bonjour dugué
intéressant sujet.
s’il était possible d’accélérer de la matière organique dans un cyclotron au bout nous n’aurions que l’image que nous serions capable d’en prendre ou de composer avec notre cerveau.
je te colle des extraits de ma réflexion dans un essai.
Je considère donc, que les « Forces ou énergies ou
flux » qui composent l’Univers, combinent toutes choses. Toutes choses de ce que
nous sommes, et que nous assemblons (et non pas créons qui laisse sous entendre
que nous partons de rien), même si nous ne pouvons encore en définir certaines,
et peut-être ne jamais accéder à l’indéfinissable.
En conséquence, en observant les lois que nous connaissons
de cet univers, il est plus aisé de comprendre ce que nous sommes et faisons.
Cet effort intellectuel consiste à
s’observer, comme étant ces
forces, étant dans
ces forces, et étant le produit
de ces forces, et non soumis
à ces forces. D’une autre manière, si nous considérons que l’univers est la
circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information
dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis
à l’information.
La nuance est fondamentale car elle modifie l’image, la
représentation que nous pouvons avoir de notre « monde cérébral » à partir
du « monde sensible ». Parce que, au lieu d’y être soumis, qui peut être
interprété comme une condition irréversible, nous
serions sous condition de la connaissance de l’organisation de ces
forces, de cette information. Nous serions un Être « conditionnel »,
conditionné à ce qu’il est capable d’en comprendre..../...
Nous
regardons l’univers avec la logique humaine « culturalisée » et nous ne savons
pas s’il peut en être autrement.
Pourquoi ?
Parce qu’à l’échelle de la durée de notre vie humaine, il
nous est difficile de percevoir ou d’admettre
notre développement intellectuel comme une évolution que nous vivons en direct,
nous devons là, faire le distinguo important entre, être l’acteur
participatif d’un potentiel
en émergence et penser ou être l’auteur
de sa source.../....
L’apprentissage cette fonction qui
consiste à se communiquer, s’enseigner l’usage de nos aptitudes stimulées par les
événements environnementaux. L’inverse signifierait que de manière instinctive
nous portions tout notre « futur, avenir » déjà élaboré, déterminé dans
notre inné primitif. Ce futur l’est certainement, mais sous une autre image,
une idée autre que notre vision de la destiné soumise aux erreurs de la
définition de nos projections. Il l’est, mais caché pour notre compréhension.
Nous devons pour le comprendre, le décrypter,
réunir et assembler les pièces détachées de « la connaissance et du
savoir » que nous découvrons. Nous en prenons conscience au fur et à
mesure en sélectionnant les pièces de ce puzzle qu’est la vie, même si la pièce
théâtrale finale est jouée (la mort). Ce futur, nous le portons dans la
capacité de modélisation du plus petit élément infinitésimal qui, associé à
d’autres donnera la perception de l’image future..../..
Par analogie, notre monde ressemblerait à un puzzle
en expansion où chaque pièce se renouvelle, se multiplie, varie de forme, de
couleur, de place, et modèlerait une image sans cesse changeante. Un puzzle que
nous n’avons aucune chance de lire dans son ensemble par notre seul regard, et
même si nous nous situions dans une position hypothétique d’observateur, nous
ne pourrions observer et comprendre que le passé, car le temps de décoder ce
que nous observons, l’image que nous définissons n’existe plus. Si bien que
l’étroitesse de notre regard ne nous permet d’exister que par défaut tout en
étant partie intégrante du monde objectif. Monde objectif que nous devons
percevoir par nos sens, et c’est cet apparent paradoxe qui a certainement donné
naissance à la récurrente querelle des matérialistes et des spiritualistes..../...
cordialement.