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Accueil du site > Actualités > Société > Sur les traces des filles internautes de la ville de Sya !

Sur les traces des filles internautes de la ville de Sya !

Elles s’appellent Mounia, Ramata, Flora, etc. Elles sont pour la majorité belles et ont la peau désabusée par ces produits de dépigmentation, bref elles ce sont ces jeunes filles bobolaises utilisant les TIC, plus particulièrement internet. Celles-ci ne courent pas les rues, du fait de leur nombre minoritaire. Car la ville Sya encore appelée Bobo Dioulasso, une commune urbaine et cosmopolite composée de trois arrondissements, située en Afrique de l’Ouest et deuxième ville du Burkina Faso utilise peu les TIC. Quel usage font-elles de ces technologies ?

« Jeune fille charmante sans engagement cherche Européen pour amitié, voire plus si affinité ». Expression favorite de ces jeunes filles qui à peine la comprennent. Cet usage des TIC, c’est le phénomène de recherche de l’âme sœur sur internet très répandue dans la ville de Sya, comme partout ailleurs dans nos contrées. Elles ont une préférence pour l’Occidental peu ou pas fortuné. À ce titre, les utilisatrices semblent préférer naviguer et clavarder sur des sites tels que http://www.123love.com, http://www.o-love.org, http://www.hi5.com, etc..

Un point surprenant et à saluer est le cas d’une d’entre elles, qui a confié avoir trouvé une situation fort appréciable, à partir de ce canal. En effet, Mlle Soma Flora ou, du moins, Mme Pascal, qu’elle est devenue, a rencontré son partenaire et compagnon sur l’un de ces sites de rencontre. Après un temps de correspondance, durant lequel Mlle Flora ne cessait de lui répéter son envie de réussir sur place plutôt que d’immigrer en France, M. Pascal a effectué un déplacement sur Bobo, pour une rencontre, cette fois physique, et remplir les formalités comme elles se doivent ici. Malgré cela, Mlle Flora a toujours refusé de le suivre en France, préférant percer au sein de son propre pays, quel qu’en soit le prix à payer. Aussi, M. Pascal mit à profit son séjour pour l’initier à l’informatique, au traitement numérique, au langage HTML et lui procura un appareil numérique. La société Soma informatique venait ainsi de voir le jour. Mlle Flora se chargeait de contacter des entreprises de la place pour la conception de leur site web, CD-Rom interactifs, et des opérations de secrétariat et de saisies.

Ce témoignage prouve, si besoin est, que ce phénomène de recherche d’époux sur internet ne comporte pas seulement que des inconvénients. Faut-il toutefois savoir en tirer profit ! Dans cette ère de mondialisation sans cesse croissante, où grâce aux TIC le monde est devenu un village planétaire, et où les firmes de l’Occident délocalisent beaucoup de leurs services pour faire des économies sur la main-d’œuvre, la jeune fille, de même que toute la jeunesse du pays, peut se positionner comme pourvoyeuse d’offres d’emploi, grâce à la formation. D’autant plus que l’expérience montre que même celles qui arrivent à immigrer, grâce à des rencontres sur internet, se retrouvent le plus souvent désillusionnées car, une fois sur place, la grande et belle aventure tant espérée peut se terminer en mésaventures.

Dieuson


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6 réactions à cet article    


  • dieuson dieuson 22 février 2008 14:28

    C’est peut-être tout à fait surprenant dans un certain sens que la rédaction laisse passer ce genre d’article ! Mais je me dis que dans une certaine mesure, c’est parce qu’on en parle peu ou pas que ce phénomène persiste avec tous les déboires qu’on lui connait. Vous savez dans nos pays beaucoup de personnes prennent pour argent comptant tout ce qu’elles trouvent sur Internet et je crois qu’il faut prévenir contre de tels agissements. Ce n’est pas tout le monde qui voit et comprend l’évident !


  • leonmarchenoir leonmarchenoir 22 février 2008 14:30

    Cett article est effectivement douteux... Comme l’est le site de son auteur.

    Quel intérêt de publier ça ?


    • spock spock 22 février 2008 23:35

      Je ne vois pas trés bien la relation entre création d’entreprises (sociétés de services dans le texte) et recherche d’époux. A mon avis, l’Afrique devrait miser un peu plus sur l’éducation plutôt que d’attendre le "touriste" qui vient donner 2,3 cours d’internet (façon de parler).

      D’une manière générale, que l’Afrique ne compte que sur elle même, et c’est bien ce que trahis votre article : gràce au village planétaire on va s’en sortir, et bien non car c’est plus une jungle planétaire qu’un village paisible au coin du feu.


      • dieuson dieuson 23 février 2008 09:34

        La relation entre création d’entreprise et recherche d’époux c’est le fait que l’article part d’un témoignage d’une fille qui est allé sur Internet dans le but à priorie de faire des rencontres ! Ceci étant, l’article conseille les filles de nos contrées de proposer aux éventuels correspondants occidentaux qu’elles rencontrent sur Internet, une relation de travail car le constat est clair que les firmes ou compétences occidentales délocalisent de plus en plus leurs services.


      • nostromo 23 février 2008 21:05

        @ l’auteur : Merci pour cet article

        C’est le 3eme article sur l’Afrique que je lis cette semaine, et encore une fois les commentaires sont aux ras des paquerettes...

        @seb59 : une francaise qui cherche un mec sur meetic c’est une pute ? ou une salope ?

        @leon : et toi t’es pas douteux en postant des trucs sans interets ?

        @spock : t’as des grades oreilles mais un petit cerveau on dirait...

         

        respect dieuson

         

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