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Accueil du site > Actualités > Technologies > Le “Google Sandbox” ou l’effet bac à sable

Le “Google Sandbox” ou l’effet bac à sable

Le Google Sandbox (littéralement : « bac à sable ») est une véritable épine dans le pied du référenceur professionnel. Avant de poursuivre sur les différentes manières de l’éviter ou, le cas échéant, d’en sortir, il faut d’abord répondre à cette question : qu’est ce que le Google sandbox ?

L’algorithme de Google pratique un système de filtrage envers les nouveaux sites afin de réduire leur positionnement sur le moteur de recherche pour des mots ou expressions clés populaires. Autrement dit, il s’agit d’attribuer une sorte de pénalité à ces sites, de manière à privilégier les sites plus anciens qui possèdent de ce fait une légitimité plus grande. Une autre théorie y voit le résultat des filtres de Google contre le spam. Oui mais voilà, le problème a des conséquences assez lourdes. Concrètement, le Google sandbox se traduit par la mise au placard d’un site, et ce pour quelques semaines, voir quelques mois (jusqu’à 8 mois) ! Votre site dégringolera dans les résultats de Google pendant cette période. Et votre client ne manquera pas de vous en faire le reproche !

L’ayant moi-même subi, j’ai étudié les différentes techniques pour éviter le Google Sandbox, et en sortir lorsqu’on se trouve piégé.

Eviter le Google Sandbox

  1. Utilisez un nom de domaine ancien. Etant donné que les nouveaux domaines sont plus touchés par le Google sandbox, cela réduira le risque de s’y retrouver. Vous pouvez également utiliser des sous domaines même si c’est loin d’être la solution que je préfère ni ne préconise.
  2. Lancez votre domaine avant le site. Une simple page « site en construction » ou la page habituellement prévue par le serveur lorsque le domaine est en ligne mais qu’aucun fichier n’a été encore uploadé.

Sortir du Google Sandbox.

  1. Concentrez votre référencement sur des mots ou expressions clés moins populaires. Car si votre positionnement pour les expressions les plus compétitives baissera, vous pourrez toujours obtenir du trafic via ces mots clés « au rabais ».
  2. Le contenu est roi ! Continuez d’ajouter régulièrement du contenu de qualité sur votre site. Cela réduira les effets du Google sandbox et l’algorithme verra dans ces mises à jour la preuve que votre site est digne de confiance, et donc de sortir de cet engrenage infernal.
  3. Continuez d’ajouter des liens entrants de qualité. Si vous apparaissez régulièrement sur des sites dont Google reconnaît la légitimité (TrustRank, PageRank), vous ne subirez plus les conséquences du filtre d’ancienneté des sites internet.

Dans tous les cas, utilisez d’autres moteurs de recherche pour générer du trafic vers votre site. Peu importe que les internautes viennent de Google, Yahoo ou MSN, l’important est que votre site soit visité. Cela réduira ainsi les éventuels effets du Google Sandbox sur votre taux de visites.


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6 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 24 avril 2009 13:36

    Et... vous avez déjà essayé de vivre sans gogole.. ???


    • miwari miwari 24 avril 2009 13:37

      Merci pour cet éclaircissement, je saurait comment faire (ou a peu près) pour éviter que mes sites subissent son effet.


      • Gargamel Gargamel 24 avril 2009 14:03

        @PlancherDesVaches : D’après ce qu’il raconte dans son article il doit être webdesigner, et je le vois pas sortir à ses clients cette super réplique (et ce jeu de mot franchement naze).


        • plancherDesVaches 24 avril 2009 14:29

          Peut-être pas une super-réplique (comme la réplication en base de données), mais elle a eu le mérite de vous faire réagir.
          Je suis (du verbe suivre) le développement du net depuis 1982.
          Ainsi, j’ai vu arriver doucement mais surement le pouvoir de gogole. Puisque je suis (du verbe être) de la partie de la gestion de données.
          LE savoir.... soit, LA richesse. A condition de l’utiliser à son avantage, bien sûr.
          J’ai donc évidemment vu qu’il était webdesigner et avait besoin de comprendre le fonctionnement de son maître. Afin d’en récupérer des miettes et éviter ses foudres.

          Je vous donne, sans contrepartie commerciale, une réflexion personnelle de 1992 : une information ne vaut d’être stockée que si elle peut être retrouvée.

          Informatiquement votre.


        • finael finael 25 avril 2009 13:45

          Indirectement cet article montre bien le pouvoir croissant de google (gougle) sur la vie et la mort des sites.

          Avec son quasi-monopole, voilà une entreprise qui contrôle bien plus internet qu’aucun état, qu’aucune loi. Mais dénoncer gogole (merci plancherDesVaches !) est très risqué, les représailles risquant d’être lourdes.

          Et puis combien de gens savent que le ouaibe est très récent (premier navigateur : mosaic, mis en service en 94) et que 90% de ce qui est sur internet est qualifié « d’invisible » car ne répondant pas à la norme http, mais que l’on peut retrouver avec les outils d’origines, FTP, gopher, wais, ... n’est-ce pas plancherDesVaches ?


          • Gargamel Gargamel 27 avril 2009 13:32

            C’est quoi votre propos, que google c’est mal parce que ça a du succès ? Vous ne seriez pas les premiers hein.
            Utilisez autre chose. A ma connaissance ils ont 60% du marché du moteur de recherche (pas vraiment un monopole d’ailleurs) devant MSN search et Yahoo. Si vous voulez utiliser la concurence qu’est-ce qui vous en empêche ? Après l’auteur est pro et veut référencer son client chez les principaux moteurs je pense que c’est normal.
            Et j’aurais répondu même sans le jeu de mot naze, promis.

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webazia


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