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  • EA 10 août 2010 12:58

    A quand le jour béni où répondre à « vraimentrienafoutre » ne relèvera plus de la fumeuse « liberté d’expression républicaine » mais relèvera du délit ?

     smiley



  • EA 10 août 2010 12:50

    @Pastori

    « Toutes les preuves existent, Il faut les chercher ».

    Et bien on vous attend !!!, puisque c’est si simple. Savez vous au moins ce qui est remis en cause par Vincent Reynouard ?



  • EA 10 août 2010 12:45

    @ Daniel Roux..

    Savez vous quelles « preuves » historiques ont été apportée à la thèse combattue par Vincent Reynouard ?
    M’est avis au contraire que s’il est en prison et extradé en France alors que Polanski ne l’est pas c’est que les « preuves » de l’histoire officielle de l’Etat ne doivent pas tenir longtemps...

    Dans l’attente de lire ici ces « preuves » présentées par vous... smiley



  • EA 21 août 2007 15:25

    Cher Monsieur,

    Voici une petite revue de presse glanée sur le web au sujet de cette crise. Pourquoi tant de création monétaire par la BCE ?

    Qu’en pensez vous ?

    Cordialement,

    EA

    « Les marchés restent fébriles, malgré l’ampleur des interventions des institutions monétaires internationales. La Banque centrale européenne (BCE) a ainsi injecté pour plus de 230 milliards d’euros de liquidités en moins d’une semaine afin d’apaiser et de rassurer les investisseurs. »

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-944662@51-893669,0.html

    230 milliards d’euros (MM€) c’est l’équivalent du budget de l’Etat français en recette pour 2007 ! 230 millards créés ex nihilo en moins d’une semaine !

    http://www.minefi.gouv.fr/performance/cout_politique/loi_finances/2007/doss ier_presse/chiffrescles2007.pdf

    C’est énorme et disproportionné avec la création monétaire de la FED à peine 70 milliard de dollars. Soit à 1.38 de taux l’équivalent 50 MM€.

    La BCE injecte 4 à 5 fois plus que la FED dont le système bancaire est pourtant plus menacé.

    Quelles sont les vraies raisons de cette disproportion ?

    La masse monétaire M3 à juin 2007 était de 8183 MM€. Soit une augmentation de 3% de la masse monétaire en quelque jours !

    http://sdw.ecb.int/quickview.do?SERIES_KEY=117.BSI.M.U2.Y.V.M30.X.1.U2.2300.Z01.E

    Pour info, la masse monétaire M3 en dollar s’élève à 11 000 MM$ soit 7971 MM€

    http://www.nowandfutures.com/key_stats.html

    Quelles sont les vraies raisons de cette disproportion ?

    Surtout que la BoJ fait machine arrière !!!

    Citation : "Gestion peu orthodoxe pour la Banque du Japon A contre-courant du mouvement mondial, l’organisme a finalement retiré 22 milliards d’euros du marché monétaire nippon. Par Michel Temman QUOTIDIEN : jeudi 16 août 2007

    Mais que fait donc la Banque du Japon (BoJ) ? Pour rassurer les marchés financiers inquiets des risques d’endémie à l’échelle mondiale de la crise des crédits hypothécaires américains, elle avait injecté, depuis vendredi, 10 milliards d’euros sur le marché monétaire nippon. Mardi, elle est finalement allée à contre-courant des banques centrales américaine et européenne en refermant les vannes et en inversant la pompe à liquidités. La Banque du Japon a ainsi annoncé la vente de bons du Trésor à hauteur de 1 600 milliards de yens (soit 10,1 milliards d’euros). Et a récidivé hier, en retirant cette fois du marché monétaire 2 000 milliards de yens, soit 12,7 milliards d’euros.

    Sur le même sujet Crise boursière : ce qui nous menace Explication Comment la machine s’est grippée Le vocabulaire de la crise Boomerang Comment la machine s’est grippée L’ordinateur a planté le système

    « Geste positif ». Retirer plus de 22 milliards d’euros du marché aussitôt après l’avoir alimenté de 10 milliards : la conservatrice Banque du Japon ne craint pas, une fois de plus, d’être jugée fort peu « orthodoxe ». Il faut dire que l’injection massive de liquidités a finalement eu comme effet de faire chuter le loyer de l’argent. Le taux directeur de la BoJ a dévissé mardi matin de 0,2 %. En diminuant du coup la quantité d’argent disponible, la banque centrale espère faire remonter les taux. Mais ce qui a été vu, par certains analystes à Tokyo, comme « un geste positif », ne permet guère d’enrayer le yo-yo de l’indice Nikkei 225 (des 225 valeurs vedettes nippones). Après avoir perdu et repris 2 % en quatre jours, il a rechuté hier de 2,19 %, soit sa plus forte chute depuis le 8 décembre 2006. La gestion de la crise ne devrait pas aider à redorer le blason du gouverneur de la Banque du Japon, Toshihiko Fukui, au cœur d’un scandale depuis qu’il est accusé de s’être enrichi à titre personnel en plaçant son argent dans un fonds d’investissement dont le patron a été inculpé pour délit d’initié. Hier, à Tokyo, le ministre des Finances japonais, Koji Omi, a estimé que la crise du crédit n’avait pas « de réelle influence » au Japon, seconde place financière mondiale. Cela n’est pas sûr. D’autant que le marasme a déjà fait une première victime japonaise : le méga cartel Mitsubishi UFJ Financial Group, première banque mondiale en termes d’actifs et seconde capitalisation au Tokyo Stock Exchange. Son titre a dévissé de 5,26 %, et le groupe a annoncé mardi que la tempête des dix derniers jours lui avait déjà fait perdre 5 milliards de yens (31 millions d’euros). Outres Mitsubishi UFJ Financial Group, d’autres acteurs du secteur bancaire japonais sont malmenés. Notamment le groupe Mizuho Financial dont le titre a baissé de 3,7 %. Les marchés immobiliers américain et nippon ayant nombre d’intérêts communs et croisés, les milieux financiers, à Tokyo, s’inquiètent maintenant de voir certains fonds d’investissements américains ne pas pouvoir recouvrer leurs créances et compenser leurs pertes en se séparant de leurs volumes d’actions japonaises. Un scénario à spirale qui entraînerait la chute des titres d’une kyrielle de sociétés nippones. Un phénomène qui est d’ores et déjà observé en Australie. « Inéluctable ». La crise continue en outre de semer le trouble à Hongkong, à Taïwan, en Corée, à Singapour, en Inde ou encore en Thaïlande. Les places boursières asiatiques craignent un orage boursier plus rude encore. « La question n’est pas de savoir s’il va avoir lieu mais quand, estime d’ailleurs Tony Collins, président du fonds IFG Asia Mortgages à Tokyo. Au Japon, de nombreux acteurs et investisseurs des marchés financier et immobilier jugent inéluctable un choc de plus grande ampleur que celui des derniers jours. » En pleine surchauffe, et malgré les réglementations établies depuis plusieurs années par l’Agence de supervision financière (FSA) du gouvernement, qui contrôle tous les acteurs financiers du pays, le marché immobilier nippon n’est toujours pas à l’abri des risques. "

    http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/272533.FR.php

    Quelles sont les vraies raisons de cette disproportion ?

    Une bulle spéculative sur l’immobilier en Espagne peut-être ?

    Citation : "On ne se méfie jamais assez des mois d’août... Déjà brutalement réveillés de leur torpeur estivale par la crise financière, les Européens voient leurs rêves de forte croissance s’effilocher. De quoi subir un sérieux coup de blues à la rentrée. Tout particulièrement en France, créditée d’une médiocre hausse de 0,3 % du PIB entre avril et juin.

    Certes, aucun pays de la zone euro n’échappe à une déception révélatrice des faiblesses de chacun. Ainsi de l’Espagne. Madrid aurait de sérieuses raisons d’être rassuré d’une légère décélération de l’activité à 0,8 %... si cette accalmie ne reflétait l’inquiétude de ménages très endettés dans l’immobilier. La contagion de la tourmente venue d’Amérique et des crédits hypothécaires à risque n’est pas encore avérée de l’autre côté des Pyrénées. Mais les propos rassurants des dirigeants espagnols masquent mal une sourde inquiétude. L’Allemagne veut, elle aussi, croire en la poursuite de sa bonne étoile en dépit d’un léger trou d’air conjoncturel. Exportations et investissements restent solides. Et d’excellentes rentrées fiscales offrent au gouvernement de nouvelles marges de manoeuvre, le déficit public devant être ramené cette année à 0,7 %. A deux conditions. Voir la demande interne vraiment décoller. Et éviter que les fissures, voire une gouvernance approximative de certaines banques, surtout publiques, ne déclenchent un mouvement de défiance.

    A défaut d’être à l’abri d’une contagion internationale, la France devrait éviter ce double écueil du surendettement immobilier et de la fragilité bancaire. Mais sa croissance reste molle et manque de deux moteurs essentiels pour l’avenir, l’exportation et l’investissement productif. Faute d’avoir su secouer à temps ses rigidités ? Il faut reconnaître un complet décalage dans le temps des réformes entre les deux rives du Rhin.

    La coalition d’Angela Merkel a orchestré celles de son prédécesseur Gehrard Schröder. Avant de se lancer dans une baisse de l’impôt sur les sociétés annoncée pour 2008.

    L’équipe Sarkozy joue sur un tout autre registre. Il promet un « choc de confiance » par des mesures fiscales immédiates mais souvent coûteuses pour mobiliser les énergies et instiller une nouvelle dynamique en France. Quitte à étaler dans le temps la mise en oeuvre de réformes impopulaires et la réduction des déficits. Ce tempo a sa part de logique. Et de pari sur l’avenir. En d’autres termes, plus encore que les résultats médiocres du deuxième trimestre, l’extrême nervosité des marchés constitue une épée de Damoclès pour la France.

    Autant dire que le chef de l’Etat devrait féliciter les banquiers centraux, Jean-Claude Trichet en tête, pour avoir prêté à très court terme des sommes impressionnantes et empêché les rouages du crédit interbancaire de se gripper : le cycle infernal d’une crise de défiance générale a été évité. Pour le moment tout au moins. "

    http://www.lesechos.fr/info/analyses/4611083.htm

    " Ben Bernanke a, une fois encore, joué d’un double registre : une sérénité attentive face aux turbulences des marchés doublée d’une vigilance de bon aloi sur l’inflation. Pour conclure à la nécessité de ne pas toucher aux taux d’intérêt. Pour l’instant tout au moins. Car le président de la Fed a de quoi méditer la petite phrase malicieuse du gourou de la finance américaine, Warren Buffett : quand la mer se retire, apparaissent ceux qui nageaient nus... De fait, avec le reflux lent mais patent de la croissance et la crise des crédits immobiliers à risque, ces « subprime » qui donnent des cauchemars aux places financières, bien des Américains se retrouvent... dénudés.

    Faut-il se porter à leur secours et baisser les taux pour contrer la menace d’un atterrissage brutal de l’économie ? Les institutions spécialisées, les fonds spéculatifs, voire les fonds de pension qui ne se sont pas encore brûlé les doigts en prêtant à tout-va à des ménages peu solvables, en rêvent pour échapper au pire. Mais si chacun pressent que la crise immobilière, la plus sévère des seize dernières années, est loin d’être terminée, bien des experts se cabrent à l’idée de voir les kamikazes du secteur s’en sortir à bon compte. Au Trésor américain de rappeler les règles de bonne gouvernance, prônent-ils. En espérant que les craquements, aujourd’hui limités, ne tourneront pas à la panique et les revers américains à la contagion internationale.

    Ce rigorisme se comprend d’autant mieux qu’une baisse des taux surprise comporterait deux sérieux risques : laisser croire en une inflation indolore alors même que le pétrole et les matières premières évoluent autour de niveaux record ; accélérer la baisse du dollar face à l’euro et au yen. Si l’incertitude demeure sur les conséquences réelles de la crise immobilière, nul doute qu’une chute incontrôlée du billet vert tournerait vite au carnage international. Autant dire que pour Ben Bernanke, appelé à faire preuve de talents de magicien du verbe pour éviter les embûches, les mois à venir ne s’annoncent pas de tout repos.

    Une mauvaise passe à laquelle George Bush, déjà promis à une fin de mandat chahutée, n’échappera pas. Ses revers en Irak et en Afghanistan ne sont plus ses seuls casse-tête. Après avoir bouché les trous du budget, la croissance pourrait lui être d’un moindre secours à l’avenir. Et si la dépréciation du dollar commence à porter ses fruits, allégeant quelque peu les impressionnants déficits commerciaux des Etats-Unis, l’essoufflement de l’économie est annonciatrice de multiples tensions. La session parlementaire qui vient de s’achever en a donné un avant-goût. Défense, environnement, énergie... les parlementaires sont prêts à en découdre dès l’automne. Sans parler de la réforme du système de santé qui mobilise déjà les démocrates comme les républicains, tant ce sujet pourrait jouer les vedettes lors de la campagne pour la présidentielle de 2008. Bref, la trêve estivale s’annonce pour le moins virtuelle."

    Citation : "On se croirait revenu quinze ans en ar­rière, quand les ­banques centrales intervenaient massivement sur le marché des changes (souvent autour d’un 15 août, période de faux calme propice aux embardées financières) pour tenter de maintenir les parités entre différentes devises. Il s’agissait alors de sauvegarder le système monétaire européen - miné par la spéculation - avant l’avènement de l’euro. Depuis une semaine, les banques centrales européenne et américaine ont injecté près de 300 milliards d’euros (par création monétaire, puisqu’elles ont pouvoir de battre monnaie) afin de tempérer la tempête financière.

    Dans son style inimitable, Jean-Claude Trichet, le gouverneur de la BCE (Banque centrale européenne), s’est félicité mardi d’un « retour progressif à la normale », la crise ne relevant, à l’entendre, que d’un brusque accès de fièvre. De fait, le sinistre aurait pu ou dû être circonscrit. A l’origine, des établissements financiers américains ont consenti des crédits immobiliers de plus en plus risqués. Le marché est censé réguler ce genre de bulle spéculative : ceux qui ont prêté sans réfléchir font faillite ou prennent leur paume, les plus prudents s’en sortent sans trop de casse. Pantagruélique. Le feu s’est pourtant propagé, par « titrisation » : derrière ce jargon, une vaste foire aux créances, où les crédits immobiliers passent de main en main, au point que « personne ne sait qui doit de l’argent à qui », résumait mercredi Jacques Attali dans nos colonnes. D’où le risque « systémique » (scander sys-té-mique, avec une pointe d’effroi dans la voix), que redoutent tant nos banquiers centraux : la faillite des spécialistes américains des subprimes risque de se propager à toute la planète finance. Les grandes banques, assises sur des bénéfices colossaux, ne risquent certes pas de vaciller, tout juste d’annoncer un résultat annuel moins pantagruélique que prévu. L’américain Citigroup, première banque au monde, vient ainsi d’annoncer avoir perdu 700 millions de dollars sur ces dérivés de crédits immobiliers, pour un bénéfice annuel prévu de 20 mil­liards. Mais c’est surtout la confiance qui est sapée. Cela se manifeste principalement sur le marché monétaire, où les banques se prêtent de l’argent entre elles avant de le prêter à nouveau à leurs clients respectifs. Faute de véritable transparence s’agissant de savoir qui à perdu combien, directement ou pas, sur les crédits immobiliers aux Etats-Unis, les banques se méfient l’une de l’autre et ne se prêtent plus d’argent. D’où l’injection massive des banques centrales, histoire de remettre un peu de liquidité - et surtout de confiance - dans le système. Signe des temps, leur rôle est ouvertement mis en cause par le microcosme financier. Habituellement, les banques centrales manient l’arme du taux d’intérêt, à la baisse pour relancer la machine, à la hausse pour refroidir le moteur. En pleine valse-hésitation, ni la BCE ni la Federal Reserve Bank (Fed) n’ont pour l’instant osé faire l’un ou l’autre. A défaut, elles se sont contentées de mettre de l’huile (pour 300 milliards, tout de même) dans les rouages. « Signal négatif ». « La difficulté des banques centrales, estime Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS , est de doser l’effort pour ne pas permettre aux acteurs de reprendre leurs mauvaises habitudes tout en éloignant une crise du système. » Après les scandales LTCM (1998) ou Enron (2002), la Fed était venue au secours des marchés, au risque de noyer la responsabilité des fauteurs de troubles initiaux. Rebelote en 2007 ? « La BCE envoie un signal négatif en injectant des liquidités en masse pour soutenir les marchés, estime Ulrich Kater, économiste en chef de la Dekabank, interrogé par l’AFP. Elle donne l’impression de voler au secours des fautifs, de ceux qui ont pris des risques excessifs. » Pour Jörg Kramer, de la Commerzbank, « rien ne ­serait pire qu’un blanc-seing aux mou t ons noirs, créant les conditions d’une nouvelle débâcle ». Du haut de son splendide isolement, la banque centrale d’Angleterre réfute le terme de « crise internationale », tout en assenant que le rôle des banques centrales n’est « certainement pas de protéger les emprunteurs peu avisés ». Quant aux politiques, leur rôle se résume parfaitement en la posture velléitaire de Ni­colas Sarkozy, affectant depuis Wolfeboro de saisir le G7 en vue de renforcer sa « vigilance collective », tout en précisant qu’il ne s’agit « naturellement pas d’instaurer des mesures de nature à rigidifier le financement de nos économies ». "

    http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/272729.FR.php

    Pauvre Trichet, pauvres techno-eurocrates qui pensaient que leur construction babélienne et l’abandon de la souveraineté monétaire des peuples allait l’emporter sur la supériorité du dollar !!!!!!  :

    Citation : "La Tribune - 20/08/07 - 402 mots

    éditorial La Fed, et les autres François-Xavier Piétri

    Une seule décision de la Réserve fédérale américaine aura suffi pour changer radicalement la psychologie des acteursdes marchés financiers. Et comme, en la matière, tout est affaire de confiance, le signal donné par la banque centrale des États-Unis - en résumé : tout sera fait pour éviter que la crise s’amplifie - a en quelques minutes renversé une situation devenue particulièrement délicate au fil de la baisse des grandes places financières. Certes, la décision de Ben Bernanke d’abaisser le taux d’escompte de la Fed ne résout en rien le fond : il existe toujours un risque d’effondrement des établissements spécialisés dans les crédits immobiliers « pourris ». Ce qui change, c’est l’annonce officielle,si on peut dire, de l’ouverture du parachute et la suppression quasi instantanée du risque de propagation de cette crise à l’économie mondiale. Cela dit,cette intervention de l’autorité monétaire suprême appelle au moins deux commentaires. D’abord, il se confirme qu’en matière de régulation des marchés financiers il y a un poids lourd, la Fed, et il y a les autres. Les interventions de la BCE avec ses injections massives de liquidités, les déclarations de Jean-Claude Trichet n’ont eu qu’un effet positif limité sur la crise financière, voire même l’ont plutôt attisée, au moins dansles premiers jours. D’autant que, là où la BCE était attendue - envisager, par exemple, de surseoirà sa hausse des taux programmée en septembre -, elle a observé le silence le plus absolu. Quant aux autres banquiers centraux, restés plus discrets, leur actionn’a pas eu non plus d’effet spectaculaire. Rien de neuf, donc, sur le sujet : c’est bien outre-Atlantique que se décide toujours largement le pilotage de l’économie mondiale, par le truchement d’un organisme dontla fonction première reste de piloter le plus finement possible la marche des affaires des États-Unis. Le second commentaire pose une question plus sérieuse. Au fond, la Fed a-t-elle eu raison d’agir si vite ? La purge a-t-elle été suffisante ? Ceux qui prennent des risques insensés, et qu’ils font partager par le commun des investisseurs, ont-ils suffisamment été mis face à leurs responsabilités ? On a suffisamment montré du doigt, ces derniers jours, les effets néfastes des taux bas et de l’argent facile pour que la question mérite d’être posée. "

     : c’est bien outre-Atlantique que se décide toujours largement le pilotage de l’économie mondiale, par le truchement d’un organisme dontla fonction première reste de piloter le plus finement possible la marche des affaires des États-Unis. "

    Citation : "WHO OWNS THE FEDERAL RESERVE ? by Ed Steer Contributor : Le Metropole Cafe October 14, 2004

    In my last essay entitled ‘T’ Minus Ten hyperlinked here, I had a list of what I was led to believe were the stockholders in the Federal Reserve. Here is the list that was in this essay...

    Rothschild Banks of London and Berlin

    Lazard Brothers Bank of Paris

    Israel Moses Sieff Banks of Italy

    Warburg Bank of Hamburg and Amsterdam

    Lehman Brothers Bank of New York

    Kuhn Loeb Bank of New York

    Chase Manhattan Bank of New York

    Goldman Sachs Bank of New York

    http://www.financialsense.com/fsu/editorials/steer/2004/1014.html

    http://www.rumormillnews.com/WHO_OWNS_FED.htm

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