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Accueil du site > Actualités > Technologies > Un virus SARS-CoV-2 et « deux épidémies A et B » : le Covid-19 et le (...)

Un virus SARS-CoV-2 et « deux épidémies A et B » : le Covid-19 et le Covimmun

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 Un décalage énigmatique permet de forger la thèse de deux épidémies, que je nomme Covid-19 et Covimmun, toutes deux produites par un virus facétieux qui nous échappe encore mais pas pour longtemps. Cet article sera traduit pour être publié si possible sur MedRiv et ailleurs. Nous saurons d’ici un mois si cette thèse se confirme. Je préfère anticiper et publier cette thèse afin de préparer les esprits à une atténuation massive de l’épidémie et à défendre un allègement des mesures sanitaires. Cet article est aussi adressé à l’attention des scientifiques car il éclaire le lieu où il faut chercher. Nous en aurons bientôt fini avec les masques en extérieur et ce jour peut être demain !

 

 « Le jour où nous vaincrons la pandémie ne sera pas nécessairement celui d’un vaccin. Il se produira lorsque nous aurons appris à vivre avec la pandémie, et ce jour peut être demain », a déclaré Hans Kluge, le nouveau patron de l’Organisation Mondiale de la Santé, sur Sky News.

 

 

Un virus SARS-CoV-2 et « deux épidémies A et B » : le Covid-19 et le Covimmun.

 

Résumé

 

 La seconde phase du Covid-19 en Europe se développe avec un nombre de décès et de réanimation plutôt bas si on le rapporte à la prévalence estimée du virus depuis juillet 2020. Il se produit un décalage épidémiologique. L’hypothèse « un virus deux épidémies » est proposée dans cet étude. Il y aurait deux épidémies, une de type A (pour avancée) et une autre de type B (pour bénin). Je propose de désigner le type A comme Covid-19 et le type B comme Covimmun parce que cette forme semble conduire vers une immunité collective.

 

 

 1) Comment un décalage est à l’origine d’une grande découverte scientifique ?

 La science moderne est faite de grandes découvertes parfois issues d’un décalage observé dans la mesure d’un phénomène et qui n’a pas encore d’explication. Le savant essaie alors de trouver ce qui explique l’observation. L’exemple le plus célèbre, aux conséquences titanesques depuis plus d’un siècle, n’est autre que l’hypothèse de l’énergie radiative quantifiée émise par le physicien Planck en 1900 et qui fut à l’origine de la mécanique quantique. La célèbre constante h qui porte son nom est employée dans toutes les descriptions du monde quantique. Planck avait tout simplement comparé le spectre du corps noir donné par la théorie de Wien et le spectre observé dans le laboratoire. Dans les années 1920, l’astrophysicien Hubble n’a pas eu besoin d’un laboratoire mais d’un télescope pour réaliser une autre découverte majeure ayant des répercussions considérables en cosmologie. Il observa les lointaines galaxies et constata un décalage spectral vers le rouge. Il élabora alors la théorie d’un cosmos en expansion et fut à l’origine de la théorie du big-bang. Une célèbre loi porte son nom, la loi de Hubble.

 En 2020, une terrible pandémie s’est propagée depuis Wuhan après avoir commencé au début de l’hiver. Elle aura fait pas loin du million de mort lorsque nous entrerons dans l’automne. En Europe, la vague pandémique est arrivée fin février en Italie puis en Espagne, France et d’autres pays européens. Les malades, beaucoup atteints d’une pneumonie sévère, ont afflué dans les hôpitaux. En peu de temps, le nombre de décès journaliers est passé de quelques dizaines à quelques centaines pour culminer autour de mille, en Italie, Espagne et en France. Les courbes ont montré une accélération effrayante. Le premier avril la France comptabilisait 4 400 décès. Je donne le chiffre pour les semaines suivantes en arrondissant à la centaine : 8/04 : 10 900 ; 15/04 : 17 200 ; 22/04 : 21 300 ; 29/04 : 24100 ; 6/05 : 25 800 ; 13/05 : 27 100. On remarque que la progression fut maximale entre le premier avril et le 15 avril, pour ralentir progressivement. Le déconfinement fut acté pour le 11 mai. Depuis cette date, le nombre de décès n’a cessé de descendre pour se stabiliser en juillet et août, avec pour ces deux mois 430 et 370 décès, ce qui se situe en légèrement en dessous de 100 décès hebdomadaires, à comparer avec les quelque 6 000 décès les deux premières semaines d’avril. Chez nos voisins européens, la forte baisse puis la stabilisation a aussi été observée. En Espagne, environ 550 décès pour le mois d’août et quelque 340 en Italie. Il n’y a aucun signe permettant de penser à une reprise de l’épidémie, du moins celle qui affecte gravement les patients, désignée comme Covid-19.

 En France, le nombre de patients en réanimation est resté stable pendant le mois d’août, presque tout le temps en dessous des 400. Et pourtant le virus a continué à circuler. Même en admettant un déphasage de quelque dix jours entre les détections et les admissions en réanimation, on voit bien qu’il existe un décalage massif entre la prévalence du virus et la prévalence du Covid-19. La plupart des médecins ont constaté ce phénomène. Sur France Info, Bruno Mégarbane déclare avoir observé néanmoins que « les différents taux sont "déconnectés". Car si les indicateurs précoces (nouveaux cas, taux de positivité et de reproduction) sont en hausse, ceux plus tardifs, comme le nombre de nouvelles hospitalisations et de décès, n'augmentent pas significativement : 97 morts et 128 nouvelles admissions en réanimation la semaine du 10 août, 66 et 122 la semaine du 3, 79 et 105 la semaine du 27 juillet ». Il donne deux explications. La première est épidémiologique, faisant remarquer que la majorité des personnes contaminées et détectées sont des jeunes, bien moins affectés que les plus âgés et donc n’engorgeant pas les hôpitaux. La seconde explication est virologique, basée sur la présomption de mutations pouvant rendre le virus moins agressif.

 Ces explications du décalage sont-elles suffisantes ? Dans l’affirmative, elles rendent nécessaire le suivi attentif des contaminations, étant entendu que les jeunes sont amenés à contaminer leurs proches bien plus âgés. Dans le cas contraire, il faut examiner la possibilité d’élaborer une théorie nouvelle, comme lors du décalage spectral des galaxies ou alors du corps noir. Cette nouvelle théorie est simple dans son principe. Il y aurait deux épidémies. Il reste à expliquer comment et pourquoi.

 

 2) Covid-19 et Covimmun, les deux épidémies causées par le SARS-CoV-2.

 Le décalage épidémiologique observé pour le coronavirus en France et dans d’autres pays s’expliquerait par l’existence de deux types de contagions, l’une, désignée Covid-19, qui transmet une maladie pouvant être sévère comme une forte grippe et causant une pneumonie parfois critique, l’autre qui transmet une maladie bégnine, et même parfois une contagion sans symptômes. Je propose de désigner cette seconde affection (pour éviter de dire pathologie) comme Covimmun. CoV parce que l’affection est causée par le coronavirus, immun parce que cette affection est assortie d’une réponse immunitaire d’intensité relativement basse, comparable à celle produite par un vaccin et permettant au patient d’acquérir une immunité, sans forcément être assortie d’anticorps, l’immunité étant alors cellulaire, liée aux cellules T.

 Il faut maintenant présenter en quoi cette théorie est nouvelle en infectiologie et se démarque de la théorie classique « un virus, une épidémie ». Dans le cas d’une épidémie classique, la séquence est univoque. Un patient est contaminé, les virions se multiplient. Au bout de quelques jours, le patient a suffisamment de charge virale pour être contaminant et afficher les symptômes de la maladie. L’épidémiologie a observé que la contagiosité d’un patient infecté peut précéder l’apparition des symptômes. C’est ce qui fut constaté dès le mois de février pour les premiers cas de Covid-19. Rendant de ce fait problématique le suivi de cette épidémie. Le schéma épidémiologique classique est le suivant.

 

Infection CoV → symptômes bénins ou absence → stade avancé → stade critique

Infection CoV ↓ contaminations  ↓  contaminations

 

 Ce schéma signifie une chose simple. Vous êtes infecté ou pas. Si vous l’êtes, vous entrez en phase 1, puis vous avez la charge virale qui augmente, des symptômes apparemment bénins, parfois aucun symptôme, et surtout, vous devenez contaminant. Ensuite vous passez dans la phase 2 ou pas. Dans cette phase vous êtes toujours contaminant et vous avez les signes caractéristiques du Covid, avec atteinte pulmonaire. Et après, c’est cloué au lit ou alors transporté aux urgences pour une réanimation si vous êtes au stade critique. Le principe est donc simple. Il n’y a qu’un virus dont les effets dépendent de l’état physiologique de chaque organisme et surtout, du fonctionnement de ses défenses immunitaires.

 

 L’hypothèse un « virus deux épidémies » est plus compliquée. Elle suppose que les deux phénotypes cliniques, bénin B ou avancé A, se développent avec une propagation découplée en partie. Ce qui signifie que si vous êtes infecté par une dose B, voire un patient B, la probabilité de développer la forme B augmente et même chose pour une dose A ou un patient A. Autrement dit, les transmissions de type (1A) sont bien plus fréquentes que celles du type (2A), et c’est pareil pour (1B) relativement à (2B) :

 

(1A) Patient A →→→ phénotype A avancé

(1B) Patient B →→→ phénotype B bénin

 

(2A) Patient A →→→ phénotype B bénin

(2B) Patient B →→→ phénotype A avancé

 

 La théorie des deux épidémies repose sur la prédominance des contaminations 1A et 1B. Ce qui signifie que deux épidémies se superposent, A et B, avec des interférences qu’il devrait être possible d’estimer. On peut aussi supposer que le R0 n’est pas le même. L’épidémie A, avancée, aurait maintenant un R0 plutôt bas, lié aux mesures sanitaires, alors que l’épidémie B, bégnine, aurait un R0 plus élevé. Et c’est ce qui expliquerait le décalage. Lors de la seconde phase pseudo-épidémique (de juin à août 2020), l’épidémie A aurait été contenue et l’épidémie B se serait répandue plus largement. Si bien qu’on observe le décalage entre la prévalence du virus et les décès pendant le mois d’août 2020. Rappelons aussi que le R0 dépend non seulement des caractères viraux mais aussi des distances sociales. La difficulté à distinguer les deux épidémies tient au fait que la forme B est en général silencieuse, se propageant dans une population infectée qui ne développe pas ou peu de symptômes. C’est cette forme qui se serait propagée de juin à septembre. La prise en charge des patients développant la forme A aurait alors été suffisante pour contenir l’épidémie, à la manière du SARS de 2003 qui fut stoppé par la surveillance clinique appuyée et la mise en isolement des patients. Il est probable que le SARS-CoV-1 n’a produit qu’une seule forme, A, assez grave. La stratégie visant à isoler les malades du Covid semble suffisante. La stratégie des tests est superflue à mon avis.

 La grippe elle aussi, semble se répandre avec deux formes, l’une asymptomatique et l’autre avancée, causant la fièvre, les symptômes et les aggravations. Une étude parue dans le Lancet a évalué à 75% les porteurs asymptomatiques du virus grippal (Hayward, 2014). Peut-être un nouveau paradigme pour les épidémies produites par les virus respiratoires ?

 

Conclusion

 

 Il n’y a qu’une alternative pouvant expliquer le décalage des décès. (1) Ce phénomène est causé par les mesures barrières et la catégorie sociale des populations infectées, les jeunes étant majoritaires alors que les séniors se sont protégés. Dans ce cas, il n’y a qu’une épidémie. (2) Mais si cette explication ne suffit pas, alors la thèse des deux épidémies A et B devient plausible (les épidémiologistes vont rapidement savoir ce qu’il en est d’ici un mois). Il reste alors à expliquer comment un virus peut produire deux épidémies. Est-ce un effet de la dose ou alors d’autres facteurs, virologiques, immunologiques, incitant à proposer un nouveau paradigme ? En prenant comme axe les émergences et les communications (Dugué, 2017, 2018). 

 

Fin de l'article

 

 

L'aventure continue

 3) Comment expliquer la différence entre les deux épidémies A et B ?

 Si les épidémies A et B sont distinctes, il faut l’expliquer. La différence ne peut provenir que de la charge contagieuse reçue au moment de l’infection, en une fois ou plusieurs. La différence peut être de deux types, quantitatif, autrement dit le nombre de virions reçus, ou alors qualitatif, concernant les propriétés du virus et l’interaction avec les hôtes.

 

a) Le lien entre dose contagieuse et gravité de la maladie connu depuis assez longtemps par les épidémiologistes. Nombre d’études réalisées chez l’homme ou l’animal le confirment (revue, Rouse, 2010). Le suivi de l’épidémie en juillet et août est consistant avec l’hypothèse du lien entre dose et maladie mais cette hypothèse n’explique pas tout......... .............

à suivre, peut-être...................

 

Références

 

Dugué B. L’information et la scène du monde, Iste éditions, 2017a

https://iste-editions.fr/products/linformation-et-la-scene-du-monde

Dugué B. Temps, émergences et communications, Iste éditions, 2017b

https://iste-editions.fr/products/temps-emergences-et-communications

 

traduction anglaise

Dugué B. Information and the world stage, Wiley, 2017

http://www.iste.co.uk/book.php?id=1199

Dugué B. Time, emergences and communications, Wiley, 2018

http://www.iste.co.uk/book.php?id=1332

 

 

Hayward, A.C. ; Comparative community burden and severity of seasonal and pandemic influenza : results of the Flu Watch cohort study ; The Lancet, respiratory diseases, 2, 445-454 (2014) https://doi.org/10.1016/S2213-2600(14)70034-7

 

Rouse B.T. and Sehrawat S. Immunity and immunopathology to viruses : what decides the outcome ? ; Nat Rev Immunol. ; 10(7) : 514–526 (2010)

https://dx.doi.org/10.1038%2Fnri2802

 

Chiffres cliniques ici : https://www.cascoronavirus.fr/

 


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20 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue Francis29 2 septembre 2020 13:51

    On nous annonce actuellement 26 décès du covid en 24 heures.
     
    26 sur mille personnes qui meurent en France chaque jour ça fait 2,6 % !

     

    Je parie que le pourcentage de positifs dans la population est élevé chez les personnes âgées, même si les tests sont fiables ;
     
    Donc les décédés « du covid » qui ont aujourd’hui en moyenne 83 ans sont, selon toute vraiesemlance, morts non pas du covid mais avec le covid.


    • binary 2 septembre 2020 14:37

      @Francis29
      Si vous avez 2.6% décédées qui sont positifs au covid, cela ne veut pas dire qu ils sont décédées du covid.
      Quel est le % de porteurs du covid ? Moins de 2.6 % ?
      Parce que si c est plus que 2.6%, cela signifie que l on a moins de chance de décéder si on a le covid que si on ne l a pas.


    • Francis, agnotologue Francis29 2 septembre 2020 16:08

      @Philippe Huysmans
       
      ’’Selon le CDC américain, sur le total des décès covid19 aux USA, seuls 6% étaient imputables au virus seul,’

       
       Donc on peut veut dire que sur les 26 décès journaliers actuels, entre deux et trois seulement sont dus au covid. Et on muselle des millions de personnes pour ça.
       
       @binary vous avez de curieuses notions de logique.


    • binary 2 septembre 2020 17:55

      @Philippe Huysmans
       ??? J ai fait une remarque évidente. Enfin , que je pensais être évidente pour tout le monde.


    • Francis, agnotologue Francis29 2 septembre 2020 19:18

      @binary
       
       «  2.6% décédées qui sont positifs au covid,  »
       
       ce n’est pas équivalent à

      « 26 (personnes déclarées mortes du covid) sur mille personnes qui meurent en France chaque jour ça fait 2,6 % ! »

       
      Autrement dit, 2,6 % des personnes décédées chaque jour sont déclarées mortes du covid. Là dessus j’ajoute que seulement 6% seulement d’entre elles, (moins de deux) est réellement décédée de ça.
       
      Je suppose qu’il y a sdes personnes décédées positives au covid qui ne sont pas déclarées morte du covid. Par conséquent, il y a plus de 2,6% de porteurs du virus.


    • babelouest babelouest 3 septembre 2020 10:09

      @Francis29
      « Je suppose qu’il y a des personnes décédées positives au covid qui ne sont pas déclarées morte du covid. Par conséquent, il y a plus de 2,6% de porteurs du virus. »
      .
      Je pense qu’il y a surtout beaucoup de personnes décédées, porteuses du virus, ou pas, et qui bien qu’elles n’en soient pas mortes, ont été classées par commodité dans cette case. Conclusion, ce n’est certainement pas en partant des causes officielles des décès qu’il faut faire la moindre étude, mais à partir des totaux de décès, sachant que les statistiques pour être complètes demandent parfois jusqu’à un an pour que tous les décès d’une période soient signalés et enregistrés. Donc attendons au moins le début de 2022. Ajoutons pour faire bonne mesure que les chiffres de positifs au virus sont entachés d’erreurs de l’ordre de 30 ou 40%,avec beaucoup de faux positifs, et quelques faux négatifs. C’est dire la fiabilité des chiffres !


    • Jean Guillot Jean Guillot le retour 2 septembre 2020 14:26

      Je ne partage pas cette hypothèse , on a pour l’instant un virus qui n’a pratiquement pas muté , il est toujours le même , or les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets , la vérité est ailleurs .

      On nous cache l’essentiel .


      • popov 2 septembre 2020 14:54

        @Jean Guillot le retour

        Peut-être que la plupart des mourables ont mouru lors de la première vague et que le virus ne trouve plus personne à tuer.


      • babelouest babelouest 3 septembre 2020 07:44

        @Jean Guillot le retour j’avais lu, selon un médecin chercheur, que ce virus a, comme tous les virus, muté déjà quelque deux cents fois. Ce n’est pas négligeable.


      • Francis, agnotologue Francis29 3 septembre 2020 08:32

        @babelouest
         
        ’’ ce virus a, comme tous les virus, muté déjà quelque deux cents fois ’’
         
         Les virus mutent trop vite pour que les vaccins spécifiques soient efficaces. C’est pourquoi le covid est une aubaine pour BigPharma (cui bono ?).
         
         En effet, la psyop qui nous est infligée par des scientifiques et des bureaucrates fous ça se dit maintenant, même dans les milieux les moins suspects de complotisme  depuis le début de l’année est une occasion en or pour réduire au minimum minimorum les essais cliniques temps de délivrance des AMM des vaccins.
         
         Ces réductions de temps d’essais cliniques des vaccins va être compensé par l’autorisation d’expérimenter grandeur nature des prototypes de vaccins. Cerise sur le gâteau, ces réductions vont se traduire par une baisse des coûts de R&D considérables (*).
         
        La course au profit que se livrent les labos a pour résultat que le principe de précaution qui devrait protéger les individus, va, dans ce domaine vital de la santé, être détouré au profit des entreprises.
         
        Plus mortifère tu meurs. Vive le capitalisme maffieux !
         
         
        (*) Le développement d’un nouveau médicament ou d’un nouveau vaccin pour une indication thérapeutique donnée se déroule le plus souvent en quatre « phases » précédées d’une phase dite pré-clinique. Chaque « phase » peut comporter plusieurs essais. La phase de découverte des médicaments et la phase pré-clinique représentent 32 % du coût total de la R&D des groupes pharmaceutiques. La phase des essais cliniques, assumée essentiellement par les grands groupes pharmaceutiques, représente 41,2 % du coût total de la R & D.


      • Ecométa Ecométa 2 septembre 2020 16:18

        ll y a forcément quelque chose de cet ordre !

        Ou alors d’une immunité collective qui marche du feu de Dieu ou du feu de diable :

        Je ne crois ni en l’un, ni en l’autre... seulement au bon ou mauvais génie du genre humain et qu’actuellement c’est le mauvais qui est à l’œuvre. 


        Quid des anticorps des personnes testées positives au covid 19 ?

        On ne risque pas de les trouver avec les tests PCR !

        Sur les Tests PCR covid 19 qui sont pratiqués à tours de bras, en veux-tu en voilà, tu n’en as pas eu assez… tiens, vlan… en voilà d’autres, plus de 100.000 par jours ; et qui nous disent qu’il y a de plus en plus de contaminés covid 19 : que nous disent-ils ces test PCR de la production d’anticorps ? Au passage, des tests PCR qui endommageraient irrémédiablement votre barrière hémato-encéphalique qui contribue à la protection du cerveau des agents pathogènes, des toxines et des hormones circulant dans le sang.

        Donc, si les tests PCR indiquent bien la présence du virus, une contamination, comme nous ne sommes plus au début de l’épidémie, mais bel et bien à la fin, ces test PCR ne donnent aucune précision sur la présence ou pas d’anticorps qui ont émergés au fil du temps.

        Or la recherche d’anticorps se trouve être l’une des questions centrales dans la gestion médicale et surtout politique de la pandémie de COVID-19.

        Réalisée au CHU de Strasbourg et à l’institut Pasteur de Paris, une étude récente montre que des anticorps contre le SRAS-CoV-2 sont présents chez pratiquement tout le personnel hospitalier testé préalablement positif par PCR. Les résultats de cette étude réalisée sur 160 volontaires viennent d’être rendus publics. Cette étude montre que des anticorps contre le SRAS-CoV-2 sont présents chez pratiquement tout le personnel hospitalier testé préalablement positif par PCR. Il est fort raisonnable de penser que c’est le cas de bien des personnes déclarées positives ces derniers temps ! 

        L’activité neutralisante des anticorps augmente au fil du temps, ce qui suggère que les personnes développent une immunité potentiellement protectrice. « Nous savions que les personnes atteintes de formes sévères de la maladie développaient des anticorps dans les quinze jours qui suivaient le début des signes. Nous savons maintenant que c’est également vrai pour ceux qui font des formes mineures, même si les taux d’anticorps sont vraisemblablement plus faibles », commente le Pr Arnaud Fontanet, un des auteurs de l’étude et responsable du département Santé globale à l’Institut Pasteur.

        « Les résultats de cette étude sont très encourageants pour les personnes déjà infectées par le virus car, même en ayant développé une forme légère de la COVID19, elles sont capables de générer des anticorps protecteurs qui sont présents au moins quarante jours après le début des symptômes ; reste à vérifier leur persistance dans le temps. Ces résultats sont également une bonne nouvelle pour les futures stratégies vaccinales », conclut le Pr Samira Fafi-Kremer, chef du Service virologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg et première auteure de l’étude.

        Faire à la fois des tests PCR et sérologiques permettront d’avoir une réponse ! Je pense que les généticiens devraient pouvoir trouver une réponse.... encore faudrait-il qu’il cherche dans cette voie, et nous dire s’il y a deux types A et B de ce virus. Peut-être est-ce même le cas de toutes les grippes ?



        • Ecométa Ecométa 2 septembre 2020 17:43

          Une autre question se pose : pourquoi, au 01/09/2020, sur 13 régions métropolitaines, presque 52 % des cas toujours hospitalisés (2.278 / 4385) et pratiquement 45 % des cas toujours en réanimation (169/378) : sont dans la région Ile de France ?

          Visiblement l’Ile de France n’est pas la France !

          Il n’est évoqué, ici, que les personnes hospitalisées, car pour les Établissements spécialisés pour personnes âgées nous n’avons rien de redistribué en régions ou en départements : pourquoi ? Que font les Agences Régionales de Santé ? Elles n’ont pas accès aux infos ? 

          Il n y a que l’INSEE, ces faquins, qui se sont permis de faire des statistiques, et pile sur la période, du 01/03/ au 29/06/2020, ceci, sur les décès déclarés en « Mairie » ; c’est à dire tout décès confondus y compris les décès COVID 19. 

          J’ai découvert la statistique la plus impressionnantes du covid 19 : pas, 10, pas 20, ni 30, 40 ,50 % : mais 125 % d’augmentation !

           En fait je me suis permis, à partir des chiffres INSEE de déclaration en mairie, (j’adore l’efficacité technique d’Excel), de tout redistribué en régions et départements : un sacré boulot !

          J’ai alors constaté qu’en Ile de France, en termes de décès concernant les « Établissements spécialisés personnes âgées », il y avait eu une augmentation de 125 % des décès : 2.552 en 2018 ; 2.298 en 2019 et 5.166 en 2020 ! Pourquoi ?

          A-t-on fait des études randomisées en I.D.F et laisser mourir des malades pour se faire ?

          Toujours avec les statistiques INSEE, décès déclaré en mairie, tout ceci est très surprenant car traditionnellement on meurt moins en I D F ; moins de 200 mort pour 100.000 habitants en 2018 et 2019 pour 292 en 2020 : soit + 47,21 % sur la même période avec 2019. L’Ile de France , même ramené à 100.000 habitants pour faire des comparaisons identiques, est largement en tête. ceci, après le Grand-Est + 28,30 %, Hauts de France +13,69 %, Bourg Fche Comté +12 %, Auvergne R A +9,27 %, Centre Val de Loire +8,73 %, PACA +5,36 %, Bretagne +1, 08 %Normandie + 5,61 %, Pays de Loire +2,92 %, Occitanie +1,35%, Corse +1,26 % et Nouvelle Aquitaine -1,64 %.

          Il s’agit des déclaration en mairie tout décès confondus : au bout du compte !

          Décidément L’ile de France, hormis le Grand-est, n’est pas la France... mais toute la France a été mise au même diapason de « cacophonie »  ! 


          • babelouest babelouest 3 septembre 2020 07:49

            @Ecométa serait-ce l’effet des soins (hum) au Rivotril ?


          • babelouest babelouest 3 septembre 2020 07:57

            La seule solution sera de pouvoir comparer d’année glissante à année glissante, sur les cinq dernières années partant du premier novembre précédent au trente-et-un octobre,ce qui normalement encage bien les épidémies annuelles de grippe. En tout cas, s’il s’agit de cela on constatera dans les années suivantes un léger déficit de mortalités, celles-ci ayant été anticipées.
            .
            Je n’ai aucun a-priori sur le résultat : on verra bien !


          • babelouest babelouest 3 septembre 2020 08:34

            Je me permets de préciser. Pour que les chiffres ne soient pas entachés de résultats transmis avec beaucoup de retard, c’est au moins dans deux ans qu’on pourra se permettre ce genre d’étude : avec peu de variantes désormais tous les chiffres auront eu le temps de remonter, y compris de personnes dont on n’a appris qu’avec bien du retard le décès. Naturellement, pour éviter toute manipulation à cet endroit, il conviendra de travailler sur l’ensemble des décès.


          • Ecométa Ecométa 4 septembre 2020 17:49

            @babelouest

            Voici des liens INSEE intéressants

            https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487988?sommaire=4487854

            Fichier des décès quotidiens (xls 1 Mo)) ; ensuite par sexe, âge et lieu (xls 190 ko)

            https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487876?sommaire=4487854

            Nombre de décès cumulés depuis le 01/03/2020 ; ouvrir une région et prendre la forme « tableau » pour décès cumulés.


          • Ecométa Ecométa 5 septembre 2020 19:02

            @eau-pression

            Pour les personnes âgées décédées en IDF (+125 %) ils faut aller dans les statistiques INSEE (décès, sexe, lieu, âge et l’onglet Lieu et régions : toutes les régions y sont éclatées en Total, puis : hôpital, Ets personnes âgées, Domicile ; ceci pour 2020, 2019, 2018.

            Au 20/07/2020 : en Ile de France vous avez 5525 personnes âgées en 2020, 2662 en 2019 et 2937 pour 2018. Soit 125 % de plus en 2020 sur 2019

            Pour les % en termes de personnes encore hospitalisée, il faut aller sur Santé Publique France,

            https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-chiffres-cles-et-evolution-de-la-covid-19-en-france-et-dans-le-monde

            Descendre à « Cartes régions pour suivre l’évolution….. » et choisir une des huit lignes :  tests, personnes positives, décès, réa, hospitalisation en cours …

            Sur la cartes il faut choisir région en place de département (Changer le découpage géographique) ; en mettant le curseur sur la région de votre choix, à droite en haut vous avez le chiffre total pour la France avec celui de la région ; de même pour les réanimations. Il est même possible de remonter les dates journalières.

            Ce ne sont que les cas suivis par les Agences Régionales, que l’hôpital… il n’y a pas les « Ehpad » … il faut rajouter 1/3. Pratiquement 50% pour l’IDF en « Toujours hospitalisé » et « en réanimation » .

            Au 15/08/2020

            Hospitalisées : IDF 2280/ France 4653 = 49 % ; en réanimation : IDF 181 / France 353= 51 %


          • babelouest babelouest 3 septembre 2020 09:04

            @Philou42 vous faites bien : vous ouvrez ici d’immenses champs de réflexion, sachant que des personnes apparemment intéressantes, sont en fait des manipulateurs, voire pire comme les psychopathes narcissiques qui, curieusement et sans se connaître, ont assez souvent des modus operandi assez semblables.


          • babelouest babelouest 3 septembre 2020 09:57

            @Philou42 je n’ai absolument pas pensé à quelqu’un en particulier que vous puissiez connaître, et encore moins sur ce forum.
            .
            Quant à pédaler, je me contente de mettre mon propre neurone en danseuse sur le dérailleur....


          • Francis, agnotologue Francis29 4 septembre 2020 15:04

            Tests de masques avec une vapoteuse : 2 mn 35 de rigolade.

            https://www.youtube.com/watch?v=skQY6qRAR0E&feature=youtu.be

            Plus efficace que n’importe quel discours.

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