L'analyse complète de la composition d'un produit de consommation quotidienne est toujours très intéressante. Le Coca-Cola est aujourd'hui passé au crible, idée suggérée par Cevennevive lors d'un de mes précédents articles sur la cigarette. Que trouve-t-on dans cette boisson devenue un symbole de la mondialisation au point d'être connue et bue partout dans le monde, même là où l'eau n'est pas accessible.
L'origine de la boisson Coca-Cola remonte à la première recette de John Pemberton en 1885, appelée French Wine Coca. Pemberton, alors pharmacien récemment installé à Atlanta, vient d’inventer dans son laboratoire une boisson alcoolisée à base de coca, de noix de kola et de damiana, inspirée de la recette du vin Mariani. L’interdiction de l’alcool dans la ville d’Atlanta obligea la jeune J.-S. Pemberton & Company a proposer une boisson différente des orangeades d’alors, procurant les effets du bourbon mais désormais sans alcool. Une nouvelle version de sa boisson, sans alcool mais toujours avec la coca comme principal ingrédient actif, fut vendue jusqu'à la fin du 19e siècle. La marque Coca-Cola fut inscrite au registre du commerce en 1887, et la boisson devint célèbre malgré plusieurs changements de propriétaires.
Vendu comme tonique pour le cerveau, un verre de Coca-Cola en 1886 contenait environ neuf milligrammes de cocaïne, et officiellement n’en contient plus depuis 1903. Les contrôles des autorités en relèvent encore des traces après 1929. En 1911 la compagnie fut prise dans une affaire sur l’utilisation illégale de caféine comme additif qui l’obligea à en réduire les taux et participa à l’élaboration de normes sur l'étiquetage.
La recette exacte du Coca-Cola actuel n'est pas divulguée par l’entreprise, et fait même l’objet d’un mystère soigneusement entretenu (sa composition écrite sur un document sacré, secret industriel quasi militaire, reposerait dans un coffre situé dans les sous-sols inviolables de la SunTrust Bank, connus de seuls deux employés évitant soigneusement de voyager ensemble pour éviter qu’un accident ne la fasse disparaître).
Si l’on lit l’étiquette on y trouve simplement de l'eau gazéifiée, du sucre (sirop de maïs à haute teneur en fructose, ou bien saccharose, selon les pays), le colorant caramel E150d, de l'acide phosphorique comme acidifiant, des extraits végétaux et un arôme caféine.
Mais bien évidemment, si le procédé de fabrication, lui, est encore secret, la composition du Coca-Cola est bien connue grâce aux techniques de chromatographie qui permet aux chimistes d’en lister tous les ingrédients.
La saveur particulière des colas provient principalement du mélange de sucre, d’acides et de nombreuses essences d'orange, citron, vanille, cannelle…
Les colas sont ainsi des boissons à base aqueuse et aromatisées aux huiles essentielles. Cela présente donc un problème qui est que les huiles et l’eau ne se mélangent pas s’ils ne sont pas émulsionnés comme une vinaigrette. Il faut aussi que cette émulsion reste stable pour ne pas que l’huile et l’eau ne se séparent pendant le stockage.
A l’origine le Coca-Cola n’était pas destiné à être embouteillé, et donc la stabilité du mélange n’était pas vraiment un problème. La recette originale ne contenait d’ailleurs aucun émulsifiant, bien que l’alcool et le caramel jouent un léger rôle.
Aujourd’hui il est connu d’après les analyses chimiques que le Coca-Cola contient de la cannelle, de la muscade, de la vanille, de l’extrait de coca, de la lavande, du jus de citron vert et d’autres agrumes, ainsi que de la glycérine d’origine végétale. Il ne contient pas de noix de kola mais de la caféine, à la différence d’autres colas concurrents.
Ingrédients
Eau
La composition minérale de l’eau est importante et a une influence non négligeable sur son goût comme pour la présence d’ions fer ou cuivre. La stabilité de l’émulsion dépend aussi du pH, ainsi dans une eau alcaline (pH supérieur à 7) les ions calcium et magnésium sont à éviter sous peine de voir se former du calcaire (carbonates) dans la bouteille ! Pour assurer une qualité et un goût constante de l’eau partout dans le monde, l'eau est nano-filtrée. Chaque fabriquant sous licence de la boisson, reçoit le concentré en poudre dans de gros flacons et se contente d'y ajouter l'eau, le sucre et le gaz. On peut trouver que celui du Coca-Cola varie entre différents pays, cela n'est dû qu'à une différence de dosage dans les recettes, par exemple le Coca-Cola en Espagne sera plus sucré qu'en France.
Sucre
A l’origine le sucre utilisé est le saccharose issu de la canne. Il a été aujourd’hui remplacé par du sirop de glucose-fructose issu du maïs, bien moins cher, mais nécessitant d’importantes surfaces agricoles fortement irriguées.
Acidifiants
La balance acide/sucré dans le Coca-Cola est très importante pour l’impression en bouche et pour le goût. L’acidité est obtenue par l’acide phosphorique (E388, issu du traitement de roches phosphatées) et/ou l’acide citrique (E330, extrait d’agrumes, mais préparé industriellement par fermentation fongique). Ce dernier à un goût plutôt léger et fruité, tandis que le premier à un goût neutre et sec. Aujourd’hui c’est l’acide phosphorique qui est utilisé dans le Coca-Cola car bien moins cher que l’acide citrique et il en faut 30% de moins pour obtenir la même acidité en bouche. Il est ainsi incorporé au taux de 0,05 % et donne au Coca-Cola un pH de 2,8. La manipulation de cet acide est délicate et nécessite des gants appropriés et de grandes précautions. En plus de ces acides on ajoute du CO2 (E290) qui participe aussi à l’acidité de la boisson. En général, l’acidité des boissons gazeuses assure une bonne conservation contre les micro-organismes, mais dans certains cas il peut être ajouté de l’acide benzoïque (E210) ou du benzoate de sodium (E211) actifs contres les champignons, et du dioxyde de soufre (E220) actif contre les bactéries.
Emulsifiants
Pour assurer la stabilité de l’émulsion du Coca-Cola, plusieurs ingrédients sont ajoutés : le Coca-Cola (mais pas le Pepsi) utilise la glycérine (E442), connue aussi sous le nom glycérol, qui est obtenue de source végétale ou animale. Elle possède les effets combines de l’eau et de l’alcool pour émulsionner les huiles. Elle a aussi un rôle anti-oxydant.
La gomme arabique (E414) aussi utilisée est un polysaccharide, comme l’amidon, extrait de la sève des branches d’un acacia du Sénégal. A la différence d’autres gommes polysaccharides, la gomme arabique peut adsorber des gouttelettes d’huile et stabiliser des émulsions, tout en n’ayant que très peu d’effet sur la viscosité. Elle est utilisé à hauteur de 18 à 22%. Il est très important d’utiliser de la gomme de qualité alimentaire et surtout pas celle vendue dans les magasins de loisirs et décoration qui est toxique.
Pour réaliser une émulsion fine d’huiles essentielles, une agitation vigoureuse n’est pas suffisante car elle donne de grosses gouttelettes. On utilise un homogénéiseur à haute pression qui fait passer le liquide à travers une valve, ce qui permet des tailles de gouttes de 0.1 à 0.2 µ. Ces machines très volumineuses sont de plus en plus remplacée par des broyeuses à disques concentriques qui assure des tailles de gouttes de 1 à 2 µ. Le mélange de l’émulsifiant avec les autres ingrédients est une étape cruciale : il est en général d’abord mélangé avec un peu d’eau avant d’y ajouter les huiles essentielles. Les autres ingrédients comme le caramel et l’acidifiant sont ajoutés déjà dissous pour garantir un bon mélange. La stabilité de l’émulsion est obtenue pour des tailles de goutte inférieures à 3 µ, voire 1 µ avec un mauvais émulsifiant.
La gomme de Guar (E412, extraite d’un haricot africain, graine de Cyamopsis tétragonoloba) et la gomme xanthane (E415, issus de la fermentation de la bactérie Xathamonas campestris en présence de glucose) peuvent aussi être utilisées dans certains sodas mais épaississent énormément dès 1% en concentration.
Caféine
La caféine est un alcaloïde trouvé dans de nombreuses plantes, comme le café mais aussi la noix de kola. Elle est ajoutée comme arôme à la place de la noix de kola bien plus chère. Sa solubilité est limitée, et elle est plutôt ajoutée aux boissons sous forme de citrate de caféine plus soluble. Elle est optionnelle dans les colas. Il n’est pas recommandé d’en stocker car elle est extrêmement toxique, 10g suffisent à tuer un homme. Inutile donc de charger la recette, et il vaut mieux s’assurer que tout à été dissous.
Caramel
Le caramel est ajouté comme colorant brun. Il est préparé traditionnellement par chauffage du sucre avec un additif qui va conditionner sa stabilité. Il faut donc choisir le bon caramel, et dans le cas du Coca-Cola il faut un caramel qui résiste à des pH très acides : il s’agit du caramel réalisé au sulfate d’ammonium (E150d) qui lui confère des charges négatives qui stabilisent en plus les gouttelettes d’huiles de l’émulsion. Il agit aussi comme émulsifiant léger. Un caramel inapproprié ferait sédimenter les gouttelettes au fond de la bouteille.
Feuille de coca
L'utilisation de feuille de coca est toujours d’actualité : une centaine de tonne de feuilles décocaïnisées est consommée chaque année, importée du Pérou et de Bolivie, et traitée par la société Stepan. Des débats existent encore à propos de la présence de traces de cocaïne irréductibles dans le Coca-Cola. La compagnie se refuse à commenter, arguant que la cocaïne à disparu de la recette depuis 1900.
Vanille
La compagnie Coca-Cola est le plus grand consommateur mondial d'extrait de vanille naturelle. Ainsi, quand une nouvelle formule fut utilisée en 1984 pour le New Coke, à base de vanilline synthétique, l'économie de Madagascar en souffrit gravement.
Huiles essentielles
Les huiles essentielles sont extraites des plantes, des fruits, des fleurs… par pression à froid (comme l’huile d’olive), par extraction au CO2supercritique, par entraînement à la vapeur, ou par extraction aux solvants. Ce sont des mélanges complexes de molécules, certaines plus solubles dans l’alcool que d’autres. La composition exacte de chaque huile est très dépendante de la source végétale (terroir, climat…) et de la méthode d’extraction. On y trouve des molécules carbonés (terpènes), les composes oxygénés (esters, aldéhydes, cétones, alcools, phénols…), ainsi que des acides, lactones, composés azotés et soufrés.
Les composés qui contribuent principalement à une saveur intéressante pour les boissons sont les composés oxygénés. Les composés carbonés sont plutôt intéressants pour les parfums, et donnent du coup un mauvais goût et doivent être enlevés. On procède pour cela à une seconde extraction à l’alcool. Selon les recettes de colas, l’alcool, en très faible quantité, peut rester ou non dans la boisson. D’autres procédés incluent la distillation ou l’extraction à contre-courant par d’autres solvants.
Les huiles essentielles sont très irritantes pour la peau, et nécessitent des gants pour leur manipulation. Elles sont en général disponibles chez les herboristes.
Huile essentielle de cannelle de Chine
Obtenue par entraînement à la vapeur des jeunes feuilles de Cinnamomum cassia, ou cannelier de Chine, à ne pas confondre avec le cannelier de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum) qui donne la cannelle commune, plus chère et plus douce. Cette huile contient jusqu’à 90% de cinnamaldéhyde, et un peu d’eugénol (le contraire pour l’extrait d’écorce).
Huile essentielle de citron
Obtenue par pression de pelures de citron (Citrus lemon). Elle contient beaucoup de terpènes comme le limonène (65%), le ß-pinène et γ-terpinène(8-10% chacun). La saveur du citron est aussi donnée par les aldéhydes comme le citral (3-10%).
Huile essentielle de citron vert
Obtenue par pression à froid ou bien par entraînement à la vapeur du fruit entier de Citrus aurantifolia (citron vert). Extraite à frois elle contient 50 à 60% de limonène, 10% de chaque ß-pinène et γ-terpinène, et 4.5 à 9% de citral. L’extraction à la vapeur contient que 0.5 à 2.5% de citral.
Huile essentielle de néroli
Obtenue par entraînement à la vapeur des fleurs du bigaradier Citrus aurantium. Sa composition varie selon l’origine de la fleur et la méthode de distillation, mais contient environ 30% de linalol. Elle est en générale assez chère.
Huile essentielle d’orange amère
Obtenue par pression des pelures des fruits du bigaradier Citrus aurantium. Elle contient environ 90% de limonène, et moins d’aldéhydes et plus d’esters que l’orange douce.
Huile essentielle d’orange douce
Obtenue par pression des pelures d’orange (Citrus sinensis). Elle contient environ 90% de limonène, ainsi que des aldéhydes comme le citral, l’octanal, le décanal, des esters comme l’acétate d’octyle et de néryle.
Huile essentielle de muscade
Obtenue par entraînement à la vapeur de la noix de muscade, le fruit séché de Myristica fragrans. Elle contient environ 90% de terpènes.
Huile essentielle de coriandre
Obtenue par entraînement à la vapeur des graines de coriandre Coriandrum sativum. Elle contient principalement 60 à 80% de linalol, ainsi que des terpènes comme l’α-pinène et le γ-terpinène.
Huile essentielle de lavande
Obtenue par entraînement à la vapeur de fleurs fraiches de lavande Lavandula angustifolia ( lavande française), Lavandula spica (lavance d’Espagne), ou de variétés hybrides (lavandin). Elle contient principalement des alcools et des esters, variant considérablement selon la source. La variété française contient jusqu’à 60% d’acétate de linalyle, la variété espagnole à plus de linalol, le lavandin est entre les deux.
Autres additifs des sodas (hors Coca-Cola) :
Certains sodas peuvent contenir aussi des agents de charge, qui sont des huiles destinées à empêcher la séparation de l’émulsion. Les esters de glycérol issus de résines de bois (E445) en font partie, et sont parfois utilisés dans des boissons citronnées, dans des concentrations limitées à 100 ppm. On peut aussi trouver l’isobutyrate acétate de sucrose.
Certains sodas peuvent contenir des anti-oxydants pour éviter la détérioration des arômes par oxydation à l’air, comme de la vitamine E. Cela n’est pas le cas des colas.
De même certains sodas contiennent des agents moussants comme des saponines d’écorce de quillaia (E999) ou de yucca.
Recettes
Recette originale de Pemberton
Ingrédients :
1 oz (28 g) citrate de caféine
3 oz (85 g) acide citrique
1 US fl oz (30 ml) extrait de vanille
1 US qt (946 ml) jus de citron vert
2.5 oz (71 g) "arôme 7X"
30 lb (14 kg) sucre
4 US fl oz (118.3 ml) extrait en poudre de feuille de coca
2.5 US gal (9.5 l) eau
Caramel en quantité suffisante
Mélanger la caféine, l’acide et le jus de citron vert dans l’eau bouillante, ajouter la vanille et l’arôme une fois refroidi
Cette recette ne précise pas quand ni comment les ingrédients sont mélangés, ni l’unité de mesure des essences de l’arôme 7X (impliquant qu’il était préparé à l’avance).
OpenCola
OpenCola est une marque de cola unique dont la recette est sous licence libre GNU.
Concentré aromatique :
10g de gomme arabique
3,5 ml d'huile essentielle d'orange
3,00 mL d'eau
2,75 mL d'huile essentielle de citron vert
1,25 mL d'huile essentielle de cannelle-casse (ou cannelle de Chine)
1,00 mL d'huile essentielle de citron
1,00 mL d'huile essentielle de muscade
0,25 mL d'huile essentielle de coriandre
0,25 mL d'huile essentielle de néroli
0,25 mL d'huile essentielle de lavande
Les huiles sont mélangées ensemble puis la gomme arabique est ajoutée et enfin l’eau. Le tout est mixé pendant 4 à 5 minutes, puis peut être stocké.
Sirop d'OpenCola :
2,36 kg de sucre blanc
2,28 l d'eau
30,0 mL de caramel colorant (E150d)
17,5 mL (3.5 cuillères à café) d'acide phosphorique à 75% ou d'acide citrique
10,0 mL (2 cuillères à café) de concentré aromatique
2,50 mL (1/2 cuillère à café) de caféine (facultatif)
Pour faire le sirop, mélanger le concentré aromatique avec l’acidifiant, ajouter l’eau puis le sucre. Pendant le mélange ajouter la caféine optionnelle en vérifiant qu’elle est bien entièrement dissoute. Ajouter ensuite le colorant (optionnel aussi si l’on veut faire un cola incolore) et mixer le tout.
Le sirop est dilué à 1 pour 5 avec de l'eau gazeuse sans sodium pour obtenir la boisson finale.
Bon rafraîchissement !
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- l’obésité (trop de sucre et le sirop de glucose)
- l’hyperactivité (caféine = une amphétamine,sirop de glucose)
- une catastrophe pour les dents (sucre + acide).
- des risques de maladie rénale chronique (acide phosphorique), du diabète (sucre), fragilisation osseuse chez les ados
Accessoirement une canette de coca, c’est plus de 100% des apports en sucre journalier nécessaire...
Alors vous l’avez sans doute compris, ne buvez pas de coca (c’est valable pour quasiment toute les boisson gazeuse sucrée) et n’en donnez surtout pas a vos gosses !
PS : les versions sans sucre vous offre de l’aspartame en cadeaux empoissonné.
PS2 : le cocacola est utile dans un seul cas en tant qu’aliment, c’est lors des gastroentérites...
Ce n’est pas uniquement du fait de coca-cola que les nappes fréatiques baissent en Inde. L’Inde a aussi ses propres sodas (Thumbs Up le concurrent de coca), des tas d’usines d’embouteillages d’eau minérales ou non, une industrie qui se développe au galop, la population qui explose, l’agriculture intensive pour la nourrir...
faire croire qu’une multinationale est responsable du manque d’eau est une manipulation grossière comme on en voit que sur agogoravox !
du diabète (sucre) Contrairement aux idées reçues, on ne devient pas diabétique en mangeant du sucre, bien que cette maladie se traduit par un excès de sucre dans le sang. Ceci dit, l’obésité favorise l’appartition du diabète et vous n’avez ainsi pas complètement tort.
ainsi que le « caramel » E150b : Sulfites caustique.(soude caustique ya bon...) E150c : Ammoniacal. E150d : Sulfite d’amonium. (le + commun.) Seul le E150a est un caramel naturel,et de fait de plus en plus rare dans les aliments,de marque ou pas. Regardez par exemple les bières dites abbayes (surtout les discount...)ou de marques de magasins ainsi que les pastis hors marques communes...E150c partout... !!! Il est bon aussi de savoir que la loi française n’oblige les fabricants qu’à mentionner les allergènes sur les emballages,pas les produits même reconnus toxiques dans divers pays. Vous pouvez trouver un tas de « E » sur des bouteilles ou des canettes mais pas sur leur carton d’emballage,ET C’EST LÉGAL... !!!
Vos placards et votre frigo regorgent de poisons... !!!
voir le petit guide orange :« Danger additifs alimentaires. » par Corinne GOUGET. (6 Euros).
Pour replacer certaines choses en contexte : - jus d’orange pressé : 44 kcal au 100mL - coca-cola : 45 kcal au 100mL autant de sucre simples dans un verre de jus pressé que dans une verre de coca (oui je sais j’ai moi-même été très surpris en voyant cela). caféine : comme dans le café, le thé... et il existe du Coca décaféiné, comme le café. acide : comme tous les agrumes. Personnellement je préfèrerai la recette originale à l’acide citrique (qui équivaut à un jus de citron) que celle à l’acide phosphorique. Le CO2, c’est comme le Perrier, on aime ou pas. Le colorant caramel synthétique n’est pas obligé, mais le Coca cristal ne se vend pas. Les huiles essentielles, c’est naturel. La gomme arabique aussi. Le marketing c’est autre chose, et là il y a matière à dénoncer par contre. Bref autant se faire un Perrier citron serré...
.....On connaît le danger du sirop de glucose, globalement, il détruit le
pancréas et favorise le diabète de type 2. On remarque une augmentation
de ce type de diabète chez les jeunes (alors qu’il n’apparaît que vers
50 / 55 ans) et donc la présence de ses complications de plus en plus
tôt.....
coca cola réussit meme à faire boire aux musulman un produit non halal : le coca contient du glycérol fabriqué à base de graisse animale ... évidement la graisse animale la moins chère est celle du porc !
Merci pour cette nouvelle analyse d’un produit que beaucoup de parents (inconscients) donnent QUOTIDIENNEMENT à leurs enfants, et même des enfants en bas âge...
J’ai aperçu, il y a peu, une jeune mère devant le coffre de sa voiture, enfournant des dizaines de bouteilles de cola (peut-être pour un anniversaire..). Et , la plupart du temps, lorsque je reçois en été dans ma campagne, des familles avec enfants, j’offre des jus de fruits, des sirops.. Les plus jeunes, hélas, me demandent si je n’ai pas de coca ! Bien entendu, je n’en ai pas !
Après avoir lu votre analyse, je suis bien aise de ne pas du tout apprécier ce produit (dont le goût me rappelle les remèdes que j’ai dû ingurgiter autrefois d’une grand-mère qui faisait elle-même ses médecines...)
Encore merci pour cette analyse (que je ferai lire à ceux qui pourraient être intéressés) et cordialement.
Attention aux jus de fruits et sirops qui sont souvent plus sucré que le Coca contrairement à ce que l’on croit !!! - jus d’orange pressé : 44 kcal au 100mL - coca-cola : 45 kcal au 100mL - jus de fruit à base de purée et sirop de glucose : 50 à 80 kcal au 100mL !!!! autant
de sucre simples dans un verre de jus pressé que dans une verre de coca
(oui je sais j’ai moi-même été très surpris en voyant cela).
y en a qui en boivent ? chez moi ça sert uniquement a décaper le métaux enfin bon chacun son truc y en a bien qui sniffent de la colle ou qui mangent des machins burgers
Le coca-cola a sauvé et sauve encore bien des vies dans des pays tropicaux d’asie. Dans ces pays (Inde, Népal, PAkistan, Bangladesh...) où il n’existe pas une goute d’eau bonne aux robinets, dans les rivières et même dans certains puits (à faire bouillir impérativement d’où le thé partout présent) beaucoups de locaux s’hydratent de sodas en bouteilles, et les plus pauvres boivent cette flotte qui leur refile des amibes et autres joyeusetés par milliers. Coca-cola plus fort que la dysenterie recctoragique !!!
Outre l’analyse du coca cola en elle même, précise et « parlante » de xtf17, et devant vos commentaires respectifs, j’ajoute qu’en effet, ce produit a représenté (et représente encore) la « grandeur » américaine pour la plupart des utilisateurs. Son logo est partout, inscrit en clair ou en messages subliminaux. Les Mac’Do ont emboîté le pas au coca cola pour asservir et empoisonner (au physique comme au mental) toute l’humanité.
Je vais paraître partiale et trop catégorique à certains, mais ces deux « produits » bien palpables et solides, sont l’emblème de la pensée et de la suprématie américaine qui veut se répandre dans le monde entier pour transformer l’être humain en bon consommateur des produits dispensés « par les maîtres »...
« au point d’être connue et bue partout dans le monde, même là où l’eau n’est pas accessible. »
oh que oui, et pour avoir un peu roulé ma bosse en Afrique, il est assez connu que dans certains pays, si on veut éviter les problèmes lié à la consommation d’eau polluée, la solution consiste à ne boire que du coca ou de la bière.
Après quoi je dirai que personnellement j’ai toujours préféré une flag ou une conjoncture qu’a ce « beaujolais de cowboy » qu’est le coca cola.
D’accord, ce n’est pas Coca cola, mais c’est tout de même une icône américaine vieille d’un peu plus d’un siècle. - un peu comme Coca Cola, qui a d’ailleurs largement contribué à la propager - la raison de cette légende urbaine, sans doute.
Quant à « autant pour moi », c’était voulu, je connais la problématique et je suis partisan de l’opinion minoritaire. De voir écrit « au temps pour moi » m’horripile. Dans une langue, du moment que l’on se fait comprendre, on n’a jamais tort (et non pas tord !)
Boisson dégueulasse... L’être humain est étonnant et s’adapte vraiment au pire... Je ne parlerai ni de la politique de Coca-Cola dépossédant les peuples de ses ressources en eau (ne sont pas les seuls avec la complicité bien évidemment des gouverne-ment corrompus,
l’herbe est moins addictive que le tabac (le shit ça dépend a quoi il est coupé ) fumer est de toute façon une absurdité au niveau de la physiologie ( si on était prévus pour respirer de la fumée ça se saurait ) par contre il y à toujours les gateaux cosmiques ........
La fumée en elle même est bien sur nocive,ce qui n’est pas le cas du cannabis quoi qu’en disent les « antis ». Seul plante non toxique à ne pas avoir de dose létale(contrairement par exemple à la laitue) mais ceci est un autre débat. Pour le hashish,quand on sait que grâce à la politique du « ATTENTION DROGUE PAS BON PAS TOUCHES... !!! » de tous les chefs d’état depuis 1973 ,on trouve tout et n’importe quoi,même dans le teuteu présenté comme pur. Pneu,huile de vidange,sacs plastiques,etc...etc...le + fréquent et je pense le moins nocif étant les crottes de chèvres et camelidés. En gros le meilleur dans le chite d’import c’est la merde...ha !!ha !!ha !! Vive le jardinage et les joies du potager... !!!!
Ceci dit j’entends bien les critqiues faites ici et là, et pourtant mon médecin m’a prescrit de boire du Coca Cola (version light) pour traiter mes problèmes de déshydratation.... et certains pédiatres le recommandent pour les bébé en cas de diarrhées sévéres... http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html
Je partage votre avis sur l’article. Par contre, j’espère que l’histoire du coca light contre la déshydratation et/ou pour soigner les diarrhées des bébés était une blague... sinon (à votre place) je changerais de médecin.
La déshydratation se traite très bien avec une boisson sportive faite maison : de l’eau du sucre et une pincée de sel (sodium) qu’on aromatise avec de l’orange ou autre chose.
Oui c’est sûr, il y a de l’eau et des sel dans le coca...Mais bon l’effet diurétique de la caféine est tout de même bien connu et a tendance à déshydrater. Quant à faire absorber de la caféine à des bébés...
Ce qu’il y a de certain, c’est que quand on a une gastro, on n’a pas la tête à la cuisine... Et avoir une bouteille toute prête dans le frigo, cela fait du bien.
Merci, votre commentaire résume bien la situation. N’importe quel jus de fruit contient autant de sucre que le Coca, voir commentaires plus haut (c’est pas un hasard, sinon il paraitrait trop sucré !). Et les fruits et légumes contiennent foultitude de choses nocives. Mais je rappelle une chose primordiale : C’EST LA DOSE QUI FAIT LE POISON !
Merci pour cet article rafraichissant. Je ne savais pas pour le 7x. Que cela n’empêche pas de ne pas de boire cette boisson nocive pour l’homme. Associée au hamburger néfaste, cela donne une ration graisse et sucre rapide de très mauvaise qualité. Mais ça tout le monde le sait...
@Pelletier Jean
Uniquement sans gaz et à température ambiante le coca pour le mal de ventre. Pour un adulte une dose de pastis pure fait encore mieux. En pharmacie avant on trouvait de l’élixir parégorique ; je ne sais plus si maintenant on peut encore le prescrire et si il existe encore ; cela ressemblait d’ailleurs au pastis pur, aussi mauvais à boire mais efficace. Meilleur que l’immodium. Votre thérapeute à du vous dire qu’il faut boire sans avoir soif, environ 1,5 à 2 litres d’eau régulièrement dans la journée, c’est quand même le meilleur moyen d’éviter de se déshydrater.
Sources ? Non mais parce que moi je me fais suer à faire un article détaillé avec des liens, des sources, des renvois, et vous vous balancez votre verdict « Erreur d’info » du haut de votre égo, pas cool...
dans une autre vie, j’ai lu une etude qui montrait que 80% des innovations americaines provenaient des immigrés de premiere et deuxieme generation. A la troisieme generation la capacité d’innover s’écroulait....
En ce qui me concerne, j’ai essayé, à l’âge de six ans, de boire une gorgée de cette peu ragoûtante mixture, j’ai trouvé ça immédiatement infâme et imbuvable, et mon opinion n’a pas varié depuis.
Que des milliards de gens sur Terre aient eu l’envie et le courage de boire un deuxième verre de ce breuvage dont la potabilité aurait du rester cantonnée outre-Atlantique reste pour moi un des plus étonnants mystères de l’humanité.
Votre expérience je l’ai faite plus âgé que vous, J’avais 20 ans à l’apparition du caca cola après la Libération. Depuis, je peux compter sur les doigts d’une main les caca cola que j’ai bu contraint et forcé quand je n’avais pas d’échappatoire. J’ai trouvé ça dégueulasse et je préfère de l’eau du robinet à cette mixture chimique.
Bon je sais, ça le fait pas de dire ça, mais ... j’adore le Coca surtout celui qu’on m’a fait gouté aux États-Unis, on m’a dit que c’était du Coca élaboré au Mexique avec du sucre de canne et dans des bouteilles de verre, et je vous assure qu’il y avait une différence avec celui qu’on boit en Europe.
merci pour cet article, je viens d’apprendre grâce à vous que le coca cola utilise du glycérol. je vais donc ne plus en acheter.
c’est dingue comme tout est corrompu, que ce soit au niveau alimentaire, au niveau environnemental, au niveau étatique, etc....mais quel monde vivons-nous !
Oui Ok, le Coca c’est pas bon, le Coca c’est pas sain, mais sans en abuser, de temps en temps avec du Whisky et beaucoup de glace..... Et puis , est-ce pire que toutes les autres merdes de l’agro-alimentaire ?
vous osez gacher du bon wisky avec cette merde ??????? non ce n’est pas forcément pire mais forcément si on se nourrit aux machins burgers on peut l’arroser de wisky coca sans remords
@Gaijin : Déjà un, je ne gâche pas un bon pur malte avec du Coca mais un petit Blend courant comme un J. Walker, et ce n’est pas parce que de temps en temps on se boit un Whisky-coke que l’on bouffe forcément la merde à Mc.Do.... Je suis un professionel de la cuisine et je sais ce que j’achète, ce que je bois et ce que je bouffe. Je maintiens qu’un petit scotch-cola comme apéro de temps en temps ça me convient.... Tant pis si vous pigez pas....
Même si le corps humain à ses limites, on peut voir encore
une fois que la bêtise des hommes n’a pas de frontière, Si l’on devait
connaitre les différents ingrédients que nous respirons, mangeons, buvons, je
crois que nous ferions tout pour changer de planète.
L’alcool, la cigarette, les pollutions industrielles volatiles,
la question que je me pose, ne serait-ce pas grâce à tous ces poisons que nous ingérons tous les jours, que notre
organisme arrive encore à supporter tout ceci ? Je pense sincèrement que
si nous inventions un machine à voyager dans le temps, un homme de 1700 av JC
propulser à notre époque, mourrait sans aucun doute d’empoisonnement, d’étouffement,
alors doit-on vraiment cracher sur ce qui nous permet de continuer à vivre, ne
devrions-nous pas plutôt nous en prendre à ceux qui nous inventent des produits
toujours plus dangereux, sous le couvert d’un nouveau médicament ou d’un
produit pour les enfants, camouflé par des numéros que seuls les professionnels
en ont le secret ? Et la vraie question que je me pose, c’est :
Est-ce que vous seriez prêt à vous passer de tout ce qui est nocif pour l’organisme ?
Télévision, tél. portable, ordinateur, voiture, avion, bateau à moteur,
médicaments de confort, car personnellement lorsque je sais que je me trompe de
chemin je fais comme tout le monde, je rebrousse mon chemin, là tout le monde
est d’accord pour dire que nous ne sommes pas sur la bonne voie, mais je ne voie
pas de mouvements de masses faire demie tours, au mieux quelques individus que
nous appelons volontiers des marginaux, un terme bien péjoratif afin de
décourager un plus grand nombre de les suivre.
Le Coca-cola, n’est que le résumé simpliste de notre
existence dans un monde où les cités ne sont plus peuplées que d’êtres
lobotomisés, par des chimères, des fantasmes et des mensonges-
Donner du Coca en cas de diarrhée , en plus chez les nourrissons et les enfants , c’est comme mettre du napalm sur le feu .En effet , comme on l’a dit , le coca , c’est du sucre en quantité et il va brûler les intestins et fait foisonner les microbes Une gastroentérite , ça veut dire que les intestins sont enflammés ; la première chose à faire , c’est ne pas manger et surtout ne pas boire .Le principe fondamental c’est laisser les intestins se reposer et récupérer Quand la diarrhée a beaucoup diminué , reprendre progressivement le manger avec des aliments neutres , faciles à digérer : pain , riz , trempés avec la soupe chaude . En cas de déshydratation aigue , tremper les lèvres avec de la soupe chaude , pour que le liquide soit absorbé par les muqueuses buccales et linguales , pas par les intestins, ne pas oublier : laisser les intestins au repos . Le seul cas raisonnable où on utilise le coca , c’est quand on est bloqué dans le désert , qu’on va mourir de soif et qu’il n’y a pas d’eau potable saine . Les Américains de Coca sont forts : ils ont réussi à inventer une légende urbaine : même des pédiatres !! se seraient laisser abuser ; pourtant , eux , en cas de diarrhée , ils préconisent une boisson un peu sucrée ,Adiaril remboursé par la Sécu.
Quelques précisions concernant vos données sur les huiles essentielles :
Je n’ai jamais vu des analyses HCRG de lavandes naturelles et non rectifiées avec de tels taux d’acétate de linalyle. La moyenne semble être plutôt entre 22 et 40%.
Voici quelques analyses des lots provenant de France (en bio) :
Pour aller encore plus loin et apporter ainsi un éclairage sur le coca cola et notamment ses effets, je vous propose cet article : http://www.idealmag.org/Un-Coca-60-mn-de-desastre-dans-le-corps_a903.html que nous avons mis en ligne sur notre site (mais qui a été rédigé par Jean-Marc Dupuis) où sont analysés au cours d’une heure, les répercussions et les effets générés par le coca cola sur notre organisme.