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Accueil du site > Actualités > Société > Violence scolaire : quand une enseignante s’y met...

Violence scolaire : quand une enseignante s’y met...

« Certains vont essayer de relativiser l’étendue et l’horreur des violences conjugales. Certains auront peut-être l’indécence de temporiser, au lieu d’agir. Ce n’est pas notre intention. Car on ne le répétera jamais assez : l’absolue singularité des violences conjugales, c’est qu’elles se produisent à l’endroit où l’on devrait se sentir le plus en sécurité. » (Édouard Philippe, le 3 septembre 2019).

Ce que disait Édouard Philippe, alors Premier Ministre, le 3 septembre 2019 au Grenelle contre les violences conjugales, est vrai aussi pour les enfants à l'école : en effet, pour les enfants, l'école, comme la famille, doit être le lieu de la sécurité absolue. Sécurité physique et sécurité affective. Alors, lorsqu'il y a des faits de violence à l'école, c'est un véritable scandale.

Souvent, il est question de violences entre élèves, de harcèlement scolaire, voire de violences commises par des élèves sur des enseignants. Le fait médiatique du jour, c'est encore pire : la violence vient de l'autorité, vient de l'enseignant, et encore pire que pire, sur une enfant à peine sortie de la petite enfance.

La vidéo que l'avocate de la famille, Vanessa Edberg, a mise en ligne ce lundi 9 septembre 2024 a provoqué consternation et malaise tant dans la classe politique que dans la communauté éducative. De quoi s'agit-il ? L'unité de lieu : une école maternelle dans le quinzième arrondissement de Paris. L'unité de temps : le jeudi 5 septembre 2024.

Une fillette de 3 ans qui venait de rentrer pour la première fois à l'école (rappelons-nous que l'école est désormais obligatoire à partir de 3 ans) a été frappée par sa maîtresse et aspergée de liquide. En fait, dès le deuxième jour de la rentrée, la petite fille avait expliqué à sa maman que sa maîtresse lui avait donné des coups. C'est la mère d'une autre camarade de la classe, présente, qui, étonnée puis choquée par le comportement de l'institutrice vis-à-vis de ses écoliers, a filmé la scène (cette mère étant étrangère se demandait si c'était normal en France).

Dans son message sur Twitter accompagnant la vidéo, l'avocate a écrit : « Une Maîtresse violente une petite fille de petite section et lui asperge un liquide sur la tête dans une école du 15ème arrondissement de Paris. Une plainte a été déposée. En tant qu’avocate je mènerai ce combat main dans la main avec la famille, en tant que maman mon cœur saigne. ». À la fin de la scène filmée de moins d'une minute, on entend l'enseignante dire à la fillette qui pleurait et criait : « Voilà, ça te fait du bien, là ? ».

Selon la mère de l'enfant (qui a affirmé : « Au départ, je n'y ai pas cru ! »), sa fillette ne fait plus que pleurer à la maison. La famille est sous le choc, et le choc pour l'enfant est énorme car sa première expérience avec l'école, peut-être avec l'extérieur sans sa mère, est de la violence. Elle aura du mal à ne pas avoir peur d'un enseignant dans son avenir proche.

Le parquet de Nanterre a ouvert le 10 septembre 2024 une enquête préliminaire confiée au commissariat d'Issy-les-Moulineaux à la suite de la plainte déposée le 5 septembre 2024 par la famille, pour des « faits qualifiés à ce stade de violence sur mineur de 15 ans sans incapacité ». Selon certains spécialistes, l'institutrice encourrait sept ans de prison en raison de trois circonstances aggravantes : cela se passe à l'école (lieu sanctuarisé pour l'enfant) ; sur une "mineure de 15 ans" (cela veut dire : enfant de moins de 15 ans) ; par une personne ayant autorité (enseignante). Le parquet de Nanterre devrait être rapidement dessaisi de l'affaire au profit du parquet de Paris où se trouve l'école.

De même, le recteur de l'académie de Paris Bernard Beignier a pris immédiatement une mesure de suspension de l'enseignante, dans l'attente des conclusions de l'enquête, visant à mettre en sécurité tant la fillette et les autres écoliers, les collègues de l'institutrice qu'elle-même. : « L’arrêté de suspension de cette enseignante, ce qui n’est pas une sanction mais une mesure de protection et ensuite il y aura à la fois une enquête pénale puisqu’une plainte a été déposée et une enquête administrative qui pourra conduire très certainement à un conseil de discipline, voire des sanctions qui vont du blâme à la révocation. ».

Le maire du quinzième arrondissement de Paris, Philippe Goujon (ancien député) a réagi sur BFMTV : « C’est tout à fait insoutenable, ce comportement est inqualifiable, venant d’une enseignante confirmée, qui était dans cette école depuis déjà une dizaine d’années. [Elle] connaît bien l’école, les parents, les élèves, et c’est une enseignante qui a une cinquantaine d’années (…), qui [ne] se laisse pas emporter normalement par ses émotions. ». Guislaine David, la secrétaire générale de la FSU-SNUIPP, principal syndicat des enseignants du premier degré, s'est déclarée choquée : « En tant qu’enseignants, nous devons assurer la sécurité physique et affective des élèves. ».

De son côté, selon son avocat, l'enseignante suspendue a regretté ses gestes dus, selon elle, à un emportement : « L'institutrice est en état de choc. Elle regrette profondément ce qu'il s'est passé. ». On peut imaginer surtout le choc émotionnel sur les médias et les réseaux sociaux d'être montrée du doigt, mais il y a une part d'indécence à exprimer cet état de choc alors qu'elle est l'auteure de cette violence et que c'est sur la victime, la fillette et sa famille, elles aussi en état de choc, qu'il faut se concentrer, que la société doit se concentrer, du moins les pouvoirs publics.

On pourra s'étonner sans doute de l'explosion médiatique de cette "affaire" alors que l'intérêt de tous les protagonistes (victime, famille, écoliers, établissement) serait plutôt de ne pas enflammer les passions publiques... sauf si c'est pour empêcher d'autres faits de violence à l'avenir, ce qui semblerait être l'objectif de l'avocate. En quelque sorte, le scandale est lui-même très instructif, car cela signifie que la société évolue. Il n'est plus possible de violenter les enfants sans créer un scandale, ce qui est relativement nouveau.

Il y a cinq ans, les parlementaires avaient adopté la loi n°2019-721 du 10 juillet 2019 relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires. Elle signifiait, surtout aux parents, qu'on n'avait plus le droit de frapper physiquement ses enfants, ni gifles, ni fessées. Pour les "vieux" parmi lesquels je pourrais me compter, on a souvent estimé qu'une bonne claque pouvait être efficace et salutaire, déclencheur d'une maturité qui tardait à venir. La réalité, c'est qu'il y a des nourrissons qui meurent de la violence de leurs parents. Car il y a claque et claque, grosse claque qui blesse profondément le corps et petite tapette qui blesse surtout psychologiquement l'âme. Mais qui est le juge de paix de la pondération des claques ? Interdire sauve des enfants de la maltraitance, d'où cette loi.

A fortiori, un enseignant a encore moins le droit de frapper un élève que ses parents. Selon certains témoignages, ce n'était pas la première fois que cette enseignante frappait, mais pourquoi est-ce seulement aujourd'hui qu'on le lui reproche ? Sans doute un élément simple : la vidéo. L'image est parlante et remplace tout jugement. Cela fait cinquante ans que nous sommes dans une société de l'image (avec la télévision, puis Internet), mais c'est très récemment (depuis une dizaine d'années) que n'importe qui peut diffuser à grande échelle des images (en l'occurrence, ici, une mère sur la violence d'une enseignante).

Les réactions des internautes de Youtube à la vidéo de cette scène sont, elles aussi, instructives (et je soupçonne que ce sont issues de personnes plutôt âgées, en tout cas, qui ont le temps et l'oisiveté de se consacrer à réagir sur Internet). J'en ai pioché quelques-uns sur deux vidéos données. On voit à quel point le relativisme dénoncé par Édouard Philippe (voir au début de l'article) sévit et reste bien vivace.
 

Majoritairement, beaucoup disent qu'il ne faudrait pas exagérer, qu'il n'y a pas mort d'homme, que c'est une petite violence, jusqu'à faire part de leur expérience (j'ai été frappé et tout va bien maintenant, je n'en suis pas mort), voire se retournent contre les parents en demandant ce qu'ils ont fait de leur éducation pour cette pauvre fillette (rappelons-le : c'était sa première rentrée scolaire). Heureusement, d'autres s'insurgent contre cette violence et s'imaginent les parents de cette fillette.
 

Je ne doute pas que ces réactions d'hostilités vont perdurer parce qu'il y a toujours un fond de complotisme résiduel sur Internet et le complot, ici, ce serait de dire que la vidéo était un coup monté pour mettre en difficulté l'enseignante. Que celle-ci en soit consciente ou pas, taper des enfants de 3 ans ne sont pas des méthodes pédagogiques et si elle ne s'en sort pas avec ses élèves dans sa classe, il faudra penser sérieusement à évoluer vers un autre métier que l'enseignement. On s'étonnera aussi que personne, au rectorat, n'avait reçu auparavant de signalement sur cette violence dont serait coutumière cette enseignante.
 

Mais celle-ci ne doit pas payer non plus pour les autres, pour la violence à l'école en général. Les faits sont tristes pour tout le monde. Je laisse la justice enquêter au-delà des apparences médiatiques et donner ses conclusions. Ce que je retiens, c'est que cette sortie médiatique est une bonne mesure préventive voire dissuasive pour les enseignants susceptibles de violenter leurs élèves, surtout s'ils sont en très bas âge, car finalement, un lynchage médiatique peut faire plus mal qu'une véritable condamnation judiciaire. Alors, restons modérés dans les réactions, c'est plusieurs vies qui sont en jeu dans cette triste affaire, et heureusement, toutes ne sont pas finies.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (10 septembre 2024)
http://www.rakotoarison.eu

Pour aller plus loin :
Violence scolaire : quand une enseignante s'y met...
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Alain Devaquet.
Alain Savary.


 

 


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31 réactions à cet article    


  • LeMerou 11 septembre 18:17

    Ce fut étonnant qu’il n’y ait pas un article là dessus.

    Moi, là ou j’ai halluciné c’est sur le comportement de la gamine...cherchez la vidéo complète et pas celle publiée par les médias..

    Bref, mon fiston aurait pris une bonne claque au cul (ce qu’à tenté de faire la maîtresse, à mon sens) s’il avait eu un comportement pareil, heureusement ce ne fut jamais le cas.

    L’emploi du mot « violenter » est tout à fait hors de proportion et inapproprié dans cette affaire. 

    Alors quant à « l’aspersion de liquide inconnu », là nous entrons dans un domaine impensable,.

    Il est vrai toutefois, que la maîtresse aurait mieux fait de conduire l’enfant en pleine crise d’hystérie devant la responsable de la maternelle afin qu’elle ne sème pas le trouble dans toute la classe, imaginez !

    Quant à la mère de famille qui filme la scène !!!! qui la diffuse sur les réseaux sociaux et n’intervient pas ! Très bien aussi. 

    Vous avez un accident, vous baignez dans votre sang, les gens vous filment mais n’interviennent pas ! 


    • Seth 11 septembre 19:02

      @LeMerou

      Comment, vous n’êtes pas courant ? Les gnards ont tous les droits, se comportent comme ils l’entendent et pique les crises quand ils veulent avec l’approbation des papamamans qui se plient à leurs exigences.

      C’est ainsi qu’on les « élève » et c’est ainsi ausso qu’ils font iech tout le monde.

      Sans aller jusqu’à certains excès d’autrefois, une torgnole de temps en temps leur apprendrait à vivre.

      Quand au terme « violenter » c’est celui que l’on trouve partout, à commencer par l’AFP.


    • OJBA 15 septembre 20:17

      @LeMerou Tout à fait d’accord ! Moi, ce qui m’a étonné, c’est le niveau sonore des hurlements de la gamine avant toute intervention. Sans excuser l’enseignante, cela me fait penser à une opération de provocation, utile peut-être, car il semblerait que ce ne soit pas une première pour cette enseignante. Et dont la gamine fut « l’idiote utile »


    • Lynwec 11 septembre 21:35

      Après avoir dézingué les curés (le christianisme, ça dérange visiblement une certaine religion) coupables en bloc de pédocriminalité (alors que les rabbins et autres prêtres, c’est bien connu, sont tous parfaits...), voilà-t-y pas qu’on cible les profs, avec une affaire qui sent quelque peu le coup monté (en épingle) et Rakoto de s’y coller avec délectation...

      En Pédoland où il ne fait pas bon être à la fois mignon, mineur et mal protégé par sa famille, donner une tape sur le cul à un gamin qui pique sa crise, faute du minimum d’éducation comportementale à la maison, c’est le pilori direct avec tous les projecteurs braqués dessus ; par contre, les réseaux pédos, eux, ça ne semble pas être une priorité à traiter...

      Pas personnellement pu comparer, n’ayant testé/subi que la fessée et une unique fois (en principe, si c’est donné pour la « bonne » erreur et au bon moment, ça guérit définitivement le syndrome de l’enfant-roi, du coup, pas eu besoin de la donner à mes deux enfants, éduqués raisonnablement), et pas la deuxième option, par chance, mais au jugé, n’importe quel môme devrait préférer la mini fessée aux autres traitements qui dans les faits, eux, semblent « permis » à condition d’appartenir au bon monde qui s’entre-protège...


      • Hector Hector 12 septembre 13:03

        @Lynwec
        "Après avoir dézingué les curés (le christianisme, ça dérange visiblement une certaine religion) coupables en bloc de pédocriminalité (alors que les rabbins et autres prêtres, c’est bien connu, sont tous parfaits...), voilà-t-y pas qu’on cible les profs, avec une affaire qui sent quelque peu le coup monté (en épingle) et Rakoto de s’y coller avec délectation... "

        A l’heure où il serait plus que nécessaire de renforcer nos valeurs, notre identité et tout ce qui à fait de la France ce qu’elle est, certains crétins inconscients scient la branche sur laquelle nous sommes TOUS assis.
        Je me demande chaque jour comment tant de stupidité et d’immaturité sont possible.
        Tous ces partis qui nous détruisent, ces pseudos députés incultes, ces singes savants, ces populistes démagogues pour les plus intelligents, savent-ils, imaginent-ils une seconde par quoi nous allons être remplacé, si nous ne le sommes pas déjà ?
        Pourtant, ils ont sous les yeux chaque jours l’image d’une France qui dépérit étouffée par une population attardée et prosélyte, malsaine, sans honneur, et malheureusement conquérante, aidée en cela par des mafieux qui ne jure que par leur gamelle.


      • sandre08 12 septembre 09:03

        A l’école , nous avion un maitre qui vous distribuait une bonne paire de gifles à chaque faute de la dictée , quand vous manquiez de respect à une personne .Ensuite au lycée , le proviseur ne se gênait pas pour en donner . Les parents vous donnaient la fessée quand vous étiez en colère ou désobéissiez .

        Autre temps autres moeurs 


        • xana 12 septembre 10:53

          « Violence scolaire : quand une enseignante s’y met... »

          Parlez-vous de « rosemar » notre ex-enseignante raciste ?

          A-t’elle agressé des ressortissants Russes, ou Chinois, ou autres parce qu’ils ont élu des gouvernements opposés aux nôtres ?


          • xana 12 septembre 10:58

            @xana
            J’admets bien volontiers que je n’ai pas lu l’article, mais on voudra bien me parconner parce que n’ayant pas la télé je ne vois pas à quoi il pourrait bien se rapporter. Enfin, si je vois parce que je connais Rakoto (ou son équipe) et que je sais à quoi m’attendre... Bref, je n’ai évidemment réagi qu’au titre, qui me paraissait d’actualité après un article raciste de « rosemar » contre les Chinois...


          • ETTORE ETTORE 12 septembre 12:18

            Ahhhh, que ces baffes éducatives auraient pu faire du bien, en leur temps, à un certain Zélote Elyséen, qui visiblement manque cruellement de cette partie éducative correctrice.

            Préférant en faire un jeu d’adulte à en jouir, que la fonction rectificatrice, dont il est visiblement en carence aggravée.

            Vous même, Rakoto, en regardant même de loin....

            Certaines de vos parutions, à considérations décalées, ne sont pas loin de ce geste, que vous vous empressez de publier ( reportage télé-phonesque à l’appui, d’une mère semble t-il, participative , mais peu active )

            Vous, comme elle, ne vous appuyez QUE sur la masse, pour jouir de la simple prérogative de dénoncer....( vous êtes empiriquement " témoin de Je-Ho-VAS le dire à ma Mère....)

            Mais jamais critique, de votre propre comportement.

            Alors voyez vous, Repor-Taire transi, derrière un smart-phone, ou Repor-TeTu, derrière un compte d’Hauteur, pas à l’auteur....Où voyez vous, l’ombre qui fait la différence ?

            Petit, c’est petit ! Et cela le resteras.....


            • ZenZoe ZenZoe 12 septembre 13:49

              Où peut-on trouver la vidéo complète, de manière à se forger sa propre opinion sans filtre ?


              • joletaxi 12 septembre 14:19

                @ZenZoe

                j’ai pas trouvé non plus

                par contre, un petit bijou « la procureure » dans ses réquisitions va demander des jours d’ITT, pour la petite

                d’ailleurs de manière générale, quand on lit la teneur des réquisitions dans des affaires .... parfois manque l’âge du capitaine, sinon, impossible de faire plus tarabiscoter


              • ZenZoe ZenZoe 12 septembre 14:25

                Ceci dit, un enseignant ne doit en aucun cas verser quoi que ce soit sur la tête d’un gamin pour le calmer, et encore moins le frapper ! Ce n’est pas parce que c’est Rakoto qui le dit que c’est une idiotie. Si une gamine pique une crise, on l’amène chez la directrice, et si ça ne suffit pas, on appelle les parents qui viennent la chercher impérativement, Point.


              • ZenZoe ZenZoe 12 septembre 14:27

                @joletaxi
                Oui en effet, c’est bizarre, mais c’est comme ça. Une ITT s’applique à tout le monde sans distinction d’âge. On n’est plus à une bizarrerie près en matière de justice.


              • Aristide Aristide 12 septembre 14:38

                @ZenZoe

                Où peut-on trouver la vidéo complète, de manière à se forger sa propre opinion sans filtre ?

                C’est là. Avec un article du Figaro.


              • joletaxi 12 septembre 14:47

                @ZenZoe

                la mère était sur place non ?
                elle n’est pas intervenue pour calmer son gosse ?
                elle filmait ?


              • ZenZoe ZenZoe 12 septembre 14:47

                @Aristide
                Merci !
                On voit en effet l’enseignante frapper la gamine. Pas de quoi faire tomber la Vème, on est loin du passage à tabac qui traumatise à vie, mais elle n’avait pas à le faire, même si la gamine était infernale.


              • ZenZoe ZenZoe 12 septembre 14:49

                @joletaxi
                Non, c’est une autre mère de famille qui filmait (d’ailleurs, que n’est-elle intervenue, mais ça, c’est une autre histoire !).


              • joletaxi 12 septembre 14:53

                @Aristide

                on n’en saura pas plus

                par contre sur le plateau de Praud, la sociologue explique que toutes les études...blabla
                mais deconstater que la violence des jeunes et maintenant très jeunes devient ingérable, pourtant ces petits sauvageons n’auront certainement pas reçu une tripotée ni dans leur écoles ni par leurs parents,ayant bénéficié de la nouvelle bien pensance

                parfois, je m’interroge....


              • Aristide Aristide 12 septembre 14:57

                @ZenZoe

                Nous avons changé d’époque. Je n’excuse en rien cette institutrice dépassée et incompétente...

                Je ne suis pas né hier, j’étais scolarisé en 7ᵉ d’une école catho à Toulouse. 7ᵉ ? C’est le CM2, allons !!! L’instituteur, un monsieur qui devait être né au début du siècle dernier, avait sur son bureau une magnifique règle en bois. Elle avait un nom : Caroline. Je n’ai jamais su pourquoi. Par contre, j’ai vu à quoi elle servait. Lors des récitations des leçons, ou des tables de multiplication…, le moindre accroc ou bégaiement valait un petit coup de règle sur les doigts… Aucune ITT, ni plainte des parents d’ailleurs...

                Autre temps, ....


              • Aristide Aristide 12 septembre 15:01

                @joletaxi

                la mère était sur place non ?
                elle n’est pas intervenue pour calmer son gosse ?
                elle filmait ?

                Non, c’était une autre maman. Elle a attendu la rentrée du lendemain matin pour voir la mère et lui faire visionner la vidéo sur son téléphone…


              • SilentArrow 15 septembre 12:00

                @Aristide

                Moi aussi, j’ai reçu les plus belles fessées de l’histoire de la pédagogie, et à l’époque, personne pour filmer, et pas de rakoto pour en faire un fromage.


              • OJBA 15 septembre 20:25

                @ZenZoe Et si elle ne veut pas, que des hématomes sont découverts parce que vous avez un peu serré la main ou le bras, pour éviter qu’elle se sauve, vous avez encore perdu. Les lois et règlements ont été peu à peu « adoucis » parce que l’on a supposé (à tort ou à raison ?), que les gens étaient « raisonnables », Précision « raisonnable » : « à qui l’on peut faire entendre raison ». Mais il est des situations ou des gens pour qui cela est impossible. Toute action visant à la faire revenir à la raison ne pourra être que condamnable.



                • xana 12 septembre 14:16

                  ZenZoe, je pence que ca ne vaut pas le coup de visionner une vidéo complète ’de manière à se forger sa propre opinion sans filtre« . D’abord, parce que le simple fait de vous intéresser à ce genre de fait divers vous met immédiatement dans l’immense catégorie des »voyeurs". De plus, une vidéo complète ne vous garantit absolument pas qu’elle soit objective et surtout honnêtement réalisée. Vous en savez quelque chose, j’imagine ?

                  J’aurais davantage confiance dans le livre de Sophie Audugé proposé par Alinea (quoique dans un livre aussi ca peut se trafiquer les témoignages, bien que ca laisse des traces)...


                  • ZenZoe ZenZoe 12 septembre 14:36

                    @xana
                    C’est un réflexe chez moi. Quand je lis quelque chose, j’ai envie de remonter à la source. J’estime n’avoir besoin de personne pour m’expliquer les tenants et les aboutissants d’un fait (enfin, la plupart du temps).
                    Ceci dit, vous avez raison dans le sens où en effet, une vidéo ne dit pas toujours la vérité, et aussi où ce fait-là ne mérite pas qu’on y passe trop de temps dessus.


                  • ZenZoe ZenZoe 12 septembre 14:39

                    @xana
                    ’’qu’elle soit objective et surtout honnêtement réalisée’’

                    Ceci dit, si la vidéo n’a pas été trafiquée par l’IA et si on y voit une enseignante donner une claque, c’est assez clair je trouve. On n’a pas besoin de contexte. Pas de claque à un enfant, !


                  • Lynwec 12 septembre 15:13

                    @xana

                    D’autant plus que ce n’est pas parce que Tartempion affirme que la vidéo est complète qu’elle l’est réellement... D’ailleurs, en matière de manipulation, même un néophyte comme moi imagine très bien l’astuce de ne commencer à filmer que quand dans ce qu’on filme, tout sera à charge...

                    Pour les témoignages bidons ou trafiqués, il suffit de faire voter une simple petite loi sur mesures et plus personne n’osera les remettre en question sous peine de pilori...
                    C’est magique, non ?


                  • Gérard Luçon Gérard Luçon 12 septembre 15:53

                    Heureusement que c’est un cas particulier, alors que nous avons tant d’enseignants qui ont imposé aux enfants de porter un masque pour ne pas contaminer les vaccinés ...


                    • Gérard Luçon Gérard Luçon 12 septembre 15:58

                      on commençait à s’intéresser aux frasques de l’Abbé Pierre qui dans les années 20 regardait sa nourrice avec un oeil lubrique, et hop, un nouveau sujet intéressant ...

                      ... des nouvelles de Depardieu ?


                      • ETTORE ETTORE 12 septembre 16:54

                        Cela ressemble plus à un contre feux, comme c’est la mode instituée en ce moment !

                        Ah vous voulez faire grève ? Naaan, mais attendez, je vais vous arranger votre karma, auprès de la gente élévatrice de marmots rois et Reines déneigés !

                        QUESTION(S) ....

                        A qui ça sert ?

                        Parents trop Apparentés ?

                        Parents d’une autre culture, qui à petits coups assénés de-ci delà, abattent le système déjà agonisant ?

                        Systématisation de voyeurisme, dans cette société, ou les sois disant journalistes encartés, ne font plus que du lavage de cerveau et service de propaganda...

                        Et ceux qui n’ont aucune formation, que celle de vouloir passer à l’écran,

                        deviennent star de téléréalité, à l’image de quoi, ils sont abreuvés !

                        Et tout cela, décide de la remise en question de notre façon de vivre, soumis à dictat, de bulle qui éclate !

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