juste pour quelques remarques pas vraiment anodines. L’IGN -comme MétéoFrance- sont des EPA (établissements publics à caractère administratif) et non des EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) ; la question du statut n’est donc pas la raison des modalités de diffusion commerciale des données qu’ils produisent.
Ces modalités de diffusion commerciale ne résultent pas d’une prétendue « ambition », mais d’une mission de service public en matière de diffusion, clairement posée par leurs statuts, et d’une obligation d’équilibrer leurs budgets annuels aussi clairement posée par leurs tutelles ministérielles. Cette situation n’empêche du reste pas les citoyens de pouvoir accéder librement et gratuitement à l’info météo sur meteofrance.fr et aux cartes géographiques sur geoportail.fr. Pour ce qui est des cartes, la réutilisation est ouverte au moyen de l’API Géoportail (http://api.ign.fr/geoportail) ; beaucoup ont déjà commencé , par exemple comme ceci : http://www.crue1910.fr ; ceux qui attendent encore prennent maintenant du retard.
Le site web édité par le cadastre ne publie pas des « cartes » mais des scans des planches de cadastre au format « Grand Aigle » ; pour en faire une superposition -parfois approximative, mais au mieux possible compte-tenu de la qualité des données initiales - aux trois autres composantes du Référentiel à Grande Echelle (RGE), l’IGN les a traités à la manière d’un puzzle en attribuant à chacune des pièces (environ 550 000 pièces) la bonne localisation géographique ; le résultat est consultable -et largement consulté-sur www.geoportail.fr, librement et gratuitement.
Cela dit, ces quelques nuances à apporter à des imprécisions sans doute issues d’une vision initiale d’outre-Manche ne remettent nullement en question la phrase de conclusion que je fais volontiers mienne.
Bonjour, pour information, le site Géoportail fonctionne sur la base d’un assemblage de briques propriétaires et de code OpenSource. L’utilisation de logiciels propriétaires n’est du reste pas spécifiquement française, loin s’en faut.
L’API Géoportail -qui existe bien, une simple recherche dans le moteur de recherche préféré permet de le savoir rapidement- est du pur OpenSource, contribution de l’IGN au projet OpenLayers : voir http://api.ign.fr/geoportail et www.openlayers.org
L’IGN et le Géoportail s’essayent seulement à un peu d’efficacité, sans prétention aucune. Et quant au coût des choses, celui du Géoportail n’est pas comparable aux sommes que Google est en mesure d’engager ; le résultat n’est donc en effet pas le même. Les échanges sur le « coût » ou le « prix » des données IGN sont nombreux sur de multiples sites et blogs, je n’y reviens pas. Bien à vous.
Bonjour Desirade et tous, Desirade, vous êtes toute excusée d’autant plus plus que le lien fourni initialement était lui même en partie erroné et invitait à déraper sur l’orthographe ; le bon lien -raccourci- est celui-ci : http://bit.ly/4xdXWb Mes propres excuses de même à tous.
A Kelson : oui vous avez tout à fait raison, les possibilités techniques actuelles peuvent permettre de faire énormément par agrégation des participations de réseaux de contributeurs ; nous y travaillons justement en particulier avec des animateurs d’OpenStreetMap. Sur un plan général, il reste tout de même une nécessité de produire, valider et diffuser de l’information géographique « de référence », c’est à dire exacte, validée, exhaustive, régulièrement actualisée et réutilisable par tous. Si le dernier article de cette liste d’exigences est bien rempli par OpenStreetMap, les précédents ne le sont encore que très imparfaitement, particulièrement à la Désirade. Par ailleurs, il faut rappeler que certaines données sont produites par définition par des institutions désignées, les limites de communes par les communes riveraines, les limites de propriété par les géomètres-experts, etc.
Bref, pour résumer de façon imagée mon avis général sur la question, on peut en effet faire son pain à la maison mais il reste encore un grand avenir à la profession de boulanger. Cela écrit, dans la cas particulier de la Désirade, toute intervention locale est en effet précieuse, n’hésitez donc pas à participer et nous faire part de vos travaux personnels, non pas en recommençant tout à zéro comme il est suggéré, mais plutôt en apportant des compléments ou des remarques à ce qui existe. Bien cordialement