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L’empreinte humaine sur terre

Un groupe de travail américain, le Human Footprint Project, étudie l’impact de l’homme sur les espaces vierges selon quatre critères : la population, l’utilisation du sol, les réseaux électriques, les réseaux routiers et ferroviaires. Lorsqu’on superpose l’ensemble de ces données, on obtient une carte montrant l’empreinte humaine.

Savez-vous que les 6,5 milliards d’êtres humains peuplant la terre ont laissé une "empreinte" sur 83% de sa surface ? Ces données sont relayées par le National Geographic de septembre dernier, et sont issues d’un goupe de travail, le Human Footprint Project.

Un travail à base d’imagerie satellitaire, de données issues de recensements, de cartographie informatique qui tient compte du nombre d’habitants, des voies de communication, de l’utilisation des sols, de la consommation de lumière.

Ce projet montre qu’il reste en fait très peu d’espaces vierges de toute activité humaine. Les prévisions indiquent que la population humaine devrait être augmentée d’un milliard d’individus dans quinze ans.

L’expansion humaine s’est accompagnée d’un cloisonnement de la planète.
D’une part, les hommes ont modifié et modelé leur environnement en créant des barrières physiques : des voies de communication, des détournements de fleuves, des barrages, des infrastructures urbaines.

D’autre part, ils ont créé des obstacles virtuels sous la forme de frontières matérialisées où non par des barrières.

Ce cloisonnement à au minimum un double impact sur la planète.
L’intervention physique de l’homme sur son milieu a pour conséquences une raréfaction des autres espèces dont les migrations deviennent de plus en plus difficiles. Ainsi des individus d’une même espèce animale sont confinés dans des secteurs (ou des réserves) augmentant le risque de consanguinité et à terme leur disparition.

Tandis que le modelage virtuel par la création de frontières a pour conséquences d’accentuer l’inégalité des populations au regard des ressources disponibles. Alors que le nomadisme a représenté, pendant plus de deux millions d’années, une opportunité pour l’émergence de l’espèce humaine, aujourd’hui ces nouvelles barrières, en limitant les possibilités de nomadisme, divisent les gens du "Sud" et les gens du "Nord". Les gens du Nord s’enfèrment dans leur forteresse et les gens du Sud tentent de trouver une terre d’accueil pour subvenir à leurs besoins vitaux. La tragédie récente de Ceuta et Melilla illustre ce constat et est une alerte à prendre au sérieux sur les défis qui attendent le monde dans un avenir proche.

Nous sommes probablement en train de vivre et de générer la sixième vague d’extinction globale des espèces. Imputable à l’homme, cette fois-ci !


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