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Le retour du vinyle

Installer le 45 tours. Allumer le tourne-disque. Placer l’aiguille au bon endroit et la déposer délicatement. « Troooouch...krrrr... Et puis c’est un peu près tout / You are the one for me, for me, for me, formidable ». Zut, c’est une belle invention le bouton qui sert à changer de piste ! J’ai 13 ans et je viens de découvrir le vinyle.

Après avoir progressivement disparu dans les années 1980, le disque microsillon réapparaît. Il est mis à l’honneur pour ce Noël : c’est LE cadeau "hype" (à la mode).
 
Déjà réutilisés par les DJs depuis 1990, il est maintenant impossible de passer à coté des vinyles. La Fnac et Virgin agrandissent leur rayon, ainsi que les artistes éditent en 45 tours (Radiohead, Renaud, Rammstein, Benjamin Biolay, Jay-Z, Charlotte Gainsbourg, Lady Gaga, même Diam’s et la liste s’allonge). 
 
Très apprécié pour son authenticité, le microsillon a malgré tout une très bonne sonorité (souvent qualifiée de plus chaleureuse et ronde), si on ne lui demande pas l’impossible. Et dans ce cas là, on exige juste de lui de l’intensité et des souvenirs, comme le commente un internaute "quand je prends un vinyle dans les mains, ce n’est pas simplement le plaisir de la nostalgie qui revient mais toute une époque qui me glisse des mains. Souvent poussiéreux, chacun de mes vinyles est l’empreinte d’un souvenir, d’une génération, d’un moment oublié".
 
Comme je le précisais, les disc-jockeys les ont remis au gout du jour pour un usage en "scratching" et pour leur vitesse réglable, même si les platines numériques sont plus perfectionnées. Cependant, une platine avec des vinyles est plus tendance et esthétique.
 
D’ailleurs, le disque noir ne revient pas que sur le marché musical. Maintenant, il envahit le marché de la décoration. On utilise les pochettes pour en faire de l’ornement murale. Le disque, lui, est détourné soit en horloge, corbeilles et ranges-CD, ou plus simplement en support graphique (par Art-On-Vinyles). 
 
Néanmoins, le vinyle reste cher (compter entre 10 et 30 €) par rapport aux albums qui sont, aujourd’hui, parfois accessiblent gratuitement (par téléchargement illégale ) ou pour la modique somme de 9,99 € (sur iTunes). Mais à l’heure où Hadopi sévit, on préférera acheter un bon vieux vinyle à un MP3 qui s’ajoutera à nos fichiers sur notre écran d’ordinateur.
 
Alors, soit on ressort les "galettes" de la cave, ou bien on prend celles des nos parents pour les plus jeunes,soit on court sur eBay et dans les brocantes pour un prix bon marché et sûrement plus de nostalgie
 
Au final, les vinyles revivent pour la plus grande joie de chacun. Des plus agées jusqu’à ma génération, puisque même si le numérique est plus pratique, on sait bien que "le MP3 est au vinyle ce que le fax est à la lettre d’amour" (My Electro Kitchen).

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17 réactions à cet article    


  • Triodus Triodus 23 décembre 2009 10:34

    Bonjour Flora !

    J’espère qu’un jour vous les écouterez avec un ampli à tubes..

    Cordialement,
    T.


    • kdb 23 décembre 2009 12:50

      Par Triodus (xxx.xxx.xxx.22) 23 décembre 10:34 

      Bonjour Flora !

      J’espère qu’un jour vous les écouterez avec un ampli à tubes..

      *****************

      un plaisir de voir des connaisseurs ! un double corps mac intosh a lampe + filtre actif pour les deux autres amplis ,grave aigu a mosfet -enceintes type jensen a évent 1970 et sonosphere Audax en stuc ....et roule le plaisir !


    • Triodus Triodus 23 décembre 2009 14:05

      Bonjour kdd,

      Wouah, vous faites dans l’artillerie lourde smiley 

      Je reste « scotché » encore aujourd’hui en écoutant des enregistrements analogiques de musique de chambre réalisés avec juste une paire de micros, des préamplis à tube et des magnétos Studer ou Ampex. Et surtout et avant tout : des vrais musiciens également aux manettes !

      J’ai encore la chance de pouvoir lire ces bandes de studio sur un Studer (un Revox A77 modifié broadcast qui lit le 2 pistes en 38cm/s), et là, on voit tout ce qu’on a perdu depuis..


    • kdb 23 décembre 2009 20:11

      le revox A77 est le petit frere du A700 les preamplis a tube pour micro sont surement des behringer ? avec les micros du meme metal ?monter en tête artificiel s’est le top !!!


    • morice morice 23 décembre 2009 11:46

      si on revenait à la HIFI aussi ? Si on s’apercevait que le CD troncature et fabrique un son étroit et bien trop sec, par échantillonnage trop restreint ? Que le MP3 est une saloperie sonore ? il y a trente ans on a fait des vinyls gravés à demi vitesse et en son direct (pas de re-mixage) : on n’a toujours pas trouvé mieux comme son...


      • Triodus Triodus 23 décembre 2009 13:42

        Et oui Morice ! ..sans compter qu’un beau son ne sert à rien pour un contenu de m..de !

        Le CD est le pire (avant le MP3) ambassadeur grand public du son numérique.

        Mais bon, vu qu’aujoud’hui on branche son iPod sur un home-cinema, c’est plus très grave tout ça !


      • amipb amipb 23 décembre 2009 11:56

        Le vrai problème, c’est le remixage et la compression. Le CD a tout de même une excellente dynamique.

        http://www.youtube.com/watch?v=3Gmex_4hreQ


        • Triodus Triodus 23 décembre 2009 13:35

          @amipb : Vrai que le CD a plus de reserve en terme de dynamique ! Mais elle n’est plus utilisée. Les masterings récents (hors classique) compressent tellement que cette réserve de dynamique n’est plus utilisée du tout.

          N’oublions pas non plus qu’une bonne dynamique ne peut s’apprécier que lors de conditions d’écoute ou le bruit ambiant est le plus bas possible ce qui est loin d’être le cas tout le temps.


        • morice morice 23 décembre 2009 12:35

          l’autre problème, ce sont LES DOIGTS SUR LE VINYL !!! 


          • kdb 23 décembre 2009 12:54

            le probleme principal le CD n’est pas un objet:de classe ni un plaisir de l œil


            • Triodus Triodus 23 décembre 2009 14:26

              Très juste ! Bon nombre de pochettes étaient des oeuvres d’art à elles toutes seules !

              Autre point : un CD « démarre à froid ». On sait pas quand.

              Un vinyl nous laissait quelques secondes pour se plonger, se rendre disponible à l’écoute (notre jeune auteur l’a bien remarqué également). On se réjouit.

              Ces secondes de faux silence étaient même reconnaissables d’un disque à l’autre, une sorte de signature..

              Parfois même le début se faisait préssentir par des pré-echos, phénomène que l’on retrouvait aussi avec les bandes magnétiques. 

              La sortie se faisait aussi en douceur, on pouvait même prolonger la rêverie en laissant durer la boucle finale du sillon. Un vinyle ne se tait jamais !


            • kitamissa kitamissa 23 décembre 2009 14:53

              j’ai conservé une platine Radiola 6001 des année 70 ,semblable à la Perpetum Hebner de l’époque,en quadriphonie ,lecteur enregistreur de cassettes et ampli tuner ,le tout dans un état neuf,et un bon millier de vinyls de tout genre dont les plus anciens sont des Elvis des années 50 ...

              l’écoute est bien plus agréable que celle des CD,c’est sûr !


              • Marc Bruxman 23 décembre 2009 16:45

                Les Dj n’utilisent plus de vyniles pour la plupart depuis le millieu des années 2000. Tous les Dj pro sont passés sur des platines CD (dont certaines lisent les MP3). Et c’est en effet un bien meilleur confort pour eux. (La dernière fois que j’ai vu des Dj mixer avec des vyniles c’était à la Trance Energy 2006, les années suivantes ils avaient switchés).

                Pour les problèmes de son que vous attribuez au CD c’est avant tout le mastering qui est dégeulasse et non le support. Si vous écoutez Roger Waters « Amused to Death » sur CD qui plus est avec un bon casque vous serez incroyablement surpris par sa qualité. Et c’est les maisons de disques qui demandent aux ingés mastering de faire du travail de porc pour que les gens puissent écouter en bagnole ou dans les transports. Ce qui implique de compresser le son à mort. Pour certaines musiques (Techno, Trance, House et dérivés) cela ne gène pas, sur du Jazz c’est un massacre sans nom.

                Pour le reste, pas très sensible à la nostalgie la dessus, si ce n’est pour l’ampli à tubes, c’est vrai que ca a un son « différent » qui est très sympa sur certaines musiques (et moins sur d’autres). En soit, et techniquement parlant, il apporte un défaut, mais ce défaut est agréable à l’oreille, allez savoir pourquoi...


                • Triodus Triodus 23 décembre 2009 16:56

                  Bonsoir Marc,

                  le son « différent » mais très sympa parfois comme vous dites vient du fait que les amplis à tube saturent de manière douce, les semi-conducteurs (transistors) ayant plutot une tendance à traiter les crêtes du signal comme une tondeuse à gazon (ça coupe raz).

                  Autre facteur : un tube va introduire (comme tout composant électronique) une distortion du signal. Le type de distortion produit par les tubes génère une plus grande proportion d’harmoniques pair du signal.
                  Nos oreilles sont beaucoup plus tolérantes au harmoniques pair qu’aux impair.

                  A petite dose, les harmoniques pair sont même agréables à l’oreille.

                  Cordialement,
                  T.


                • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 23 décembre 2009 23:58

                  Les dernières fois que j’ai vu un Dj utiliser du vinyle, c’estait.... hier soir.
                  Véridique ! Et le type était un bon, bien ’dans le mouvement’ (teuffeurs), très bien équipé et il ne faut pas lui parler d’autre chose... Un petit sampleur à coté pour balancer quelques ajouts, et aussi une boite d’effets numériques pour faire drole de temps en temps.
                  Le type, bien que ’petit provincial’ était un pointu.
                  QUE du vinyl... et du neuf croyez-moi. (dont certains pressés à la demande... (sur founiture du master numérisé, en minidisc dans son cas.)


                • fredleborgne fredleborgne 23 décembre 2009 19:31

                  Cet article n’est que l’objet de propagande d’une regression qui va continuer de remplir les poches des majors de m... qui effectivement ont trahi les possibilité techniques du CD, et veulent vendre des MP3 au lieu d’utiliser des protocoles de musique numérique de bien meilleure qualité.
                  De tout temps, les majors ont fait de la résistance au progrès pour rançonner les nouvelles technologies, et perpétrer leurs pharamineux bénéfices.
                  Cf la bataille HADOPI
                  Continuez donc à vous faire traire...
                  Moi, je boycotte.


                  • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 23 décembre 2009 23:47

                    Le top du top ?
                    Un 45 tours de.. Sheila, période Bernard Estardy (studio CBE). N’importe lequel de « La pluie » (1970) à « Une fille ne vaut pas une femme » (1976).
                    C’est de l’électro-acoustique, mais populiste.
                    Par le roi du jingle et de la pub radio, et grand ’capteur de voix’ quasi sorcier (cf Joe Dassin ou Cloclo, également). Ses ’coups de cloche Big Ben’ donnent toujours l’heure sur Europe1 (ouRTL) (Dong-ding-dung, Dong-ding-dong), de même que la descente de cuivre Piiim’pin pinlimp’pin pour annoncer le flash (sur RTL ou Europe je n’sais plus’). Inchangés depuis cette époque, dorée, où son nom figurait au dos des 45tours de Sheila... Ce qui en dit long sur le soin mis dans ces productions, et la justesse des choix.
                    Et puis il y a les pochettes...

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