Un espoir pour les malades d’Alzheimer
Le Journal of Clinical Investigation vient en effet de publier les résultats d’une étude conduite par une équipe de chercheurs français. Celle-ci, formée par des universitaires marseillais et montpelliérains, des membres du CNRS, ainsi que des médecins du
Cette prouesse a été rendue possible par l’injection de cellules souches olfactives humaines dans leur cerveau, qui se sont différenciées en neurones quatre semaines après l’implantation. Les tests comportementaux réalisés par la suite ont alors démontrés qu’elles avaient retrouvé leurs capacités à « apprendre et à mémoriser l'emplacement d'un objet ou l'association d'une récompense avec une odeur » : « les animaux greffés ont ainsi réalisé des scores similaires à ceux observés chez les animaux non lésés tandis que les souris atteintes mais non traitées demeuraient incapables de réaliser ces tâches d'apprentissage et de mémorisation ».
Des essais cliniques sur des patients souffrant d’amnésie post traumatique pourraient dès lors être réalisées sur la base d’auto greffes, réduisant les risques de rejet. En outre, ces résultats ont de quoi donner de l’espoir aux malades d’Alzheimer, puisque les chercheurs se concentrent désormais sur des souris atteintes de la pathologie.
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