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Accueil du site > Actualités > Technologies > Le jour d’après

Le jour d’après

Il va sans dire que les catastrophes naturelles prennent de plus en plus d'ampleur, à une vitesse grandissante dans notre actualité. Certains prophètes de malheur prévoient des pertes immenses de population de ce fait dans les années à venir, en parlant d'un « jour » où tout « basculerait », dû notamment aux changements climatiques. Des films et des romans ont été écrits sur le sujet, notamment le film Américain « The Day after tomorrow » de Roland Emmerich en 2004.

Si l'on suit quand même ces hypothèses par certains cotés invraisemblables, le point clé est de savoir ce que les humains feront hypothétiquement « ce jour d'après », lorsque les symboles du monde moderne auront été détruits.

Délirons...

Peut être que, pour des raisons de « sécurité » et de conformisme (largement entretenues dans nos sociétés, notamment au niveau politique et médiatique), les êtres humains totalement désemparés voudront reconstruire par réflexe ce qu'ils ont connu auparavant, sans se douter de la formidable opportunité qu'il y aurait là à refonder un monde totalement nouveau et épanouissant pour tous les règnes de la planète. En revanche, dans la logique des plans de contrôle des plus puissants et des forces du conservatisme, la technologie pourrait être au « cœur » de la reconstruction de ce « nouveau monde » puisqu'on en inondera jusqu'au moindre recoin de la planète pour des raisons de « prévention » et de soit disant « sécurité », thèmes devenus si chères aux populations. On peut même imaginer que pour faire « passer la pilule », de nouveaux hommes forts en viennent à justifier la présence de la technologie afin de construire un monde soit disant « d’amour » et de « fraternité » que le réseau Internet pourra parodier en agissant pour de tels « idéaux ».

Déjà, la technologie de la « poussière RFID » permettrait, disséminée un peu partout sur les territoires, de surveiller les mouvements terrestres et « d'anticiper » les catastrophes grâce à des modélisations informatiques. Comme on l'a vu, on sait maintenant que l'infrastructure Internet permet de tracer grâce à son protocole Ipv6 le nombre hallucinant de 667 millions de milliards d'adresses IP par mm² de la surface de la terre ! La technologie aurait alors tous les pouvoirs. Le monde serait entièrement numérisé, devenant une donnée « purement quantitative ». Si de telles décisions après un hypothétique « grand soir » étaient prises, les hommes et la planète seraient réduits à un véritable esclavage numérique, complètement aliénés entre une morale du bien être à suivre scrupuleusement et une planète qu'il faut « sauver », quelque en soit le prix, même si celui ci est l'abandon de toute liberté individuelle.

Pourtant, si une telle catastrophe planétaire arrivait et qu'il faille tout recommencer, pourquoi ne pas penser à reconstruire complètement différemment puisque le monde, de l'avis de la majorité, ne pouvait plus continuer ainsi. Si cela se produit, c'est une grande opportunité qui s'offre à nous. Car la technologie Internet, on le découvre, est une technologie qui enferme, car elle garde trace de tout.

Essayons alors de rebâtir un monde sur des bases saines et naturelles, un peu comme le montre le film « Avatar » de James Cameron, tellement touchant et rempli d'espoir. Oui dans l'ordre naturel tout fonctionne aussi en réseau, tout comme nos constructions technologiques orgueilleuses. Nous ne pouvons pas être déçus par le principe naturel, mais à vrai dire nous nous en sommes tellement éloignés que nous devons entamer un virage à 180° pour construire ce nouveau paradigme qui laisserait place, enfin, pour chacun, à une liberté et une créativité sans limites.

« L’utopie n’est visible qu’à l’œil intérieur »,
 Jorge Luis Borgès

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Ce texte est extrait de l'ouvrage "Techno-illusion : du mirage numérique aux solutions intérieures" téléchargeable gratuitement (en Licence Creative Commons) à l'adresse :

http://technoillusion.byethost24.com/


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10 réactions à cet article    


  • Gasty Gasty 28 juin 2012 11:05

    J’aime bien les prévisionnistes de catastrophe qui à la fin de leur scénario apocalyptique se sont tellement fait peur qu’ils souhaite ne rien voir de tout cela en déclarant « C’est vraiment térrifiant à voir, espérons que cela n’arrivera jamais ! »


    • Le Yeti Le Yeti 28 juin 2012 11:38

      Dia ! En une seule page tout y est ou presque.

      Nul n’est besoin d’être prophète pour pouvoir dire qu’un verre qui tombe va très probablement se briser. De même nul n’est besoin d’être un génie ni un visionnaire pour voir ce qu’est déjà devenue l’Humanité ni pour comprendre le lendemain qui l’attend à très court terme.

      Mais comme je dis, « Le plus difficile n’est pas savoir mais d’accepter ».

      Le rire n’est pas le propre de l’homme ; c’est l’orgueil qui est le propre de l’homme. Cette considération aussi fasse et absurde qu’arrogante de toute puissance en toute impunité qui nous pousse à substituer nos envies et fantasmes à la réalité. Mais c’est pourtant bel et bien elle, la réalité, qui a forcément toujours le dernier mot. « Advienne ce que doit ... »

      Avancer, « progresser », être efficace ne sert à rien -bien au contraire !- si l’on ne part pas dans la bonne direction. Et cela est très facile à voir et à savoir. (Reste donc à l’accepter ...) C’est pour cela qu’il est primordial d’utiliser sa cervelle avec sagesse, vertu, discernement et bon sens ; sans se voiler la face donc. Les Grecs anciens l’avaient parfaitement compris et luttaient incessamment contre l’Ubris, cataclysme majeur de la nature humaine.
      A rapprocher de ce très bon article « Dans quelle civilisation entrons-nous au 21e siècle ? » (Agoravox, 27 juin 2012).

      On me demande souvent (IRL) pourquoi je me « prend autant la tête ». Tout simplement parce que la tête dans le sable et le cul en offrande, c’est le meilleur moyen de se faire en... (tuber !).
      Encore une fois, la façon dont on perçoit les choses ou se les représente ne change rien à ce qu’elles sont vraiment ...
      Chacun fait ce qu’il veut... Tant qu’il n’embête pas les autre et qu’il ASSUME.

      Notre vie est en nos propre mains et entre celles de personnes d’autres ; à nous de voir ce que l’on veut en faire ou pas.


      • robin 28 juin 2012 11:48

        Comme disait un protagoniste dans « 2012 » en parlant des prophètes de malheur : « c’est pourtant vrai qu’ils avaient raison tout ces illuminés »....be oui mon pauvre con !


        • Le Yeti Le Yeti 28 juin 2012 12:02

          Lorsque le Vésuve à anéanti Pompei, un tel phénomène était inconnu. Je me demande comment ils auraient accueilli Haroun Tazieff s’il avait été là ...


          • joelim joelim 28 juin 2012 14:03

            Le problème est que nous n’avons pas encore organisé nos sociétés de façon à favoriser l’auto-adaptation aux changements d’environnement physiques, économiques.


            On en est loin, mais ce n’est pas une raison pour ne pas commencer. Il faut commencer par définir des buts communs, explicitement, et définir et permettre des micro-régulations dynamiques contribuant à l’optimisation de ces buts. L’optimisation au service de l’humain, c’est le premier but. Au lieu de cela nous avons gabégie, injustice et souffrance. Souffrance, enfin, pas de tous, il y en a qui ne sont pas touchés, comme par hasard ce sont les décideurs... Dès qu’ils sont suffisamment riches pour subvenir à toute la parentèle qu’ils veulent, les problèmes de chômage etc deviennent à leurs yeux très abstraits.

            Bref notre société s’organise de façon à être de plus en plus fragile (à l’instar de nos airbus qui totalement automatisés mais « non débrayables »). De ce point de vue notre représentation politique est aveugle.

            • Gasty Gasty 28 juin 2012 15:08

              "Nous ne pouvons pas être déçus par le principe naturel, mais à vrai dire nous nous en sommes tellement éloignés que nous devons entamer un virage à 180° pour construire ce nouveau paradigme qui laisserait place, enfin, pour chacun, à une liberté et une créativité sans limites."

              La remarque est intéressante ! Mais la surpopulation et les grandes métropoles ne semble pas permettre un retour à 180°. Il y a encore quelques décennies, les villes étaient divisées en quartiers où les gens travaillaient à proximité et se rencontraient comme vous pourriez le dire en réseau par l’intermédiaire des commerçants de quartier et de toutes sortes d’associations.

              A moins d’une hécatombe planétaire...pour ce revirement à 180°.

              je ne pense pas qu’Internet soit une technologie qui renferme, bien au contraire, c’est la seule actuellement qui met en relation des individus de tous horizons.
              Je dirais que chaque technologie nouvelle tente d’abolir l’éloignement que l’humanité s’impose vis-à-vis d’elle-même avec sa nature.Avec bien entendu ses déboires.


              • HELIOS HELIOS 28 juin 2012 17:49

                ... il faudrait que la catastrophe soit vraiment « planetaire », pour perturber profondement et durablement l’humanité, tout au moins dans sa composante « occidentale ».

                A ce jour, tout est reparti sur la planete et la destruction, même d’un morceau complet de continent, ne changera fondamentalementt rien.

                Il faut arreter de lire des bouquins de science-fiction et de regarder des superprods hollywoodiennes quand on ne sait pas revenir a la realité apres le mot « fin ».

                Faison une hypothese, allez, juste pour abonder....
                un supercyclone lalala detruit toute la cote Est des USA de la Floride au Canada, mais l’exemple est identique pour la cote ouest, la moitie de l’europe ou un bon bout du Japon et de la Chine... Je precise que la destruction complete de l’afrique et de nombreuses zone ailleurs n’empechera de dormir personne, sauf ceux qui ont deja acheté leur billet de vacances.

                Qu’est-ce qu’il va se passer, une semaine, un mois apres quand les conditions acceptables vont revenir ?

                Cohorte de morts (type Haiti), de destructions... mise en place d’une organisation de crise, evacuation de ceux qui veulent (et peuvent) se barrer ailleurs, afflux de bateaux venant d’autres continents, chargés de bouffes et tout le materiels necessaires, controles militaires, arrosage general et mondial d’images de temoignages tous plus poignants les uns que les autres... et, 5 ans apres tout est quasiment reconstruit pour les entreprises et les plus riches.
                Quelques compagnies d’assurances auront des difficultes financieres, quelques scandales economico-politiques defraieront la chronique, les plus pauvres toujours sans logis les plus riches installes « ailleurs » surveillant la reconstruction dans les quartiers qu’ils occupaient deja et plus ou moins epargnés (oui, la qualite cher payée est efficace).

                Au final vont emerger quelques « operateurs » economiques qui vont s’enrichir, un PIB a la ramasse va exploser et probablement des lois d’exception, hautement injustes perenisées et offerte a une population dont la solidarite n’est plus a demontrer... alleluiya !


                Rassurez vous, le « jour d’apres » n’existe pas tout simplement que la nature n’en a rien a foutre d’Hollywood et des hommes et que sauf accident vraiment extraordinaire de type meteorite, l’anthropocentrisme ne fait pas la loi sur la nature, heureusement..

                allons, reveillez vous, le grand jour n’arrivera pas, sauf celui qui nous concerne SI NOUS LE VOULONS... et pour cela il faut voter avec les urnes, mais aussi avec son travail et SA MORALE.
                Jusqu’a present, vu le resultat dres dernieres elections en France, vu la maniere dont nous fonctionnons, il n’y aura pas de grand soir, de grande soiréee et que celle qui arrive, là, tout de suite, vous soit agreable.


                • Asp Explorer Asp Explorer 28 juin 2012 21:25

                  Il va sans dire que les catastrophes naturelles prennent de plus en plus d’ampleur, à une vitesse grandissante dans notre actualité.

                  Dans l’actualité certes, mais dans la vraie vie ? Dans le temps, des inondations au Bengladesh pouvaient faire un million de morts, on n’en entendait vaguement parler que trois mois plus tard. Aujourd’hui, c’est en direct au JT du soir et on en entend donc plus parler, ce n’est pas pour autant qu’il a a effectivement plus d’inondations au Bengladesh, de tremblements de terre au Pérou, de famines en Somalie etc...


                  • mortelune mortelune 29 juin 2012 02:17

                    La seule cata que je connaisse c’est l’humanité ;o)


                    • strato1 strato1 30 juin 2012 02:10

                      Malheureusement, on ne changera pas le monde, c’est l’intime sentiment qui tord mes vicères...

                      J’en ai marre de voir ce monde, fou, hysterique, sombré dans le gouffre de la mediocrité.

                      Cet article est très bien, malheureusement comme il le dit si bien, des mesures seraient peut étre (oui PEUT ETRE) prisent pour un retour a l’essentiel seulement après une enorme catastrophe.

                      Pourquoi attendre ? L’homme est lache, beaucoup plus qu’il le prétend. On pourrait changer mais non...On ne fait que refaire le monde devant notre écran d’ordinateur.

                      Je ne comprend plus rien, absolument aucune chose ne tourne rond sur cette planéte et tout simplement a cause d’une espéce qui s’estime au dessus de Dieu. Je souhaite qu’un jours la nature reprenne ses droits, qu’elle nous balaye de sa loi unique, seule et veritable. C’est le cirque a l’heure actuelle qui se déballe devant nos yeux, une vrai cour des miracles et je suis impressionné de la maniére dont on encaisse( n’est ce pas plutot du « jemenfoutisme ») A quand l’Homme (le vrai, celui qui se léve a 7h pour un smic pour faire vivre sa famille) va se reveiller et reprendre ses droits, vivre heureux en harmonie avec ce qui l’entoure ?

                      Notre systéme est basé sur l’argent et le consommable, hors je pense que le bonheur n’est guére ceci... Ce feu étrange nous ronge, on court aprés l’argent alors que tout sur terre est la pour nous. L’homme est tordu et va finir par y laisser sa peau, non pas a cause d’une poignée « elitiste » qui je vous l’accorde sont les principaux scenaristes de notre systeme, mais surtout a cause de ces milliards d’humains qui subissent en fermant sa bouche allant méme jusqu’a jouer le jeu. On a tout pourris, tué, salis, devorés, consommé.... Que la nature en face de méme, avec notre pauvre corps fétiche, totalement inadapté au monde dans lequel il vit, incapable de survie a l’heure actuelle dans une contré sauvage tellement nous sommes eloignés de LA verité en dépit de NOTRE verité...

                      Que l’on aille au feu et que le grand créateur nous fasse enfin une espece possédant un bon sens, ayant une croyance autre que l’argent fade qui nous servira peut étre un jours simplement a nous torcher ou allumer un feu.

                      Pourquoi en sommes nous arrivés ici, la sonnette retentit depuis des decennies mais personne ne bouge veritablement...

                       

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