@foufouille Pas obligatoirement. L’argument des parrainages étant imparable il s’ensuit qu’Asselineau est un instrument. Savoir ce qu’on en attend est évident. Savoir qui le commandite pas très important.
Les maires sont concrètement menacés quand ils veulent donner leur parrainage à qui il ne faut pas. Un nombre infinitésimal d’élus parrainent . On publie pour la première fois leur liste à titre de chantage. On projette de fusionner les communes pour en finir avec le problème. Dans ce contexte, il est évident que des candidats sans parti ne peuvent se présenter que si des banques/officines/services secretsl/lobbies les y ont autorisés. Il est notoire que la CIA a financé les groupuscules troskistes contre les communistes. Le jeu consiste donc, en ce qui concerne les petits candidats, à trouver quels banques/officines/services secretsl/lobbies se trouvent derrière. Et ce qu’on en attend d’un pur point de vue de la mécanique électorale. la constante dénonciation de la CIA par Asselineau ressemble plus à un aveu qu’autre chose. Son programme répond à la seconde question.
Organiser des débats à plus de 2
candidats fait partie d’une tentative évidente d’uberisation de la
classe politique. La télé réalité a été inventée parce que les
stars de l’ancien temps avaient trop d’exigences au goût des
producteurs. Et ce n’est pas un hasard si Macron avait proposé
d’investir pour les législatives sur cv . Les destructions projetées par le
libéralisme nécessitent un personnel neuf et obéissant.
Dans cette optique, anéantir l’image
des hommes d’Etat en les ravalant au rang de participant à la roue de
la fortune est souhaitable. Onze candidats houspillés par les
journalistes, disposant d’un temps de parole étique, voilà qui vous
détruit une stature. Juppé, par exemple, s’est prêté à ces simagrées en bon petit soldat. Encore n’étaient-ils que sept à débattre. On connaît la suite.
Hamon s’est adjoint Thomas Piketty comme économiste. Piketty est un fédéraliste européen partisan des eurobonds. Rappelons que Hollande avait tenté de tordre le bras de Merkel pour les lui faire accepter. Les eurobonds sont le « wet dream » de la finance qui pourra enfin tondre l’Allemagne en faisant des trous dans n’importe quel autre pays fragile. Evidemment on vend l’idée comme très généreuse à l’égard des pays endettés.
C’est bien encore le libéralisme qui s’avance masqué derrière les projets de distribution de cannabis (idée libertaire) et de revenu universel (entériner le chômage de masse). Le cannabis permettant d’ailleurs de traiter chimiquement le chômage de masse.
Mélenchon : mondialo-socialiste Hamon : mondialo-socialiste Le Pen : national-socialiste Fillon : national-libéral Macron : mondialo-libéral
Voilà ce que donnerait une présentation honnête des choses. Les mondialo-socialistes sont des imposteurs par définition car le mondialisme ne permet pas le socialisme comme l’expérience Syriza l’a prouvé. Les électeurs voulant du socialisme n’ont pas le choix, les ouvriers l’ont déjà compris. Le libéralisme se décline en deux fragrances. Macron représente une extrême droite très dangereuse qui séduira ceux qui, en plus de détruire l’Etat providence, voudraient détruire l’âme de la France (les contre-pouvoirs communaux). Evidemment il ne faut pas lire les programmes mais regarder l’entourage. Quelle était l’équipe de campagne de François Hollande pendant qu’il déclamait : « mon ennemi c’est la finance » ?