je ne rentrerais pas dans ce débat ça ne m’intéresse pas.

              D’ailleurs, ça m’intéresse si peu que j’ai quitté le France, ou je ne serai plus la vache a lait victime des « lobbies intégristes », du coup, plus d’assurance, plus de voitures, plus de vignette, plus de PV et plus de limitations de quelque sorte que ce soit.

              J’habite dans un merveilleux pays ou tout cela n’existe pas, depuis 15 ans je ne contribue plus a rien en France, puis que je n’y vis définitivement plus et qu’est ce que j’économise comme pognon que j’utilise a d’autres fins.

              J’ai déchiré mon permis Français et je l’ai jeté aux quatre vents dans l’Océan Indien, j’ai même plus de chauffage, je suis tout bronzé, j’ai même arrêté de vieillir...

              Hé les gars, vous devriez voyager un peu plus, vous comprendriez la futilité de toutes ces conneries dans lesquelles vous vous êtes enfermés.

              Vous faites moins de 5000 morts sur les routes !!

              Combien en plus de Cancers et de toutes les autres merdes, sans parler des suicides ?!?!?!?!

              Allez !! A Tchao bonsoir !!!


              • Gnole (---.---.192.187) 22 juin 2006 19:27

                Je plaind ton pays d’accueil :P


              • Thucydide (---.---.101.8) 22 juin 2006 19:06

                Je ne suis pas un inconditionnel des voitures en centre-ville, loin de là. J’aime bien me déplacer à pied pour de petits trajets sans voir les trottoirs encombrés par des gens qui sortent leur tank pour aller acheter leur baguette. Par contre, j’estime que là où il est prévu qu’elles roulent, elles doivent pouvoir rouler.

                Or que constate-t-on depuis quelques années ? Plus on fait ralentir les voitures par divers procédés (dont certains sont souvent abusifs), moins les piétons perçoivent le danger et plus ils « s’oublient » et traversent en toutes circonstances. Pourtant, il existe des règles de cohabitation, et le civisme consiste à les respecter, qu’on soit automobiliste, certes, mais piéton, AUSSI. Avec la pression qu’on leur met, les automobilistes tendent à se calmer, tandis que les piétons prennent toujours plus d’assurance. Il est de plus en plus fréquent de les voir forcer le passage sans ressentir l’opprobre consensuel et général qui pèse sur l’automobiliste, cet affreux. En l’occurrence, sans vouloir excuser les automobilistes qui forcent le passage, il faut admettre que l’intimidation vient souvent du piéton vers l’automobiliste. Je sais, ça va faire hurler, et pourtant, ne voyez-vous pas régulièrement des piétons s’engager sur le passage -ou en dehors- et réussir à faire piler l’automobiliste, dont c’est pourtant le tour de passer d’après le signal lumineux ? Mieux encore : les mères de familles qui avancent benoîtement leur poussette sur la chaussée dans le même but inconscient. Normal, elles ne réalisent pas le danger, bien en sécurité sur leur trottoir, tandis que leur bambin sert de chicane mobile.

                Peut-être considérerez-vous que les droits du piéton doivent évoluer en leur faveur. Je ne veux pas en débattre, en l’occurrence, ce n’est pas la question, ici. La question est d’analyser pourquoi le nombre d’accidents avec piétons ne diminue pas en l’état actuel de la réglementation. Or, la réponse pourrait bien être : « parce qu’ils ne sécurisent pas leur comportement » (sans oublier l’augmentation de leur nombre). Je dis « pourrait », parce qu’évidemment, je n’ai pas de moyen d’investigation pour le prouver. Mais la plus élémentaire des logiques voudrait qu’on prenne cette analyse en considération, avant de rejeter systématiquement la faute sur les automobilistes, d’en tirer des conclusions erronées, et de prendre des mesures qu’on rendrait toujours plus coercitives faute d’avoir correctement identifié le noeud du problème.

                Et si la conclusion devait être : on veut donner la priorité aux piétons partout et en toute circonstance, voire bannir les voitures des villes, les gens choisirons de l’approuver -ou pas- en connaissance de cause et par analyse objective et non biaisée. Pour le moment, on se contente de toujours pointer du doigt les mêmes. Leur complexe de culpabilité allant croissant, pas de danger de les voir se rebiffer.

                Le raisonnement est similaire avec les motos. Je suis personnellement favorable à la tolérance à l’égard des motards qui circulent entre les files, pourtant, ils perdent souvent de vue que ça reste une tolérance, ils n’ont pas le droit pour eux et ne sont pas prioritaires. C’est avant tout à eux que revient l’obligation d’assurer leur sécurité, plus qu’à l’automobiliste qui n’a pas forcément des yeux dans le dos dirigés vers tous les angles morts de sa voiture. Et les dangers supplémentaires qu’engendre ce comportement leur est imputable avant de l’être aux automobilistes, même s’il est évident que ces derniers doivent être le plus attentifs possible.


                • kimikol (---.---.40.120) 22 juin 2006 22:59

                  Les torts sont évidemment partagés. Il y a une règle simple que beaucoup d’automobilistes et de piétons oublient : la règle du « chacun son tour ».

                  Quand je suis piéton et que je cherche à traverser une rue sur un passage dit « protégé », où aucun feu n’oblige les automobilistes à s’arrêter, au bout de 10 voitures qui me passent sous le nez sans ralentir, j’estime que c’est mon tour.

                  [Aparté : J’ai vécu pendant un an en ville : j’allais au travail en marchant (30 minutes de marche, environ à lutter pour traverser certaines rues). Curieusement, je suis beaucoup moins stressé depuis que j’habite à la campagne et que je viens travailler en voiture.]

                  Quand je suis automobiliste et que j’ai attendu à un feu rouge, je n’apprécie pas que des piétons s’engagent précisément au moment où mon feu passe au vert.


                • (---.---.19.35) 23 juin 2006 09:17

                  Le nombre de pietons tués augmente, celui utilisateurs de 2-roues aussi... Qu’entendait-on lors des débats sur l’expérimentation des feux de jours (que de nombreux moutons oublient d’éteindre en ville) ?


                  • jer (---.---.104.35) 26 juin 2006 08:15

                    1°) Et si le nombre de piétons tués augmentait parce qu’on leur a inculqué qu’ils ne seraient jamais en tort ? Combien de fois ai-je vu des piétons traverser une voie sans comme si c’était l’entrée d’une propriété privée, c’est-à-dire sans même observer un bref instant d’arrêt pour vérifier que rien ne vient ? On a oublié de leur dire que ça risquait de leur « faire une belle jambe » d’être handicapé à vie dans leur droit !

                    2°)Un intervenant préconise la prolifération des priorités à droite. Je ne suis pas d’accord avec lui. Il me semble qu’elles devraient être toutes supprimées et remplacées par des « stop » ou des « laissez le passage », si ce n’est des ronds-points ou des feux. Cela ne signifie pas de faire des axes entièrement prioritaires. Dans un petit bourg normand, une belle ligne droite est coupée régulièrement par des « stop ». Au moins les respectueux du code font-ils, même si c’est à leur corps défendant, que la vitesse est ralentie.


                    • Jo (---.---.185.253) 3 juillet 2006 17:21

                      Perso, j’allais au boulot en velo jusqu’a ce qu’une voiture me renverse et parte en me laissant au sol. Maintenant, je prefere polluer et garder la sante. Je prends meme la voiture pour 500m maintenant :P (j’attend une piste cyclable)

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