L’Asie nucléaire se cherche un avenir après Fukushima
En Malaisie, la conférence internationale "Nuclear Power Asia" se prépare à accueillir des centaines d'experts venus du monde entier pour réfléchir à l'avenir du nucléaire dans la région. Durant deux jours, les 31 janvier et 1er février prochains, conférences et ateliers vont se succéder pour penser l'après-Fukushima.
L'Asie reste pour la plupart des acteurs mondiaux un marché potentiel majeur du fait de la croissance de ses besoins énergétiques, y compris au-delà des puissances nucléaires installées : hors Chine, Corée et Japon, une quinzaine de réacteurs sont en effet en cours de production :
Au-delà des controverses idéologiques, la question centrale est bien celle de la formation des personnels intervenants dans la production de cette énergie nucléaire, tant il s'avère qu'un certain nombre de défaillances humaines est à l'origine du désastre au Japon. C'est un français, Claude Guet, Directeur pour les Affaires Internationales de l'I2EN (Institut International de l'Énergie Nucléaire), qui animera l’atelier sur les meilleures pratiques dans l'enseignement et la formation pour l'industrie nucléaire. Considérant que de fait, un certain nombre de pays émergents engagent leur propre programme d’énergie nucléaire, la France, qui produit environ 75 % de son électricité par ce biais, propose des formations profitant des dernières avancées scientifiques et du retour d'expérience industrielle. Parallèlement à l'exportation de technologies nucléaires proprement dites, une offre large en matière de formation en liaison directe avec les acteurs de la recherche et de l'industrie constitue certainement un des meilleurs leviers pour accompagner l'Asie dans la gestion de l'après-Fukushima...
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