Survol de centrales par drones : une autre hypothèse
Une hypothèse hétérodoxe concernant le phénomène des drones survolant les centrales nucléaires Françaises.
Il est quand même surprenant de voir que malgré une surveillance officiellement renforcée des centrales, des (pas un seul) individus prendraient encore le risque d'organiser de nouveaux survols, parfois le même jour sur plusieurs centrales. (http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/nouveau-survol-de-cinq-centrales-nucleaires-par-des-drones-ia0b0n2468220)
L'autonomie et le rayon d'action de ces engins étant limitée, il faut forcement les transporter pas trop loin de l'objectif, avec le risque d'un barrage routier de contrôle, d'un repérage de véhicule par satellite, ou d'une triangulation de l'émetteur.
Il faut savoir qu'aujourd'hui, la règlementation sur ce genre d'engins est peu développée. Or, beaucoup considèrent que les drones représenterons un marché prometteur (livraisons, surveillances,.. bref la logique habituelle qui fait que çà peut coûter moins cher et que cela permettra de virer des gens).
Donc beaucoup de petites boites commencent à se monter (j'en connais 2 sur mon département).
Or, remémorez-vous donc l'affaire des centrales photovoltaïques : une règlementation et une fiscalité favorables ont fait qu'il y a quelques années, de très nombreuses PME s'étaient montées dans le solaire.
Puis sont venues des restrictions fiscales/règlementaires (rétroactives pour certaines) qui ont abouti à la mort de toutes ces boites, au profit de grands groupes qui ont repris ce marché...
(http://www.journaldelenvironnement.net/article/photovoltaique-un-scandale-juridique,26044)
C'est une logique tout à fait courante maintenant qui passe le plus souvent par de simples, mais pas simples, normes : on (généralement la commission Européenne) nous pond de nouvelles normes toujours plus complexes, imposant des investissements accessibles seulement à de grosses boites. Les PME (80% des emplois rappelons-le !) n'ont que 2 issues : fermer ou se regrouper/se faire racheter par des groupes financiers.
Pour ces grandes manœuvres, les grandes boites disposent d'une arme que les PME n'auront jamais : les lobbyistes, qui se comptent par dizaines de milliers et qui vérolent la démocratie, avec la complicité honteuse de nos politiciens professionnels, qui savent toujours se faire renvoyer l'ascenseur.
Mon hypothèse est donc que ces survols sont organisés en haut lieu, avec la complicité d'un service de l'état, pour justifier la mise en place de règlementations bien plus restrictives, au nom de la "sécurité nationale", voire "Européenne". C'est pas plus compliqué.
Point n'est besoin d'un complot impliquant tout l'appareil d'état. Il suffit pour cela d'une petite cellule se montant à la DGSE, sous l'impulsion de la DGA (Direction Générale de l'Armement) qui est constamment sous influence de grosses boites, d'armement notamment. Concrètement, il leur suffit alors d'infiltrer, comme de coutume, un petit groupe de militants écolo-naifs et de les "piloter" à sa guise.
La DGSE ayant forcement accès aux informations de terrain concernant les opérations de recherche en temps réél (de la gendarmerie notamment), peut assurer la sécurité des droneurs sans limite dans le temps, jusqu'à ce qu'il soit décidé de les laisser tomber…
Après, le système judiciaire et médiatique s'emballe contre les dindons de la farce, et les députés décident de légiférer.
L'opération est un succès.
Terminé.
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