Organisé par l’équipe projet OASIS de l’INRIA à SOPHIA ANTIPOLIS, ce séminaire réunissait le 2 juillet une petite centaine de participants et d’intervenants, la plupart déjà très proches de l’équipe de chercheurs de l’INRIA. Il s’inscrivait dans le cadre de la mission de l’institut national, renforcée depuis la mise en place des pôles de compétitivité : permettre la compréhension et l’appropriation par tous (et particulièrement des entreprises) des connaissances scientifiques et méthodologiques des STIC.
Le responsable scientifique d’OASIS, Denis CAROMEL, s’est tout d’abord livré à un petit exercice de définition du terme de « parallel computing », lequel regroupe les technologies mises à disposition d’une organisation désireuse de bénéficier de ressources complémentaires pour accélérer l’usage de ses applications. Par nature distantes, ces ressources doivent répondre à des contraintes qui caractérisent le Cloud computing : 1) Disposer de ressources « scalables » (c’est-à-dire disponibles à tout moment), 2) Accéder à ce service via une interface web (pouvant éventuellement déboucher sur un service payant), 3) Ne nécessiter aucune compétence nouvelle de l’utilisateur, autres que celles qui lui sont indispensables pour utiliser son propre applicatif.
Ce besoin de partage des ressources progresse de manière permanente, à mesure que se renforcent les exigences en matière de Green IT, d’économies financières et à mesure que croissent les coûts d’hébergement des serveurs.
ProActive Parallel Suite, intergiciel libre co-développé par Activeeon, startup issue de l’INRIA
A l’issue de cette présentation introductive, l’intervention du Pdg d’ACTIVEEON, Christian DELBE, mit l’accent sur l’une des caractéristiques les plus spectaculaires de ProActive Parallel Suite, sa fonction de visualisation en temps réel du réseau de machines sollicitées pour les calculs et lors du transfert des données.
Cette société a pu bénéficier lors de sa création en 2007 d’un important transfert de technologie en provenance de l’INRIA et assure désormais le co-développement de ProActive Parallel Suite, ainsi que la fonction support auprès des utilisateurs. Elle collabore avec de nombreux partenaires (dont MICROSOFT, ORACLE et HP) et sert des clients issus de tous horizons, aussi éloignés que ceux de la biotechnologie, des architectures hard et software ou la finance.
Relayé par un flamboyant exposé de Simone BRUNOZZI, AWS (AMAZON Web Services) technology evangelist, la présentation de la solution fut illustrée, en dernière partie du séminaire, par 3 use cases particulièrement significatifs, tant de la pertinence de ProActive Parallel Suite en particulier, que du caractère incontournable des technologies du Cloud computing en général, au regard des avancées quelles offrent déjà dans des domaines aussi utilisateurs de ressources que le sont le séquençage de l’ADN (présentation : kevin Le Brigant, INSERM), l’AGOS ou combinaison des technologies GRIDS et SOA (Daniel SERAIN, ORACLE), ou les calculs algorithmiques en vue de l’établissement de courbes prévisionnelles de titres boursiers (Vincent Garcia, I3S).
« Je n’y entrave que couic » devriez-vous dire, chère chouette, mais c’est à croire que la sagesse n’est pas toujours de chercher du côté de ce que l’on ne connait pas pour préférer emprunter les chemins d’habitudes... Vous écrivez plustôt bien pourtant (à lire les articles que vous produisez). Voulez-vous que je vous explique le cloud computing ? De mon côté je reconnais que ce type d’articles, de pur compte rendu d’évènements techniques, ne cadrent pas trop à AgoraVox.