La comète électrique : un éléphant dans le magasin de porcelaine de la NASA
Quelles que soient les peuplades du monde entier au cours des milliers d'années, l'apparition d'une comète sur la voûte céleste a suscité une profonde angoisse et hystérie collective. Les raisons d'un tel phénomène ne sont totalement élucidées. En travaillant sur les témoignages que nous ont légué les archives historiques, David Talbott et ses collaborateurs ont fini par conclure que de telles craintes tiraient leur source de la réminiscence collective d'un cataclysme originel. Derrière les différentes traditions locales et leurs histoires, il existerait le profond souvenir enfoui d'une grande comète, mère de toutes les autres. Selon Talbott, cette mémoire mondiale est particulièrement vivace dans la dimension mythologique, notamment par rapport à celle faisant appel au serpent cosmique ou au dragon mythologique, menaçant de détruire le monde. Les idées les plus répandues que l'on rencontre communément à leur sujet font référence aux présages associés à la mort, que ce soit celle d'un roi ou d'un royaume, mais aussi de bouleversements cosmiques sans précédents, voire de la fin du monde.
Il est bien curieux de se demander pourquoi, la première apparition de ce feu follet parcourant les cieux, lequel n'est composé que de simples gaz, a pu provoquer toute une anxiété collective. Cette question est d'autant plus d'actualité que celle-ci est en rapport avec la venue prochaine de la comète Elenin, qui devrait s'approcher à son plus près, selon les projections actuelles, aux environs de 0,233 UA (ndt : environ 35 millions de kilomètres) de la Terre, dans la période d'octobre de cette année. En effet, cette dernière nourrit les spéculations les plus folles, allant de théorie du complot ourdie par la NASA, à propos d'une phase d'extinction massive (ndt : en anglais, Extinction Level Event, un acronyme composant le nom ELEnin), à l'hypothèse mentionnant que ladite comète ne serait rien d'autre que l'insaisissable Nibiru des légendes, remises au goût du jour sous la plume d'Acharia Sitchin (en guise d'éléments de réflexion sur la crédibilité de ces différentes théories, se reporter à l'article du site Subversify.com, "Est-ce que Google censure Nibiru ?"). Il faut relever que dans ce contexte alarmiste Wal Thornhill (ndt : Wallace Thornhill), le chef de file de la théorie de l'univers électrique, s'est abstenu de pronostiquer quelques comportements que ce soit à propos d'Elenin, principalement en raison des nombreuses inconnues que celle-ci pourrait recéler. Ces inconnues (voir par après) mettent en cause l'activité du soleil ainsi que la constitution physique de la comète elle-même. On peut aisément comprendre la frustration que la NASA doit très probablement éprouver, lorsqu'elle assiste à cette foire aux théories cherchant à couvrir le champ des sciences astronomiques. Cependant, la NASA doit aussi assumer sa part de responsabilité dans la méfiance et même le désaveu farouche qui lui sont si souvent opposés. Sur la question des comètes, à proprement dit, elle n'a jamais été en mesure de reconnaître les erreurs de la théorie communément admise, à savoir que nous nous sommes jusqu'à présent bornés à ne voir dans celles-ci que de "vilaines boules de neige", lesquelles se seraient formées, il y a des milliards d'années de cela, dans l'hypothétique nuage d'Oort. Vue sous cet angle, l'idée n'a aucun sens et a été à maintes fois prise en défaut à la loupe des faits. Masquer cette réalité ne fait qu'alimenter la polémique. Le choix du déni sur des thèmes controversés de la part des institutions officielles, que ce choix soit à tort ou à raison, ne peut que créer autour d'elles un climat de suspicion pour rétention d'informations.
Le comportement imprévisible des comètes contredit régulièrement le modèle actuellement en vigueur, au point que certains experts se demandent présentement si il en existe réellement un. "Pour ma part, c'est réellement un mystère de savoir comment les comètes fonctionnent", déclare Donald Brownlee, responsable de recherches sur la mission Stardust de la NASA. Il suffit de se remémorer l'extraordinaire spectacle que nous a donné la comète Holmes 17P, pour se rendre compte de la profonde crise dans laquelle la cométologie (ndt : la science qui étudie les comètes) est entrée. En octobre 2007, de façon soudaine et inattendue, la luminosité de Holmes a été multipliée un million de fois. En moins de 24 heures, la comète est passée d'un corps céleste de magnitude aussi petite que 17 à une de 2,5, soit une magnitude suffisamment visible à l'œil nu (ndt : une magnitude proche de mars). La chevelure ou coma de la comète a poursuivi son expansion jusqu'à mi-novembre de la même année, devenant ainsi le plus gros objet du système solaire, largement plus gros que le soleil lui-même. Le diamètre de son coma était passé de 28000 kilomètres à 7 millions de kilomètres. Au moment où elle nous offrait cette performance extraordinaire, elle s'éloignait du soleil et par conséquent refroidissait. Face à une pareille énigme, des questions se bousculent dans notre esprit, comment un corps si minuscule peut maintenir, d'un point de vue gravitationnel, un coma sphérique et uniforme de 7 millions de kilomètres de diamètre ? Si son embrasement soudain est le résultat d'un effondrement ou d'une explosion (comme le pensent certains scientifiques), pourquoi la matière éjectée à son pourtour ne serait-elle pas répartie de façon asymétrique (telle que l'on est mesure de s'y attendre dans un pareil cas de figure). Pourquoi cette supposée explosion n'aurait-elle pas produit des morceaux de tailles variables, au lieu de cette très fine poussière qui a été effectivement constatée ? Une explosion de quelle nature aurait pu produire un corps capable de demeurer visible durant des mois, sachant que la signature visible d'une explosion classique ne dure que quelques secondes ? Comment se peut-il que ce nuage sphérique de nature gazeuse et saturé de microparticules a pu persister pendant des mois, au lieu de se disperser ? Malheureusement, les médias et les communautés scientifiques ont passé sous silence ce que la comète Holmes venait de nous révéler. Compte tenu de l'énorme intérêt que la comète a suscité sur la toile, ce silence passe pour être à peine croyable. Tel que le mentionne Scott Wall, collaborateur du projet Thunderbolts, dans son article de 2008 intitulé, "La comète Holmes : un non-événement médiatique" : Vous auriez pu penser que ce comportement tout à fait inusité aurait créer le buzz au sein de la communauté des astronomes, et qu'un magazine d'astronomie particulièrement réputé, en publiant récemment son top 10 des histoires les plus croustillantes de l'année 2007, l'y aurait fait figurer. Mais étonnamment, ce ne fut pas le cas. Exclue de cette liste, cette comète exceptionnelle n'a pas mérité de faire partie de la crème des événements majeurs qui se sont déroulés cette année-là. En fait, le magazine en question l'a tout bonnement ignorée ; pas la moindre ligne à son sujet dans son éditorial. Elle n'a bénéficié pour ainsi dire que de peu d'attention, voire d'aucune, de la part des quotidiens ou de sa couverture télévisée.
Le comportement bizarre et erratique des comètes aurait dû créer l'engouement d'une véritable révolution sur la façon dont nous les décrivons sur le papier. Mais, la science des comètes poursuit sur la même veine qui ne la conduit nulle part ; elle ne se pose pas les éventuelles questions qui pourraient la remettre fondamentalement en cause. Ces questions, depuis plusieurs années déjà, les partisans du modèle de l'univers électrique se les ont posées. Ces derniers abordent les comètes comme des objets électriquement chargés se déplaçant à l'intérieur du champ solaire. Au cours de ces dernières années, seule l'approche de la comète électrique a été en mesure de prédire les fameuses surprises observées en cométologie ; il suffit personnellement de se donner la peine de le vérifier. Fort de cette nouvelle approche, on est parfaitement en droit de se demander, si la thèse que soutient l'univers électrique est en mesure de mieux répondre aux questionnements que soulève le comportement hors norme de la comète Holmes. Développée autour du modèle électrique, cette théorie considère les comètes comme des résidus relativement récents de cataclysmes ayant eu cours au sein du système solaire (voir par après). Ce n'est par hasard que ces corps célestes possèdent une orbite elliptique, et la comète qui présentera des caractéristiques les plus atypiques sera celle dont l'ellipse est la plus prononcée. Durant le laps de temps qu'une comète progressera aux confins du système, elle acquerra une charge négative relativement au soleil. Puis, parvenu à son extrême limite ou périhélie, elle accélèrera dans la direction du soleil sous l'effet de son champ, en commençant par libérer sa charge dans le plasma qui l'entoure, ce qui se traduit par un accroissement de la brillance de son coma et de sa queue, auquel elle nous a maintenant habitués. Les émissions qu'elle émet sur toute sa surface sont la manifestation de décharges électriques – comparables à celles que l'on trouve dans l'industrie par le procédé qualifié d'usinage par décharge électrique (ndt : ou électroérosion). Ainsi, le point de vue défendu par la théorie électrique permet d'élucider la plupart, sinon la totalité, des mystères qui taraudent les physiciens œuvrant dans cette discipline. Elle va jusqu'à expliquer entre autres : les températures étonnamment élevées ainsi que le rayonnement dans la gamme des X que l'on trouve dans leur coma (des phénomènes qui n'ont jamais prédit par la théorie standard) ; leur relief particulièrement accidenté – en parfaite opposition avec ce que à quoi s'attendaient à voir les astronomes, en vertu du modèle morphologique de la "vilaine boule de neige" ; leur fragmentation ou leur explosion, à des distances considérables du soleil ; leurs émissions faisant penser à des séries de déflagrations, comparables des projections souterraines d'eau et de gaz sous l'effet de leur réchauffement, lesquelles se produisent encore trop loin du soleil pour être mieux étudiées ; les éjections de particules de plus grande taille, voire de graviers, une chose inimaginable si l'on reste empêtré dans les limites de la théorie classique (ce qui suppose une formation par accrétion de leur noyau issue des nuages primordiaux constitués de glace, de gaz et de poussières) ; une pénurie ou une absence totale d'eau et d'autres composés volatiles sur leur noyaux ; et enfin, la capacité étonnante de voir un noyau ridiculement minuscule, en comparaison de son immense coma sphérique mesurant plusieurs millions de kilomètres de diamètre, se maintenir en dépit du souffle des vents solaires.
Quand on lui demande de donner sa position à propos de l'embrasement de la comète Holmes, Wal Thornhille évoque dans un courriel privé : L'explosion des comètes à de grandes distances du soleil semblent être en corrélation avec un changement soudain dans l'environnement plasmatique qui se produit par le biais des vents solaires, sous l'effet d'une tempête. L'essentiel à retenir à propos de ce brusque déchaînement, c'est que nous avons affaire à une série discontinue de décharge plasmatique – un basculement passant de la phase sombre du courant électrique à sa phase lumineuse normale. Un tel phénomène de surface est complexe, et est impossible à prévoir. Tout ce que nous pouvons en dire, c'est que les bourrasques provenant des vents solaires augmentent les chances de voir un embrasement cométaire.
En fait, le soleil était déjà électriquement actif les jours précédant la soi-disante explosion de Holmes. Le chercheur Michael Mozina avait relevé un important pic d'activité de vents solaires, le 22 octobre à 19h45, soit deux jours avant son embrasement (voir le film ou le graphique s'y rapportant). Cette activité pourrait avoir changé l'état électrique de la comète, par ce que Thornhill décrit comme la phase lumineuse normale, permettant ainsi de rendre visible son coma plasmatique. Bien entendu, l'aspect théorique de la comète électrique nécessitera encore de quelques ajustements mineurs pour se faire valoir au rang des sciences astronomiques. Et qui plus est, elle sera en toute bonne foi capable d'ouvrir de nouvelles perspectives, donnant lieu à de profondes remises en question en matière de cosmologie. Parler de comète électrique, revient à parler de soleil électrique, à savoir que le soleil lui-même est alimenté par des courants électriques. Autrement dit, les grandes énigmes touchant au soleil – notamment, en ce qui a trait à la mystérieuse accélération des vents solaires – trouverait ici une réponse jusqu'à présent demeurée hors de portée des schémas classiques de la physique du soleil. De plus, un tel réexamen ne se cantonnerait pas au soleil, sachant que celui-ci n'est qu'une étoile parmi des milliards d'autres. Une reconsidération de la cométologie conduirait à mener une révolution majeure dans le domaine des sciences astronomiques, modifiant à tout jamais notre perception de l'espace interstellaire. Malheureusement, la NASA n'a pas misé sur l'occasion en or qui lui était offerte de mettre à l'épreuve la théorie de la comète électrique en 2005, afin d'en valider la véracité. Elle aurait pu le mettre en œuvre, dans le cadre de la mission Deep Impact, au moment où ses ingénieurs ont lancé un projectile de cuivre de 800 livres (ndt : il s'agit de l'impacteur, soit la partie de la sonde pesant environ 370 kg destinée à percuter la comète en son noyau) sur Tempel 1. L'étude portant sur la nature électrique des comètes n'a manifestement pas été une option envisagée par la NASA. Si cela avait été le cas, un test très simple aurait pu mettre en évidence que nous vivions dans un système solaire de nature électrique. Une sonde de Langmuir, ou un simple appareil servant à mesurer le courant électrique, connectée à un point de décharge coronale aurait démontré des discontinuités dans l'activité électrique plasmatique (phase sombre, lumineuse et arc électrique) entre le point de contact de la sonde et le plasma environnant, compte tenu que la sonde était proche du noyau. Grâce à ce nous a appris cette mission, nous avons de sérieuses raisons de croire qu'un tel test aurait été concluant en faveur du modèle de la comète électrique. D'ailleurs, Wal Thornhill avait prédit à l'avance la plus surprenante des découvertes réalisées par cette mission. En 2001, un peu après l'annonce du projet Deep Impact, Thornhill a écrit :
Si le projet se réalise, en tablant sur le fait que le modèle classique en cométologie est erroné, l'exercice consistant à imaginer ce que l'avenir réserve comme surprises aux astronomes, n'est pas dénué d'intérêt. Le modèle électrique suggère l'existence d'une probable décharge entre le noyau de la comète et l'impacteur de la sonde, surtout si la comète est dans sa phase d'embrasement. Et ce, même si la vélocité du projectile est trop rapide pour que se produise une décharge électrique lente. Ainsi, les effets cinétiques de cette collision devrait aller au-delà du simple impact mécanique, conformément à ce qui a pu être observé avec la comète Shoemaker-Levy 9 au moment de son écrasement sur Jupiter.
En collaboration avec l'équipe de Thunderbolts.info, 24h avant l'impact, Thornhill avait prédit qu'un flash électrique se produira avant la collision et l'explosion, une explosion qui devait libérer beaucoup plus d'énergie que la NASA ne l'avait prévue. Et c'est précisément ce qui s'est passé le 4 juillet 2005, au plus grand étonnement des astronomes de la NASA et du monde entier. Parmi les autres prédictions de Thornhill qui se sont réalisées avec succès, on compte :
– Une absence de l'augmentation de la production d'eau dans le coma de la comète (signifiant par-là que l'eau en profondeur envisagée par les astronomes n'existe pas) ;
– Une absence surprenante de glace ou d'eau sur le noyau cométaire dans les éclats proches du point d'impact (ndt : impacteur de la sonde Deep Impact) ;
– Une surface aux contours nettement définis caractérisant des vallées, des mesas et des crêtes (en radicale opposition avec ce que l'on s'attendrait à voir d'une "vilaine boule de neige") ;
– Un réarrangement des jets de propulsion de la comète par rapport à la répartition de sa charge.
Certains détracteurs de la théorie de l'univers électrique dans les forums de discussion sur Internet ont affirmé, à propos du succès de ses prédictions sur la mission de Deep Impact (ainsi que ceux obtenus sur d'autres missions ou phénomènes astronomiques), que son modèle pouvait être rejeté car elle ne répondait pas à un certain standard mathématique de mesures chiffrables. Autrement dit, le degré de prédiction d'une théorie ne confère aucune valeur à sa validité, tant que celle-ci n'est pas en mesure d'en fournir un fondement mathématique. Une telle affirmation n'a aucun sens pour tout homme de science qui se respecte. Le principal objectif de toute science doit être tout d'abord d'obtenir la mise en place d'un modèle d'idées capable de répondre de façon cohérente à l'observation. D'un côté, si ses concepts sont justes, les mathématiques constituent un outil efficace pour obtenir un niveau supérieur de précision dans la formulation souhaitée d'une projection. D'un autre côté, la précision que nous apporte les mathématiques ne servent à rien en l'absence d'une explication simple, percutante et salutaire pour l'esprit. On peut d'ailleurs relever que la cosmologie du plasma d'Alfvén est une excellente théorie, si on la considère au poids du succès de ses prédictions. En dépit de cela, "… il existe une opinion largement répandue s'opposant aux travaux de Alfvén et consistant à prétendre que ses prédictions ne reposent sur aucune théorie physique valide (c'est-à-dire conforme au paradigme dominant). Si une théorie ne cadre pas avec ce paradigme, l'exactitude de ses prédictions ne gagne rien en crédibilité. Ce qui implique que la justesse d'une prédiction en science, comme moyen d'évaluer la validité d'une théorie, ne serait plus l'élément prédominant" - Stephen G. Brush, Programme d'Alfvén en physique du système solaire , IEEE Transactions on Plasma sciences , vol. 20, n ° 6, Décembre 1992, p. 577. Dans l'univers électrique, l'essentiel du travail se passe en laboratoire en tant que préalable incontournable à tout cadre de référence, une démarche qui est en toute logique antérieure à son exploitation mathématique. La grande variété des phénomènes électriques et de leurs comportements, dont certains ne peuvent être mis au point autrement qu'en laboratoire, est d'autant plus importante que des occurrences de cette variété peuvent être observées sur des corps célestes évoluant dans l'espace. Sur les bases d'une telle stratégie, de nombreux exemples abondent. La formation des comètes et des astéroïdes en est un brillant exemple : la forme particulière et à la fois similaire de ces corps se présente souvent comme le double lobe d'une cacahuète. Les tenants de l'univers électrique ont depuis longtemps émis l'hypothèse que les comètes et les astéroïdes ont été tirés de la surface des planètes et des lunes, à une phase antérieure de leur évolution où régnaient alors une certaine instabilité et activité de décharges électriques. Des indices probants suggèrent que la création de ces corps résultent d'un état de fusion opéré par des arcs électriques à leurs surfaces. Le meilleur exemple que nous disposons est la planète Mars, puisque l'on sait maintenant qu'une certaine quantité de matière fut prélevée sur sa croûte (en-dessous de sa surface) à son hémisphère nord. Par ailleurs, les scientifiques pensent à l'heure actuelle qu'un astéroïde comme Phobos, une des lunes de Mars, a été formé à partir de matériaux violemment arrachés de sa surface sous l'effet d'événements cosmiques encore assez mal connus. Dans le documentaire Les cicatrices de la planète Mars laissées par la foudre (The Lightning Scarred Planet Mars), David Talbott présente un élément de preuve solide que Phobos résulte d'une fusion réalisée par des décharges électriques émanant de la surface de la planète Mars. Cette thèse sur la formation des comètes et des astéroïdes est soutenue par les travaux expérimentaux sur les plasmas menés par le physicien CJ Ransom aux laboratoires Vemasat. Ransom a soumis une tranche d'hématite à un arc électrique, qui généra un certain nombre de sphères fondues aux côtés des autres formations qui présentaient occasionnellement des configurations à double lobe. Ces dernières étaient étonnamment similaires aux formes très particulières que présentaient de nombreuses comètes et astéroïdes. En guise d'études comparatives, remarquez ci-dessous la forme artificiellement produite sur la gauche et sa ressemblance avec la comète de Hartley, à droite.
En raison des nombreuses controverses scientifiques – allant du réchauffement climatique aux organismes génétiquement modifiés, en passant par la sécurité des centrales nucléaires – la confiance du public face aux instances bureaucratiques n'a cessé de s'amenuiser. Une impossibilité de la part de la NASA à mieux établir, honnêtement et minutieusement, une meilleure théorie des comètes pourrait avoir des conséquences imprévisibles à long terme, en ce qui a trait à sa crédibilité et son degré de confiance auprès du public. La rénovation de cette théorie passera immanquablement par la physique des plasmas et de l'ingénierie électrique, peu importe si les colonnes du temple de la théorie standard doivent s'écrouler.
À propos, j'en ai une bien bonne, à l'adresse des astronomes de haut rang, qui devraient méditer les paroles pleines de sagesse que prononça un jour sous forme de boutade le professeur Randy Pausch :"Si il y a un éléphant dans la salle, présentez-le moi !" .
Michael Goodspeed
Le 29 juin 2011
Texte original : http://www.thunderbolts.info/thunderblogs/goodspeed.htm
Traduction : Ezelson Fab
16 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON