Fukushima : l’ASN confirme la « fusion partielle » des coeurs des trois réacteursJAPON | L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a confirmé lundi soir la « fusion partielle » des coeurs des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-1 frappée par le tsunami après le séisme du 11 mars.
Je n’ai pas à dire à qui que ce soit à qui il faut faire confiance, à chacun de se faire une opinion...
Des faits, des recoupements, de la lecture, du bon sens si possible...
Vous placez votre confiance dans des machins comme l’AIEA ou l’OMS qui sont à la solde de labos ou d’industriels, c’est arbitraire, partial et plus facile... ou intéressé, possible aussi...
AIEA ou OMS ne donnent jamais les bons chiffres ou les meilleures estimations. Il faut aller les chercher sur le net en etant très prudent, mais on peut trouver... L’OMS n’est pas au Japon et reprend les chiffres de l’AIEA. C’est le même panier de crabes....
A quand la vérité sur les effets catastrophiques de Tchernobyl ? Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), publié en 2005, 56 personnes sont mortes et 4000 cancers de la thyroïde ont été traités en raison de la catastrophe. L’OMS évalue à 9000 le nombre possible total de décès.
Pour le professeur Alexei Yablokov, scientifique russe dont le livre sur les effets de Tchernobyl vient d’être traduit en anglais, ce bilan sous-estime gravement l’ampleur de la catastrophe.
Le taux de mortalité dans les territoires contaminés de la Russie, de l’Ukraine et du Bélarus est supérieur d’environ 4% à la mortalité dans les régions non contaminées, a-t-il fait valoir. La seule explication possible pour cette différence est la radioactivité. Il arrive ainsi à une estimation de 900000 morts pour les vingt années qui ont suivi l’explosion du réacteur nucléaire. Pour le professeur, la radioactivité a pénétré chaque année plus profondément dans le sol, et elle se retrouve dans la chaîne alimentaire. Un million d’enfants souffriraient d’anomalies génétiques et de maladies chroniques plus fréquentes. Alison Rosamund Katz, membre de l’ONG Independent WHO et du Centre Europe-tiers monde (CETIM), a dénoncé « le silence, le mensonge et la complicité » de l’OMS. Elle a demandé que le livre du professeur Yablokov soit distribué, comme toutes les autres publications scientifiques, par l’OMS.
Des études supplémentaires sur la contamination en Suisse et sur l’augmentation des cancers dans la période post-Tchernobyl sont aussi nécessaires. Le groupe réclame également une nouvelle fois que les participants à la prochaine Assemblée mondiale de la santé décident de réviser l’accord de 1959 liant l’OMS à l’AIEA. ats