La solidarité à la française, c’est le partage des dettes et la personnalisation des gains. Pour s’en convaincre il n’y a qu’à regarder les salaires que s’octroient les élus.
On a les élus qu’on mérite. En France, même condamnés pour malversations, des maires, des députés se représentent et sont élus. En Grandes-Bretagne des ministres ont avoué s’être servis de fonds publics pour des achats personnels, peu importants. En France, pas question de justifier quoi ce soit. Les élus considèrent avoir tous les droits obtenus avec l’assentiment passif des électeurs.
"Une presse de qualité financièrement aux abois" est une légende. Si elle existait elle vendrait. Dans de nombreux pays certains quotidiens tirent à plusieurs millions. En France, il n’y en a pas un qui atteigne 500 milles exemplaires.
La presse considère le citoyen comme un veau, celui-ci va téter ailleurs.
Ceux qui dénoncent la nomination de F. Perol sont des nantis qui font un procès d’intention. Ils ont si peu confiance en eux-mêmes (ont voit l’autre à son image) qu’ils l’imaginent avec des liasses de billets plein les poches.
Ces bons apôtres se votent des crédits pour des logements de fonction gratuits, avec chauffeurs et femmes de ménage, mais ne tolèrent pas qu’on puisse les imiter. La démocratie c’est le citoyen qui entretien l’élu dans le luxe ostentatoire sans poser de question. Et pour être mieux compris ils s’octroient eux-mêmes leurs caprices.
Quant aux journaux il y a beau temps qu’ils ne vivent plus du lectorat. Subventions et publicités ont l’avantage de pouvoir écrire des niaiseries, celles-ci ne protesteront pas, au contraire.