Si mondialisation se déclinait avec mondialisme, ça se saurait !
La mondialisation n’est pas nécessairement une nouvelle bête immonde qu’il faut terrasser parce qu’elle menacerait nos frileuses coutumes territoriales et nos Roquefort de derrière les fagots. Prenons en gage de tenter de la décliner avec le mondialisme, de considérer qu’elle en découle sémantiquement et qu’elle devrait en être la mise en œuvre. Louons la mondialisation en restant vigilant et en domptant la bête néolibérale pour qu’elle ne soit pas seulement économiquement expansionniste, tel que nous l’enseigne dangereusement la genèse du terme. Son caractère est inéluctable et la mondialisation offre l’avantage de frapper de caducité l’État comme seule et unique nation. C’est fou comme c’est ringard d’être de quelque part quand on est Terrien !
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Il est urgent de balayer devant sa planète, et plus devant sa porte…
« Le pays est partout où l'on se trouve bien, la Terre est aux mortels une maison commune. » Robert Garnier
« L'utopie, c'est de n'être pas mondialiste. » Robert Mallet
« Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celles de nos pères, celles de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. » Montesquieu
« L’humanité ou le genre humain ne vivra en paix que lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, une Nation. » Jean-Baptiste Cloots dit Anacharsis, baron de Cloots
« L’espèce humaine connaît une mutation dans son rapport avec elle-même et avec le monde. La mondialisation, la globalisation, progressent à pas de géant. » Jean-Baptiste de Foucauld
La réalité tentaculaire du capitalisme, son pillage des ressources, son cortège de népotisme et de trafics généralisés, une oligarchie des pays démocratiques acoquinée pour des intérêts communs avec celles des dictatures les plus immondes, exigent une réponse dont la structure doit être une réplique mondiale, et non des pétards mouillés et des tirs de tromblons corses depuis un repli ethnique ou national. Être mondialiste, c’est être partisan d’une société mondiale dont les frontières ne sont plus des remparts. Jouons donc à teindre d’un généreux mondialisme la mondialisation strictement marchande qu’on nous impose.
Comme c’était le cas de l’écologisme avant qu’on ne fasse entorse à la syntaxe et qu’avec la bénédiction des écologues eux-mêmes on l’amalgame avec l’écologie, le mondialisme est annoncé d’extrême gauche dans la simple mesure où il apparaît comme anticapitaliste. C’est le plus généralement sur des mobiles très légitimes que les altermondialistes s’opposent au pire du capitalisme. Les précurseurs du mondialisme et les inspirateurs de l’altermondialisme datent d’ailleurs du XVIIIe siècle ! Même si la résistance à une mondialisation purement et durement d’ordre économique se voit de suite taxée d’esprit révolutionnaire par les béni-oui-oui, tous les hymnes internationalistes, ou mieux dit anationalistes, ne sont pas nécessairement marxistes ou anarchistes. Ne peut-on être un ami de la Terre, un citoyen du monde sans être vilipendé comme gauchiste ou anar ? Ne peut-on pas considérer que l’enfant qui meurt à 10.000 kilomètres mérite la même attention que celui qui meurt dans notre pays, dans notre ville ou dans notre famille, sans être vu comme subversif ? L’empathie aurait-elle un drapeau ?
Il est vrai que globalisation est un vocable expéditif susceptible d’irriter les individualismes exacerbés, en faisant accroire que tout un chacun va être dévoré tout cru et rendu anonyme dans une uniformisation sans âme. Tout au contraire, si l’on impose une mondialisation écologisée et à visage humain. Seule la pensée globale s’inscrit dans l’ordre du tout est lié, relevant du domaine essentiel des interdépendances.
Selon la vision unitaire, la mondialisation évoque la notion d’un hypermonde uni puisque universaliste, sans frontières, en appelle au village planétaire. Le monde est un village, formule inversée et impliquant qu’avant de tomber dans notre assiette, un fruit doit parcourir quelques milliers de kilomètres coûteux en énergie, n’en constitue pas la formule la plus heureuse. Il conviendrait plus exactement d’entendre que mon village est solidaire du monde, ce que l’on sait sans en tenir compte, nonobstant la leçon quotidienne d’une information matraquée. L’argument craignant qu’une méga structure politique, regroupant des démocraties et des monarchies, n’ait aucune raison d'être plus démocratique que monarchique, ne tient pas compte de la marche de l’histoire. La mondialisation a toutes les chances de démocratiser les pays à spectre féodal, dont les citoyens ne sont encore que des sujets.
Cette démarche supranationale étant actuellement celle de l’offensive impérialiste étasunienne, elle laisse aussi accroire que, par la loi de la domination politico-économique, il y aura, contre vents et marées, un Mac-Do sur la place de l’Église. S’il y en a un, c’est que des villageois sont accrocs au hamburger. La place de l’Église a d’ailleurs toujours été franchisée. Le gentil curé, le pittoresque boucher-charcutier, le respectable notaire et autres santons de notre folklore lénifiant ne sont-ils pas les agents infiltrés d’un système implicite de soumission et de cruauté ? Où est la solidarité écologique de ces derniers maillons du déni à la contraception ou de propagation de la vache folle ? Il est amusant de penser que le confectionneur de l’excellent pâté en croûte de Trifouillis-les-Oies (paroisse de Trifouillis-les-Ouailles), où se tient le concours du plus gros mangeur de saucisse, puisse traiter tel Nord-américain de porc ou de boucher ! Il serait superflu de revenir sur les implications génocidaires et sur l’ordre moral dont le clergé romain est responsable. Et il faut être plongé dans l’antalgie de l’esprit de clocher d’un Intervilles à la Guy Lux révisé Larzac, pour ne pas voir le boucher comme un sombre bourreau en instance de comparution au tribunal animal. Quant au notaire, dont le privilège inique fait qu’il se reproduit de père en fils, on en connaît les infinies malversations et on en cherche encore la version humanitaire de notaires sans frontières ! Combien de banques parasitaires ont-elles pignon sur rue entre l’église et l’officine pharmaceutique au service d’un profit éhonté sur la douleur ? Non, il n’y a rien finalement de bien équitable sur cette place de l’Église de nos villes et de nos villages. Mettons nos doux rêves nombrilistes au rencard et cessons de considérer que la malbouffe de l’autre est plus fatale que notre gastronomie raffinée. Relativisons et demandons à Bové d’aller aussi faucher chez les gaveurs d’oies et autres éleveurs en batterie.
Pire qu’économique, prête à tout, la mondialisation peut être militaire et invasive. Les extensions des empires romain, byzantin ou carolingien, l’extension musulmane, l’unification de la Chine, etc. furent, dans leurs contextes historiques, des étapes de mondialisation. Mais dans sa noble version, elle naît du mondialisme, cette idéologie prônant la solidarité des populations du globe, en quête de lois supranationales communes, dans le respect de la diversité des cultures et des peuples. Ce grand angle permet une meilleure approche scientifique des phénomènes sociaux et écologiques que celle partielle résultant d’un découpage en tranches planétaires. Une autorité fédérale mondiale d’obédience majoritaire serait chargée du destin des Terriens. La mondialisation désigne le procès anthropologique lui-même, soit l’établissement de cette interdépendance humaine, de ses activités et systèmes politiques et économiques à l’échelle globale. La globalisation est le terme qui en exprime l’entièreté du processus. Aujourd’hui et au bord du gouffre, l’humanité devrait être suffisamment mature pour œuvrer à une mondialisation pacifique et de bonne volonté. Le mal de l’exclusion, l’exploitation par la dette, l’origine des frustrations, le saccage des écosystèmes, les mutations climatiques, ne pourraient qu’y gagner si le projet s’aguerrit du modèle libéral qui prétend s’en emparer. C’est bien l’option civile de l’altermondialisme que de tenir un rôle majeur dans le processus d’élaboration.
La Terre-patrie : mondialisme, mondialisation et droit d’ingérence écologique
La mondialisation doit permettre de repenser la contradiction dommageable entre le capital et l’espèce, entre le capital et le Vivant, qui sévit depuis l’origine du système. Avez-vous imaginé qu’avec la porte ouverte d’une mondialisation mondialiste nous allons nous arroger un droit à l’ingérence écologique ? À l’instar de l’ingérence humanitaire imposée par les French doctors, un droit d’ingérence environnemental s’impose, le biopatrimoine est à l’humanité, chacune de ses atteintes répercute sur la communauté terrienne. Nous prendrons donc des mesures de rétorsions pour endiguer les exactions de telle ou telle nation à l’encontre de leur propre écosystème qui sera aussi le nôtre. Nous aurons des casques bleus écologiques pour veiller à une trêve de déforestation ou d’éradication des espèces. Greenpeace assume déjà ce rôle, et l’assume excellemment. Courtisan et opportuniste, le WWF y perd son âme.
Voici, au sujet de nouvelles ingérences planétaires touchant au patrimoine de l’humanité, une réflexion spontanée de Jean-Pierre Petit, astrophysicien atypique, mécanicien des fluides et physicien des plasmas, auteur d’une théorie cosmologiste remarquable. C’était après la première guerre du Golfe. La coalition onusienne avait libéré le Koweit et avant même de s'occuper de leur propre population, les princes Koweitis avaient contacté des décorateurs pour tout remettre en état. Ils ne prenaient pas la moindre précaution et après chaque festin avec méchoui, on changeait la moquette. Cette situation avait donné à Jean-Pierre Petit cette idée : « Je m'étais dit, pourquoi est-ce que l'ONU ne dirait pas : ce pétrole est une sorte de patrimoine de l'humanité. Faisons trois parts. Avec la première, les émirs pourront continuer à claquer leur fric à Monte-Carlo et à s'envoyer discrètement des call-girls. Avec la seconde, sous contrôle onusien, on aiderait les gens défavorisés dans les pays arabes. Avec la troisième on aiderait les gens défavorisés dans le reste du monde, on s'occuperait de nutrition, de santé, d'éducation. »
Envisat, le satellite pour l'environnement, est le plus gros objet jamais envoyé dans l'espace pour observer la Terre. À 800 kilomètres d'altitude, il traque les atteintes à la planète, depuis les dégazages en mer jusqu'aux émissions de gaz à effet de serre. Prévu lors de son lancement en 2002 pour fonctionner cinq ans, le satellite s'est avéré tellement fiable qu'il va continuer à arroser la Terre de ses informations pendant cinq ou sept ans encore (Source : Agence spatiale européenne). Les observations du satellite ont permis de dessiner une carte du monde révélant des évolutions notables, même en l'espace de cinq ans, ainsi qu’une lecture de l'impact des changements économiques sur l'environnement. On constate, par exemple, que si les émissions sont assez stables aux États-Unis et en Europe, elles sont en forte augmentation en Chine. Doté d'un spectromètre, Envisat évalue la présence dans l'atmosphère de méthane et de gaz carbonique, les deux principaux gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Toujours selon les observations de l’écosatellite, le réchauffement est mis en évidence par la fonte des glaciers du Groenland, dont la vitesse a été multipliée par deux en dix ans, Il a aussi révélé une hausse de trois millimètres par an du niveau des mers, ainsi qu'un réchauffement des eaux du globe. Un radar altimètre embarqué à bord permet de mesurer la perte d'épaisseur de la glace polaire, même de nuit et même sous les nuages. Les centaines de techniciens de l'ESA qui récoltent les données à Frascati, près de Rome, peuvent aussi détecter les viols délibérés de l'environnement comme les dégazages de pétrole en mer. Le pétrole étant plus lourd que l'eau, le satellite peut en effet repérer une zone de moindre houle à la surface des mers provoquée par la présence d'hydrocarbures. Au large de l'archipel français des Kerguelen, au sud de l'océan Indien, les observations d'Envisat ont permis de réduire de 90 % la pêche illégale. Au-delà de 2012, Envisat sera remplacé progressivement par une armada de satellites plus petits, les Sentinel, chargés d'observations spécifiques.
Cette globalisation trop hâtivement vilipendée peut autoriser un meilleur éclairage et une rapide résolution de conflits locaux, par le soutien de mouvements populaires. Les mouvements indigènes, très confinés dans l’espace mais de plus en plus nombreux, doivent leur récent et relatif succès au fait que l’opinion mondiale prend à chaque fois à partie les entités transnationales (Banque Mondiale, OMC, FMI), le paradigme de ces courants étant celui des Chiapas et de la solidarité qu’il suscita dans le monde. Une mondialisation déjà efficiente aurait peut-être autorisé qu’on se préoccupe mieux de la misère qui touche l’Afrique, depuis l’Éthiopie jusqu’en Mauritanie, ou que l’on agisse sans plus attendre contre la persécution qui frappe le peuple Karen de Birmanie. À l’heure où j’écris ces lignes, on devrait pouvoir éteindre le Darfour.
L’actualité brûlante nous commande de repenser notre existence dans la notion trop longtemps ignorée de l’interdépendance. Notre cervelle doit s’épargner de ne réagir qu’à un raisonnement local de sa région, de son terroir, de ses racines, mais plus spontanément à l’envers (qui est l’endroit !), au niveau global de la planète, de Gaïa, cette Terre-mère puisque nourricière, de notre seule, unique et belle maison du Quaternaire, en descendant les échelons d’hémisphère en continent, de pays en région, puis en communauté. Il ne faut plus se dépenser prioritairement pour sa patrie ethnique, mais pour la planète des Terriens. Le chauvinisme patriotique inspira l’excès de nationalisme, l’ethnocentrisme agressif, avec la détestable volonté de s’inventer un ennemi territorial et de lui montrer sa supériorité. Un animal évolué est un animal qui ne se bat plus. Ce ne sont certes pas toujours des mouvements sans causes et la plupart des montées nationalistes sont nées d’un statut indûment refusé, comme celles des peuples sans États ou dont la gouvernance n’est pas souveraine, comme peuvent l’être les Basques, les Catalans, les Bretons, les Irlandais, les Québécois, les Portoricains, et toute une liste interminable de nations flouées. Il serait affligeant de nier le combat de ces peuples, mais ce que nous pouvons déplorer, c’est que nous ne nourrissions pas de similaires revendications pour ce que, peut-être le premier, Edgar Morin avait appelé la Terre-patrie.
Défendre la Terre sans répit mise en danger par les mauvais traitements qu’indiscutablement certains lobbies entendent lui infliger, souvent par la simple non observance du principe de précaution, vaut sans doute mieux que l’énorme et dangereuse dépense d’énergie au profit d’un drapeau aléatoire ou d’une équipe de ballon rond, ovale ou carré. C’est un peu comme si vous ménagiez tous vos efforts pour restaurer la chambre ou la salle de bains, tandis que votre maison, ses fondations, sa toiture, se cassent la figure !
Il aura fallu des siècles et une littérature pléthorique pour que nous comprenions que la Terre est un petit vaisseau perdu dans l'espace et qu’avant tout statut, nous avons celui de citoyen du monde. La cécité de la connaissance, l’erreur, l’illusion, sont magnifiquement exploités par la désinformation exercée non sans arrière-pensée par l’hégémonie du profit, avec sa logique de domination et d’exploitation sur fond d’humiliation et de mépris. L’importance accordée à une connaissance fragmentée, d’emblée découpée en disciplines, rend aveugle au lien qui unit les parties à la totalité.
Il y a peu de temps que la Terre est ronde ! Il a fallu cinq siècles pour que cette vérité peu évidente à percevoir mûrisse dans les cerveaux humains. Il faut maintenant accepter aussi que la Terre soit vivante, et ce, depuis quatre milliards et demi d’années, n’en déplaise aux créationnistes. C’est ce nouveau virage salutaire qu’il faut négocier, reconnaître que le contexte planétaire est sacré et qu’au nom de ce principe il faut rebrousser chemin. L’appât pour la possession matérielle, qui pouvait se justifier quand les biens de consommation étaient rares, devient une tare quand elle mène à la détérioration de la planète que nos enfants doivent continuer à habiter. L’effort est doublé d’une remise en cause magistrale de nos notions culturelles et religieuses, il comporte un certain reniement de certaines de nos habitudes tenaces, un retour en arrière avec un petit relent de néo-animisme, ressusciter notre rapport avec l’univers comme un tout, et la Nature comme partie prenante. Nos certitudes s’effondrent, nous devons donner pleinement raison aux sages civilisations que nous avons raillées, combattues, endoctrinées, souvent même décimées au nom de notre idéal tout aussi brutal qu’erroné. Les brutes n’ont jamais eu raison, jamais. Serons-nous capables de dépasser notre orgueil ?
Edgar Morin, l’auteur du livre sur ce thème de la Terre-patrie, considère que l’adoption d’une telle éthique conduirait l’homme vers sa cinquième renaissance. La théorie est pure inspiration des mythologies cosmogoniques prônant un cosmos qui englobe toutes choses. Notre première naissance et subtile séparation de nos cousins les grands singes, il y a quelques millions d'années, est définie par l'acquisition de la station verticale et par l'utilisation des outils. La seconde est due à l'émergence du langage et de la culture. La troisième naissance fut celle d’Homo sapiens et des sociétés archaïques. La quatrième se superpose à l'avènement de la sédentarisation par l'agriculture et l'élevage, de la fondation de cités et de l'État, de l’écrit et de l’histoire. Cette dernière phase montre ses limites, notamment par le jeu croisé de la démographie et du besoin insatiable de qualité de vie. Toujours selon Morin, la prochaine serait celle de la communauté planétaire. La planète est le bien commun de l'humanité. En prendre soin donne un sens à la vie.
« Si suivre le Chemin consiste à maintenir l'ordre spécifique du cosmos, on peut considérer que le comportement d'une société qui le suit est homéotélique. Lorsque, au contraire, il est hétérotélique, on peut alors estimer qu'elle suit le faux chemin, celui qui met en péril l'ordre du cosmos et provoque nécessairement les pires ruptures d'équilibre. » Edward Goldsmith, Le Tao de l’écologie.
C’est sciemment que j’ai développé ici une approche candide et un peu scout d’une mondialisation du type bonne action, dans la concertation écologique et qui serait l’héritière du mondialisme. L’angle de vue est que nous ayons encore le temps de faire amende honorable, et que nous voulions vraiment nous engager au plus vite sur la voie d’un développement supportable. Les problèmes de la biosphère étant comme une épée de Damoclès qui menace de détruire l'humanité, la face des choses pourrait être radicalement opposée si nous devions bientôt nous chamailler pour nous accaparer les restes. L’attitude à prendre, pour ceux qui en auront l’opportunité, sera alors le repli en bunker.
« Il sera perdu le navire archaïque. Aux mers où baigneront mes rêves éperdus ; Et ses immenses mâts se seront confondus. Dans les brouillards d’un ciel de bible et de cantiques. » Michel Foucault
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