Sagesse ou Idiocracy ?
...l’après n’est que la suite du maintenant !
Ça en deviendrait presque risible si ça n’était pas aussi grave ! Nous pourrions en faire un Best-Seller, une comédie, mais ce qui est sûr c’est que nous sommes est en train d’en faire notre quotidien.
Notre avenir sera une mauvaise page de notre histoire et je pense que nous nous dirigeons vers une société qui pourrait bien ressembler à celle que l’on peut voir dans le film comique satirique américain réalisé par Mike Judge en 2006, « Idiocracy ».
On pourra au moins dire : « j’y étais ! Je faisais partie de cette vague d’incohérence qui a mis notre société dans un capharnaüm dont on ne se remettra que difficilement et après plusieurs générations ! »
Depuis pas mal d’années déjà on marchait sur la tête, toutes les élites ne pensaient qu’à leurs futurs mandats et à leurs privilèges au détriment de la vraie raison pour laquelle ils étaient là, respecter leurs engagements devenus mensonges aussitôt élus !
Et puis on a placé au pouvoir (« on » reste à définir : le peuple ou la finance, ou peut-être les deux ?), un pantin qui a cru bon de s’entourer de gens plus ou moins capables, mais capables au moins d’une chose : Mettre le chaos !
C’est avec eux, les médias (contrôlés et dirigés), les « maîtres » de la santé et les indéboulonnables lobbys, qu’il a réussi cette pitoyable tâche sans que personne ne le voie venir ni ne le croit, en dehors des moutons apeurés, crédules et bien décidés à faire le dos rond pour garder leur petit confort.
On a d’abord cru qu’il était Dieu, tellement il se plaçait au-dessus de tous, marchant seul, plein d’orgueil et d’auto satisfaction croissante.
Puis il a compris que la terreur, la répression et la culpabilisation était, dans ce beau pays poursuivi par un sombre et douteux passé, une bonne façon de flatter son ego et ses partenaires lobbyistes, tout en gardant la main, asservissant un peuple prêt à tout du moment qu’il garde son petit confort et ses « indispensables mais inutiles » accessions au bonheur leurrés par le « toujours plus » de la consommation à outrance, et s’en accommodant finalement assez bien !
Cela faisait déjà plusieurs décennies que cette « lobotomisation de masse » était en place, desservant les intérêts des uns pour servir ceux des autres ! Et avec l’aide d’une bienpensance crédule et docile, un jour résistante et le lendemain conciliante comme elle sait si bien faire lorsque priment ses intérêts et redevenant à nouveau résistante quand l’orage est passé ! Et elles le savent bien nos élites, se servants continuellement de ses faiblesses pour des besoins soit électoraux, soit de pouvoir, soit de répression ou encore comme le plus souvent, pour enrichissement personnel.
Finalement, on vit dans le monde qu'on choisit d’avoir, si les fondations sont solides et droites, alors la maison sera solide et droite, mais s’il y a fragilité ou bien dégradation dans ces mêmes fondations, alors tout peut s’écrouler !
Mais là, il s’agit de l’avenir, celui de nos enfants ainsi que celui de notre pays, de notre planète, et plus, celui de l’humanité !
La perversion n’est pas forcément là où une société veut bien le faire croire, surtout si celle-ci à quelque avantage à le faire croire. Il semble bien qu’aujourd’hui le mal soit devenu bien et le bien devenu mal, le bon devenu mauvais, la gangrène de la corruption plus vertueuse que l’intégrité, le chaos plus à la mode que l’harmonie, mieux vaut être malhonnête, égoïste, sans scrupule et menteur pour se sentir appartenir au groupe ! Il faut suivre le mouvement sans faire de bruit au risque de devenir le mouton noir du troupeau et de s’en voir exclure !
N’y a-t-il plus de fierté ni de valeurs au sein d’un monde qui a besoin plus que jamais d’harmonie et de cohérence ?
Y a-t-il un père ou une mère qui serait prêt ou prête à sacrifier l’avenir de son enfant sur l’autel de son bien être personnel et de ses égoïstes possessions ostentatoires ? Il faut croire que l ‘on peut se poser la question !
À voir les réactions, les comportements et les « idéaux » de certains, les préoccupations d’aujourd’hui sont-elles vraiment celles qui vont nous faire avancer ou celles qui vont parachever notre humanité déjà bien mal en point ?
Mène-t-on les bons combats ?
On parle beaucoup de « l’après », mais cet après n’est qu’un leurre, c’est un mot de faignant, de fataliste, d’attentiste et d’ignorant !
Il ne peut pas y avoir « d’après » s’il n’y a pas de « maintenant », l’après n’est que la suite du maintenant !
C’est juste une façon détournée de dire « après moi le déluge », un désintérêt purement égoïste à agir maintenant et refiler aux suivants le cadeau empoisonné !
Ce n’est pas l’après qu’il faut construire, c’est le maintenant, il faut commencer tout de suite, le temps presse !
Catastrophes naturelles, mégas incendies, inondations, tempêtes, guerres famines et pandémies sont presque devenus la norme, notre quotidien.
Les immigrations économiques, politiques, climatiques seront de plus en plus nombreuses, et nous les pays « riches » y serons contraints à notre tour, alors seulement nous comprendrons ceux qui aujourd’hui ne cherchent qu’à vivre !
Si nous continuons à engraisser ceux là même qui détruisent non seulement nos libertés, notre dignité et surtout notre planète, alors nous participons à notre propre disparition en toute conscience : surexploitation, surproduction, surconsommation, mais toujours sous-répartition !
Arrêtons de prononcer des mots plus « masturbatoires » qu’efficients !
Collapsologie, complotisme, sixième extinction, effondrement, cause animale, végan, « trans-ci « ou »trans-ça » … !
Que des mots stériles, chercher quelque chose que l’on ne trouvera jamais parce que tout a été fabriqué pour nous et par nous dans un but soit de se rassurer soit de se déculpabiliser.
Juste des mots, des modes, mais surtout pas des actes !
Les actes seraient de commencer, ou recommencer à vivre, ensembles, consciemment et en harmonie avec notre univers, construire enfin et non déconstruire.
Osons des mots comme respect, valeurs, partage, amour, gratitude, altruisme, nature, et surtout hors de toute considération politique, religieuse ou financière, prétexte à tout ce chaos !
Frederika Van Ingen, journaliste, à écrit un très beau livre à mettre entre toutes les mains et qui ouvre un peu les yeux. Ce livre, « Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui » est une invitation à la vie, celle que tous les jours nous renions, y préférant notre avidité qui jamais ne pourra nous combler !
Trois mots pour finir : MAINTENANT, ENSEMBLES et PARTAGE.
Prenez soin de vous et de nous.
12 octobre 2020
7 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON