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Accueil du site > Actualités > Technologies > Les réseaux dits sociaux génèrent-ils le simplisme et la violence (...)

Les réseaux dits sociaux génèrent-ils le simplisme et la violence ?

Aujourd'hui, on voit en France se multiplier les manifestations de rue demandant quasiment la démission du Président de la République, au prétexte que la politique suivie par le gouvernement appellerait au rejet des identités religieuses, chrétiennes et musulmanes et violerait des traditions bien établies en France, notamment la séparation des sexes (avec prédominance de l'homme) et la réservation du mariage aux personnes hétérosexuelles.

Ces critiques, même si les démocrates d'inspiration libérale ne les estiment pas fondées et ne voudraient même pas en parler, rencontrent quand même – crise économique aidant – un certain succès. Mais, au lieu d'être discutées calmement, sinon scientifiquement, y compris par Internet, elles se traduisent pas des mots d'ordre appelant à la révolte et au rejet des institutions. Or chacun constate que ces mots d'ordre prospèrent par le biais des réseaux dits « sociaux » qui sont le produit le plus visible de la numérisation poussée caractérisant nos sociétés.

La communication et le travail en commun permis par Internet sont des acquis auxquels nul ne devrait renoncer, au regard de ce qu'il faut bien nommer l'enferment intellectuel pesant sur ces mêmes sociétés, il y a seulement une trentaine d'années. Les réseaux sociaux, en ce qui les concerne, ont aussi des avantages. Ils donnent notamment la parole à des personnes n'ayant ni le temps ni la culture nécessaires pour s'exprimer dans des forums plus « intellectuels » ou « scientifique ».

 Cependant, comme chacun peut le constater, ils favorisent le simplisme, le recours aux instincts irraisonnés, la création de communautés de plus en plus radicales, que ce soit dans le domaine politique ou dans le domaine religieux. On pourrait penser que les expressions politiques de gauche ou du centre pourraient en profiter, au même titre que celles que d'extrême droite ou d'ultra droite. Mais on constate que ce n'est pas le cas. Les slogans ou les appels à manifestation violents émanant de cette fraction des opinions publiques semblent se diffuser – sur le mode viral, selon un terme devenu populaire – bien plus vite que les propos modérés ou modérateurs visant notamment à éviter le simplisme.

 Il en est de même des commentaires en ligne accompagnant désormais la publication de n'importe quel article. Les auteurs de ces articles, quel que soit le sujet, constatent avec effarement que l'écrasante majorité de ces commentaires émanent de « trolls », selon l'expression, qui ne discutent même pas du fonds de l'article mais en profitent pour asséner de façon répétitive des certitudes très loin du sujet traité. Dans ce cas, les forums ouverts par la presse en ligne, jugés en principe inséparables de la liberté d'opinion, jouent, comme les réseaux sociaux proprement dits, le même rôle d'incitation au simplisme et à la radicalisation. Il est évident que lorsque ces textes, accompagnés dorénavant de vidéos, ne cherchent pas à promouvoir le dialogue, mais des guerres de toutes sortes, y compris le djihad, ils trouvent sur Internet un terrain particulièrement favorable à la diffusion des instincts les plus primitifs.

 Comment réagir ?

 Il serait tentant de demander le contrôle voire l'interdiction de certains sites particulièrement provocateurs au regard de ce l'on nomme l'ordre dans une société ouverte comme la nôtre. Mais l'expérience montre que de telles interdictions sont inefficaces, compte tenu de la mondialisation de la technique. Les extrémistes trouvent toujours moyen d'y échapper, renforçant la radicalisation de leurs discours en ces occasions. De plus, elles provoquent le ralliement aux thèses extrémistes de ceux qui, par principe et non sans raisons, veulent empêcher la mise en place sur Internet de politiques de Sécurité Nationale globales, comme on en voit l'esquisse aussi bien aux Etats-Unis qu'en Chine.

 Dans l'optique qui est la nôtre, reposant sur le concept de système anthropotechnique, il serait intéressant de voir dans la symbiose qui se fait aujourd'hui entre des motivations ou pulsions anthropologiques, voire biologiques et les technologies numériques un nouvel exemple de la validité de ce concept. Nous avons indiqué dans des publications précédentes, avec exemples à l'appui, que sa pertinence pouvait être observée dès les temps préhistoriques, certains primates, à la suite sans doute d'une mutation génétique mineure, ayant découvert l'intérêt pour la survie de l'emploi des outils. Cette découverte s'est propagée, certes lentement, mais néanmoins sur un mode viral adapté aux moyens de communication de l'époque, jusqu'à nous conduire aux contenus anthropologiques et aux technologies numériques visés par le présent article.

 Faut-il en conclure que ces derniers sont des phénomènes naturels se développant avec la même majesté et la même irrépressibilité que par exemple la dérive des continents. Nous serions tentés de le dire et d'en conclure que les appels à des interventions régulatrices volontaristes seraient naïfs. Les phénomènes naturels, y compris dans les champs biologiques et anthropologiques, se déroulent à une échelle telle qu'ils ne tiennent guère compte des protestations d'intellectuels fussent-elles bien intentionnées.

 Rien n'interdit par compte de les étudier de façon aussi scientifique que possible, à partir de points de vue aussi diversifiés que possible. Richard Dawkins avait fait beaucoup progressé les sciences biologiques et humaines en inventant le concept de mème, entités qui prolifèrent dans les groupes sur le mode viral et en mutant sur le mode biologique. Ce concept et la science dite mémétique en traitant s'appliquent particulièrement bien aux contenus des réseaux sociaux évoqués dans le présent article. D'ailleurs de nombreux analystes n'ont pas manqué de le remarquer.

 Personne ne peut nous empêcher, si nous en avons la possibilité, d'étudier de façon originale les réseaux sociaux, les contenus qu'ils véhiculent et les comportements qu'ils déterminent. Nous apporterons ainsi notre pierre à la compréhension de phénomènes dont l'ampleur, quoique l'on pense, nous dépasse. Ce ne sera pas excuser les abus qu'en font les terroristes en tous genres, moins encore les encourager. Cela pourra par contre mettre en circulation dans nos sociétés des analyses qui pourraient combattre, bien en amont, les « trolls » de toutes sortes à qui, en ce qui nous concerne, nous refusons le droit de s'exprimer à notre place.

 


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24 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 3 février 2014 10:13

    reste donc un mouton qui vote PSOUMP.

    troll est souvent celui qui n’est pas d’accord avec l’auteur


    • Pere Plexe Pere Plexe 3 février 2014 18:34

      Il y a donc des sujets impossible à aborder ?
      Si de mon point de vu le problème est mal posé votre réponse est un peu courte...
      Et je ne vois pas en quoi les pro FN ou pro front de gauche serait en dehors du débat...
      Il est certain que l’espace de liberté qu’est le net doit, comme l’espace public, respecter des règles.
      Être tenu responsable de ces propos n’a rien de choquant ou de liberticide.
      Pas plus que dans la rue ou le café du coin.
      Le mensonge et l’insulte non jugulés le web risque des dérives de plus en plus sévères


    • Francis, agnotologue JL 3 février 2014 18:42

      ’’Le mensonge et l’insulte non jugulés le web risque des dérives de plus en plus sévères’’

      Oui, les mêmes dérives que celles qui affectent les médias industriels, ceux du PPA.

      Insultes, puisqu’un pas a été franchi hier soir par la spiquerine d’Arte qui présentait un reportage sur la manif pour tous à Paris. Elle a dit, je cite de mémoire : ’’... vous savez, ces manifestants qui descendent dans la rue, non pas pour réclamer des droits mais pour en enlever aux autres’’ (sic) !!!

      Je crois que ce qui me choque le plus c’est l’expression ’’Vous savez’’ ! A qui s’adressait-elle ? Aux ’bons élèves’ ?

      Arte serait-elle devenue la télévision des biens pensants sur laquelle on peut insulter impunément tous ceux qui ne se plient pas au dogmes officiels ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 3 février 2014 18:51

      Vous pouvez ne pas être d’accord mais il n’y a pas là injure.


    • Francis, agnotologue JL 3 février 2014 19:45

      Je parlais surtout du mensonge.

      Quant aux injures, je les rangerais plutôt dans la catégorie violences. Et vu comme ça, y a pas photo : sur l’internet la violence n’est que velléitaire. Sur les médias industriels elle est l’expression des pouvoirs politiques et économiques.


    • eric 3 février 2014 10:37

      En survolant, je retire l’impression que vous seriez favorable a ce que l’usage du net soit réservé aux gens « moralement stable et politiquement murs », comme on disait en URSS.
      Une façon de dire que le peuple est trop con.

      Je suis plutôt hostile. Sur le net, il y a tout. Chacun peut facilement parvenir a s’informer et a debunker les rumeurs.
      C’est beaucoup moins dangereux qu’un communiqué ministériel par exemple.

      Sur le « genre », le communiqué de Peillon, copie collé immédiatement par toutes les officines de la gauche professionnalisée, était un tissu de rumeurs, d’amalgames, de mensonges, de menaces et d’affirmations gratuites, répétées en boucle par tous ce que cette katiba compte de médias subventionnés ( assos. de parent d’élèves, syndicats de profs, associations, quotidiens et hebdo au bord de la faillite malgré leurs riches subventions.)
      En face, les gens de l’opération retrait de l’école se contentaient de mettre les liens avec les sites officiels en laissant a chacun la possibilité de se faire une opinion.

      Nous savons tous comment cela fonctionne. Tu reprend les mots clefs du truc qui t’étonne, tu cherche, tu as immédiatement 10 opinions contradictoires et tu tu te fais la tienne. Quand une vidéo te met une citation tronquée, tu fais pareil et idem...
      Quand tous les ministres socialistes, a un moment ou a un autre, on fait part de leur volonté d’enseigner la théorie du genre a l’école, puis viennent te dire qu’elle n’existe pas et qu’ils sont contre, tu comprends qu’il y a un problème et qu’il faut rechercher encore un peu...

      C’est a l’évidence un progrès considérable et il est compréhensible que cela effraie en priorité les « forces de progrès »
      Leur technique de communication lenino stalinienne repose sur l’idée que la fin morale justifie les moyens de com. et qu’un mensonge suffisamment répété devient une vérité.

      Tient, en ce moment on parle des annees 30, des ligues d’extrême droite et du 6 février 34, comme depuis plus de 70 ans. Mais tu tapes les mots clefs et tu te rassure très vite. Tu découvre qu’en février 34, le parti communiste était massivement dans la rue avec les « factieux » et que la droite républicaine de l’époque a retire ses troupes du champs de bataille, sauvant la journée et la démocratie. Et tu comprends que ces gens de gauche te prennent vraiment pour une brelle...
      On te rebat les oreilles de génocide tziganes et homo en France, et en trois clics, tu vérifie que le gouvernement de Vichy n’a jamais accepte de déporter nos gens du voyage et que le principal problème dans les soi disant camps de concentration français pour gens du voyage, c’est qu’il a fallu trouver un cure pour l’école parce que les profs de l’EN refusaient de travailler dans de telles conditions...et qu’il suffisait pour en sortir de justifier d’un domicile a l’extérieur. assez loin d’Auschwitz, ou alors les mots ne veulent plus rien dire.

      Dans un pays ou 80% d’une classe d’age et au niveau bac, avec un internet dont la maitrise nécessite le niveau du certificat d’etude a l’epoque ou celui-ci impliquait encore de savoir lire ecrire et compter, évoquer l’idée d’un contrôle sur le net relève a l’évidence de la volonté de censure.


      • Hervé Hum Hervé Hum 3 février 2014 11:20

        Hum, mon expérience des gens m’a apprise que le simplisme et la violence ne sont pas dépendant du niveau d’étude, mais de la volonté de comprendre ou non le sujet traité. Ceci, car des études aussi poussées soient elles conduisent tout aussi bien à une vision étriqué, réduite à son champs d’expertise sans pouvoir, savoir et surtout vouloir en sortir.

        Autrement dit, hors son champs d’expertise, la plupart des grands diplômés sont aussi manipulables, simpliste et violent qu’un simple ouvrier, mais la cravate en plus ! Car les ressorts pour contrôler les esprits sont toujours les mêmes. Peur, jalousie, cupidité, désir, bref, ce qu’on appelle les bas instincts.


      • eric 3 février 2014 12:51

        Une raison supplémentaire pour les laisser libre et pour tous le monde. Pas questions que seuls les fous furieux « d’en haut » aient le droit de s’exprimer....


      • Pere Plexe Pere Plexe 3 février 2014 18:43

        Sans vouloir faire un débat philosophique sur « la liberté » que diriez vous si par exemple des sites faisait l’apologie de la pédophile ou appelait aux meurtre des handicapés...Au nom de la liberté faut il laisser des sites expliquer comment faire une bombe ?


      • eric 3 février 2014 19:34

        A pere plexe
        Ces sites existent : par exemple, pour une simple version soft tapez « faire une bombe »..
        Pour la pédophilie, je suis déjà tombe sur des sites en surfant
        Pour l’euthanasie des handicapes, elle est en germe dans les différentes proposition du PS (voir le discours de Chantal Delsol sur les reformes sociétales)

        De la même façon, il existe des manuels de chimie sur papier

        Non la bonne solution est sans doute la méthode américaine, un internet libre et des organes de surveillance qui repèrent par croisement les personnes qui se dressent potentiellement contre la loi pour garder un œil dessus ?


      • Hervé Hum Hervé Hum 3 février 2014 23:15

        liberté de parole sur autrui, n’est pas liberté d’action sur autrui.

        Mais aussi liberté de parole sur autrui n’est pas liberté de diffamer sur autrui. Il faut avoir les preuves de ses assertions, d’abord qu’elles soient réalité passé pour pouvoir parler intentions des personnes.

        Vous pouvez dire que vous me haïssez parce que vous ne pouvez pas me sentir, sans autre raison que l’irrationalité reconnus, mais pas m’accuser de choses imaginaires pour me nuire auprès d’autrui, car là, vous violez ma liberté individuelle de manière manifeste.

        Pour rejoindre Eric sur son dernier commentaire

        Non la bonne solution est sans doute la méthode américaine, un internet libre et des organes de surveillance qui repèrent par croisement les personnes qui se dressent potentiellement contre la loi pour garder un œil dessus ?

        Oui, à une condition, que les organes de surveillance soient eux mêmes sous surveillance citoyenne et non pas laissé à la discrétion de partis politiques ou privés.

        La démocratie, c’est la transparence à double sens et non à sens unique !


      • eric 4 février 2014 08:24

        Aux États-Unis, je suppose que c’est possible, du fait de la tradition d’attachement a la liberté d’expression, au respect de la loi et du juge, au caractère électif de beaucoup de responsabilités. En France...


      • Hervé Hum Hervé Hum 4 février 2014 09:01

        Bonjour Eric,

        je crois que c’est possible et nécessaire partout sur cette planète, sinon, à terme, il n’y aura de place que pour la dictature.


      • François-xavier 3 février 2014 11:08

        @l’auteur, donc en gros, les gens qui ne sont pas d’accord avec votre vision n’ont pas le droit de s’exprimé, les bras m’en tombe... vous seriez pas un peu facho sur les bords ?


        • mac 3 février 2014 11:11

          @l’auteur

          Les réseaux sociaux génèrent-ils simplisme et violence ?

          Il me semble que la télévision s’en charge depuis bien longtemps...

          Ce qui dérange probablement les oligarques avec le net c’est qu’il n’y a plus besoin d’être riche ou de faire partie des leurs pour diffuser de l’information à assez grande échelle. Ils perdent en quelque sorte le contrôle de la pensée des gens et ça, ils ne peuvent l’accepter...




          • Pere Plexe Pere Plexe 3 février 2014 18:45

            La Tv génère plutôt une béate passivité..non ?


          • bluerage 3 février 2014 11:48

            Entre le « ta gueule » et le « cause toujours », l’auteur a choisi la première option, comme le disait François Xavier, vous ne seriez pas un peu beaucoup facho sur les bords ?


            • alinea Alinea 3 février 2014 11:56

              C’est ça, étudiez donc !
              L’homme passe sa vie à ça, s’étudier, se regarder, et jusqu’ici cette multitude « d’études » n’a pas apporté grand chose !
              Vaut-il mieux faire cela que peigner la girafe ? Je ne crois pas, car ceux qui passent des jours, des mois à torcher un rapport, se sentent soudain supérieurs à l’objet de leur étude !


              • bleck 3 février 2014 12:01

                 Cher Auteur


                Que pensez-vous de la suggestion suivante ?

                Ne donner la connection Internet que sur présentation de la carte de militant au PS ?

                Vous seriez bien entre vous a discuter des bienfaits du hollandisme

                Plus de trolls , plus de fachos , plus de réactionnaires : que des gens biens

                Comme la vie serait belle !!!!

                ( Bordel de merde : qui a laissé passer cette daube ? )

                • Mick 3 février 2014 14:07

                  Personnellement, je ne vois les réseaux sociaux que comme un outil et non une matrice.
                  On se posait la même question sur les jeux vidéos. Rendent-ils violents ? non, il y a très certainement un terreau favorable au départ.

                  Le simplisme et la simplification de l’appel à la révolte ont simplement trouvé dans les réseaux sociaux un écho qu’ils n’avaient pas avant, mais ces phénomènes ont toujours été là, un feu couvant qui trouve dans l’internet la possbilité simplifiée d’une expression à grande échelle et, avantage non négligeable, encore partiellement (pour combien de temps) anonyme


                  • LE CHAT LE CHAT 3 février 2014 16:20

                    cet article est une ode à la censure ! bref , une bouse .........


                    • Pere Plexe Pere Plexe 3 février 2014 18:17
                      Les réseaux dits sociaux génèrent-ils le simplisme et la violence ?

                      Non.

                      Ils mettent simplement le premier en lumière et organise le second.

                      Il n’y a pas plus de con.

                      Il y a juste plus de con heureux de le faire savoir.


                      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 février 2014 18:26

                        C’est peu de dire que votre dernière phrase était maladroite car, tel que je le comprends, c’est elle qui laisse à penser que vous seriez pour la censure (pour celui qui manque à entendre le « à notre place »).

                        Je n’ai pas vu d’appel à la censure dans votre article puisque vous savez dire l’inutilité de l’interdiction des sites.

                        A mon avis, au-delà de cette posture de supériorité morale que vous adoptez mais que depuis le XIXe les analystes des phénomènes de foules folles et délinquantes se donnent souvent, le principal problème de votre article est la prétention à détenir un modèle explicatif dont pourtant on ne voit pas l’ombre.

                        On sent une forme d’hubris qui vous dessert en ce sens qu’on se prend à douter de votre maîtrise du sujet, non seulement dans ce registre mais aussi dans ceux que vous abordez d’habitude.

                        Il me semble que vous avez manqué de prudence. La tonalité des commentaires devrait vous en convaincre.

                        On ne peut pas réussir à tous les coups !
                        Il faut échouer pour apprendre,
                        mais vous savez cela j’imagine...


                        • roujan 4 février 2014 04:34

                          Effroyable ce texte. Du totalitarisme à l’état brut. Le retour de Staline, ou le goulag inversé signifiant la sodomisation des victimes de la liberté. Internet c’est comme un resto ou un café. Je rentre dans un café, je ne vais pas demander à une personne de se taire sous prétexte qu’elle a dit que Hollande est un fils de p..e. Dans un lieux public, l’auteur de ce texte irait-il demander à une personne de se taire pour quelques motifs que ce soit. Évidemment que non, puisque la personne serait physiquement en face d’elle. De manière anonyme derrière son ordinateur et demandant la censure de paroles qui lui déplaisent, l’auteur de ce texte me fait penser aux politiciens qui ne voulant jamais se salir les mains, envoient les crs pour effectuer leurs sales besognes. Je suis pour la liberté de parole totale, sans aucune restriction et dans tous les endroits publics et donc aussi sur Internet. Ça devrait être inscrit dans la constitution.

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