L’Euro qui tombe avec les causes d’aujourd’hui n’a rien d’arrangeant pour personne et surtout pas pour la France et l’Allemagne ; pas comme ça, pas dans ces circonstances.
Ce qui menace l’Europe, la communauté, c’est son échec. Echec qui sera consommé dés le premier membre sortant soyez en certains.
Dés lors, et très vite, le grand retour des politiques égo-centrées, retour à la compétition sauvage et inégale entre anciens membres. et plus gravement : effervescence du nationalisme (principalement de poids dans les pays moteurs qu’auront été la France et l’Allemagne), du protectionnisme acide et pas la peine de forcer trop le trait pour entrevoir très rapidement que des temps dangereux seraient à craindre.
Ce qui va arranger l’Allemagne donc, à court terme, va aussi venir leur assener un rude coup et en plein coeur de ce qui en fait aujourd’hui un pays fort : sa capacité productive, concurencée par des pays en crise où la main d’oeuvre deviendra hyper attractive.
La situation est périlleuse autant que dangereuse, sur une décennie on peut passer du communatarisme ouvert et volontaire au recroquevillement sur un centre chaud nationaliste qui n’attend qu’une chose : l’échec de l’Europe.
L’idéal aurait été de soulever le détail de manière plus intelligente que partisane. Là on tombe sur un énième chasseur de lièvre tout content qu’il est d’avoir débusquer ce qui n’est en fait qu’un petit lapin.
Se poser la question du pourquoi cette formulation est une bonne question. Venir en faire un argumentaire fielleux dont le seul but est encore de venir rendre public la hargne inconstructive n’est que passablement digne d’intérêt. Enfin... c’est dans l’air du temps n’est ce pas...