FireFox V.S. InternetExplorer
Les PC en sortie d’usine sont souvent équipés en standard de logiciels Microsoft, jamais de FireFOx. Or ce sont précisément les logiciels de navigation ou de messagerie qui sont la cible privilégiée des concepteurs de virus. Ces pirates n’ont pour but que d’obtenir la plus grande couverture possible et ils ne s’attaquent pas aux logiciels de deuxième monte, moins répandus. 99% des personnes qui ont téléchargé FireFox l’ont fait en utilisant leur navigateur Internet Explorer.
Leurs motivations sont de trois ordres. Premièrement il s’agit de satisfaire une curiosité naturelle vis à vis des nouveaux produits importants. Deuxièmement, il s’agit d’examiner dans quelle mesure l’aventure informatique peut s’affranchir de l’hégémonie Microsoft. Enfin, l’utilisation d’un deuxième navigateur offre les même possibilités qu’une deuxième voiture. L’instabilité de Windows et de ses composants, les attaques incessantes de virus, l’historique, les fichiers enregistrés, les cookies sauvegardés font qu’un navigateur perd sa virginité tant au sein d’un PC qu’à l’égard des sites visités, même si on procède à son "nettoyage régulier". Le bon sens veut que l’on ait donc une solution de rechange indépendante, c’est FireFox, c’est Opera.
La plupart des utilisateurs qui ont téléchargé FireFox l’ont fait dans une perspective sécuritaire et non par idéologie. L’ordre de grandeur des internautes disposant d’une connection haut débit est d’un peu plus de 100 millions. S’il y a eu 75 millions de téléchargements, on peut considérer que la majorité des internautes a téléchargé FireFox, alors que les chiffres donnent seulement 15% d’utilisateurs, qui traduiraient soit une certaine défiance à l’égard du navigateur alternatif, soit une utilisation occasionnelle. Nous connaissons tous ces "pannes" d’ordinateur où nous sommes prêts à tout pour rétablir la lumière. Lors de difficultés de navigation, de téléchargement, le comportement naturel consiste à ouvrir un navigateur alternatif et méprisant toute tentative de réparation, faisant fi de toute fidélité, continuer tranquillement son surf sur celui-là, pour revenir à Internet Explorer quand l’orage est passé. C’est ainsi que s’explique un nombre d’utilisateurs de 15%. Il traduit plus un pourcentage de temps passé par navigateur qu’une proportion d’adeptes inconditionnels. Cet eclairage révise à la baisse les perspectives de FireFox tout en lui garantissant sa place légitime et indispensable de logiciel de secours.
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