Voilà pourquoi j’ai pleuré…
Des larmes venues du plus profond de mon cœur sortaient de mes yeux comme meurtris par ce qu’ils venaient de voir...
Il y a peu de temps, je regardais sur une chaine de télévision, trois reportages, trois reportages qui m’ont laissé muet. Et après quelques minutes de silence je me suis aperçu que du haut de mes cinquante-cinq ans je pleurais ! Des larmes venues du plus profond de mon cœur sortaient de mes yeux comme meurtris par ce qu’ils venaient de voir, soit une infime partie de ce qui est notre quotidien, le quotidien de l’humanité !
Un de ces reportages montrait un pays, des villes, des villages qui, habituellement grouillants de vie et en perpétuel mouvements étaient devenus un pays, des villes et des villages fantômes. Les images de ces lieux déserts, abandonnés pour les raisons qu’on connait tous, un virus donnaient froid dans le dos. Un virus et une situation qui, selon certains scientifiques, se reproduit dans des fréquences des plus en plus rapprochées, et bien sûr, ça risque de s’amplifier.
Le deuxième reportage montrait des images de violences dans un pays dit « civilisé », et que ces violences viennent de la police, des manifestants ou de tout autre groupuscule n’importe pas, c’est là la triste conséquence d’un manque de dialogue, de respect et de compréhension de l’autre.
Vivre en société serait donc de plus en plus une utopie ?
Rien ne justifie de tels comportements, le mépris de l’autre ne peut venir que de la peur de cet autre, ou de son ignorance !
Et dans le troisième reportage, une pointe d’espoir s’est confondue avec une situation catastrophique qu’il va falloir là aussi s’habituer à encaisser.
Les gigantesques incendies que l’Australie a subi ont ravagé les paysages, semé la mort et le désespoir.
Et au milieu de tout ça, quelques personnes sans doute encore très optimistes, se donnent à fond pour sauver ce qu’il reste d’encore plus innocent sur cette planète avec les enfants ; les animaux !
Et quand on pense à tout le reste, la Syrie, la Libye, le Yémen, Haïti, l’Afrique, l’Amazonie, la dangereuse fonte des banquises, et tout ce qu’on ne voit pas, on ne peut que se poser une question :
« Pourquoi ? »
Pourquoi l’être humain est devenu si peu de chose ! Pourquoi notre boulimie, notre avidité, et notre nombrilisme nous permet de juger, de moraliser, de « liker » ou pas des comportements ou situations que l’on observe assis dans notre canapé, dans le confort qu’il ne faut surtout pas perdre.
Est-ce pour se donner bonne conscience ; elle ne servira plus à rien le jour où cette réalité lointaine sera à nos portes !
Est-ce par sensation d’impuissance devant des élites sourds à tout ce qui ne rapporte ni richesse ni pouvoir.
Ou bien est-ce par peur qu’on préfère fermer les yeux, rester dans le déni et continuer à se dire : « jusqu’ici tout va bien ! »
S’il est vrai qu’on se sent impuissant, et on l’est un peu, il nous faut ouvrir grand les yeux, ouvrir notre conscience et ouvrir grand notre cœur :
- Comportement de tous les jours, respect de l’autre, respect de la nature qui nous entoure et nous nourrit, refus de cautionner ou de contribuer à des agissements que l’on sait égoïstes et assassins, etc.
Et ne pas avoir honte de verser des larmes, d’être autre chose qu’un objet formaté par un système qui ne nous aime que par intérêt.
Ne pas jouer le jeu de ce qui risque de nous coûter très cher !
Voilà pourquoi j’ai pleuré, parce que je me suis demandé si on mérite notre condition humaine, et si on ne mérite pas ce qu’il risque de nous arriver !
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