donc restons vigilants et ne nous laissons pas endormir par les bondieusards, calotins et tartuffes hypocrites
Louise ACKERMANN (1813-1890) (Recueil : Poésies philosophiques)
DERNIER MOT
Un dernier mot, Pascal ! À ton tour de m’entendre Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur. Je vais faire d’horreur frémir ta noble cendre, Mais du moins j’aurai dit ce que j’ai sur le coeur.
À plaisir sous nos yeux lorsque ta main déroule Le tableau désolant des humaines douleurs, Nous montrant qu’en ce monde où tout s’effondre et croule L’homme lui-même n’est qu’une ruine en pleurs, Ou lorsque, nous traînant de sommets en abîmes, Entre deux infinis tu nous tiens suspendus, Que ta voix, pénétrant en leurs fibres intimes, Frappe à cris redoublés sur nos coeurs éperdus, Tu crois que tu n’as plus dans ton ardeur fébrile, Tant déjà tu nous crois ébranlés, abêtis, Qu’à dévoiler la Foi, monstrueuse et stérile, Pour nous voir sur son sein tomber anéantis.
À quoi bon le nier ? dans tes sombres peintures, Oui, tout est vrai, Pascal, nous le reconnaissons : Voilà nos désespoirs, nos doutes, nos tortures, Et devant l’Infini ce sont là nos frissons. Mais parce qu’ici-bas par des maux incurables, Jusqu’en nos profondeurs, nous nous sentons atteints, Et que nous succombons, faibles et misérables, Sous le poids accablant d’effroyables destins, Il ne nous resterait, dans l’angoisse où nous sommes, Qu’à courir embrasser cette Croix que tu tiens ? Ah ! nous ne pouvons point nous défendre d’être hommes, Mais nous nous refusons à devenir chrétiens. Quand de son Golgotha, saignant sous l’auréole, Ton Christ viendrait à nous, tendant ses bras sacrés, Et quand il laisserait sa divine parole Tomber pour les guérir en nos coeurs ulcérés ; Quand il ferait jaillir devant notre âme avide Des sources d’espérance et des flots de clarté, Et qu’il nous montrerait dans son beau ciel splendide Nos trônes préparés de toute éternité, Nous nous détournerions du Tentateur céleste Qui nous offre son sang, mais veut notre raison. Pour repousser l’échange inégal et funeste Notre bouche jamais n’aurait assez de Non ! Non à la Croix sinistre et qui fit de son ombre Une nuit où faillit périr l’esprit humain, Qui, devant le Progrès se dressant haute et sombre, Au vrai libérateur a barré le chemin ; Non à cet instrument d’un infâme supplice Où nous voyons, auprès du divin Innocent Et sous les mêmes coups, expirer la justice ; Non à notre salut s’il a coûté du sang ; Puisque l’Amour ne peut nous dérober ce crime, Tout en l’enveloppant d’un voile séducteur, Malgré son dévouement, Non ! même à la Victime, Et Non par-dessus tout au Sacrificateur ! Qu’importe qu’il soit Dieu si son oeuvre est impie ? Quoi ! c’est son propre fils qu’il a crucifié ? Il pouvait pardonner, mais il veut qu’on expie ; Il immole, et cela s’appelle avoir pitié !
Pascal, à ce bourreau, toi, tu disais : « Mon Père. » Son odieux forfait ne t’a point révolté ; Bien plus, tu l’adorais sous le nom de mystère, Tant le problème humain t’avait épouvanté. Lorsque tu te courbais sous la Croix qui t’accable, Tu ne voulais, hélas ! qu’endormir ton tourment, Et ce que tu cherchais dans un dogme implacable, Plus que la vérité, c’était l’apaisement, Car ta Foi n’était pas la certitude encore ; Aurais-tu tant gémi si tu n’avais douté ? Pour avoir reculé devant ce mot : J’ignore, Dans quel gouffre d’erreurs tu t’es précipité ! Nous, nous restons au bord. Aucune perspective, Soit Enfer, soit Néant, ne fait pâlir nos fronts, Et s’il faut accepter ta sombre alternative, Croire ou désespérer, nous désespérerons. Aussi bien, jamais heure à ce point triste et morne Sous le soleil des cieux n’avait encor sonné ; Jamais l’homme, au milieu de l’univers sans borne, Ne s’est senti plus seul et plus abandonné. Déjà son désespoir se transforme en furie ; Il se traîne au combat sur ses genoux sanglants, Et se sachant voué d’avance à la tuerie, Pour s’achever plus vite ouvre ses propres flancs.
Aux applaudissements de la plèbe romaine Quand le cirque jadis se remplissait de sang, Au-dessus des horreurs de la douleur humaine, Le regard découvrait un César tout puissant. Il était là, trônant dans sa grandeur sereine, Tout entier au plaisir de regarder souffrir, Et le gladiateur, en marchant vers l’arène, Savait qui saluer quand il allait mourir. Nous, qui saluerons-nous ? à nos luttes brutales Qui donc préside, armé d’un sinistre pouvoir ? Ah ! seules, si des Lois aveugles et fatales Au carnage éternel nous livraient sans nous voir, D’un geste résigné nous saluerions nos reines. Enfermé dans un cirque impossible à franchir, L’on pourrait néanmoins devant ces souveraines, Tout roseau que l’on est, s’incliner sans fléchir. Oui, mais si c’est un Dieu, maître et tyran suprême, Qui nous contemple ainsi nous entre-déchirer, Ce n’est plus un salut, non ! c’est un anathème Que nous lui lancerons avant que d’expirer. Comment ! ne disposer de la Force infinie Que pour se procurer des spectacles navrants, Imposer le massacre, infliger l’agonie, Ne vouloir sous ses yeux que morts et que mourants ! Devant ce spectateur de nos douleurs extrêmes Notre indignation vaincra toute terreur ; Nous entrecouperons nos râles de blasphèmes, Non sans désir secret d’exciter sa fureur. Qui sait ? nous trouverons peut-être quelque injure Qui l’irrite à ce point que, d’un bras forcené, Il arrache des cieux notre planète obscure, Et brise en mille éclats ce globe infortuné. Notre audace du moins vous sauverait de naître, Vous qui dormez encore au fond de l’avenir, Et nous triompherions d’avoir, en cessant d’être, Avec l’Humanité forcé Dieu d’en finir. Ah ! quelle immense joie après tant de souffrance ! À travers les débris, par-dessus les charniers, Pouvoir enfin jeter ce cri de délivrance : « Plus d’hommes sous le ciel, nous sommes les derniers ! »
Dans les partis de gauche et d’extrême-gauche c’est d’une active complicité dont bénéficient les islamistes. On pourrait s’attendre à ce que le pire des obscurantismes y soit considéré par les militants comme une « valeur » d’extrême-droite ajoutant à la misère et à l’injustice engendrées par l’économisme.
en 2004, j’ai pris mes distances avec la Lcr, rebaptisée dupuis Npa ; trop de choses, alors, annonçait une candidate voilée, ce parti était infiltré par les islamistes et les filles portant des foulards (même discrets) étaient de plus en plus nombreuses. A la librairie de la Ligue les livres de Tariq Ramadan étaient étalés. En 2005, j’ai rompu avec ce parti.
j’ai une opinion qu’en au changement de nom de la Lcr : les mots communiste et révolutionnaire sont incompatibles avec l’Islam.
Les Africains eux-mêmes, qui se sentent propriétaires de leurs destins, refusent de prendre les politiques français, pour des porte-drapeaux et se veulent eux-mêmes combatifs. Dans l’opposition, face au péril qu’est la France pour l’évolution des Africains, Il va sans dire qu’ils ne vont plus accepter la nomination de leurs présidents ! (L’AUTEUR)
ben dites donc, la France serait responsable de toutes les misères de l’Afrique, de tout ce continent ? ; même dans les pays qu’elle n’a pas colonisés ? pays européens en Afrique en 1913 Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Portugal
petits bouts de l’HISTOIRE DU CONTINENT AFRICAIN
1 - Afrique avant l’arrivée des Européens : À partir du VIIe siècle, les armées Arabes envahirent et colonisèrent l’Afrique du Nord. Le commerce caravanier et l’expansion islamique nouèrent de nouvelles relations entre les deux Afrique. L’islamisation se fit aussi bien de manière pacifique que militaire. En Afrique, ce sont souvent les ethnies initialement islamisées, qui propageront cette religion.
L’Afrique Noire eut ses premiers contacts avec le monde arabe au VIIe siècle, PUIS avec les Européens au XVe siècle. Ces derniers établirent des comptoirs adversaires de la traite orientale ; d’abord pour commercer, ensuite aussi pour la traite des noirs à l’origine de la diasopra africaine.
2 - Histoire de la colonisation de l’Afrique par les Européens Au début du XIXe siècle, la présence européenne en Afrique se limite à des comptoirs disséminés sur le pourtour littoral. Après la conférence de Berlin (1884-1885), la course aux territoires entre pays européens s’accélère en Afrique. Des explorations à motivations scientifiques du début du siècle, aux expéditions militaires visant à affirmer les axes d’expansion des puissances coloniales.
Au 19e siècle, la révolution industrielle et la croissance démographique sur le continent européen sont à l’origine d’un nouvel élan de l’expansion coloniale. Cet impérialisme est motivé par la découverte de nouveaux marchés, de nouveaux espaces propres à accueillir les migrants pauvres de l’Europe et la volonté de « civiliser les nations barbares ».
Les aspirations nationalistes africaines menèrent aux indépendances qui s’étalèrent de 1910 à 1975 suivant les pays. L’Afrique fut jusqu’aux années 1990 instrumentalisée par les puissances de la guerre froide.
je suis en partie d’accord avec le-Joker et votre réponse je l’a trouve assez méprisante ;
moi j’allais de temps en temps à la Gay Pride, car peu m’importe les préférences sexuelles des uns et des autres, après tout chacun peut changer : à certains moments de sa vie on est homo et à d’autres hétéro ;
mais je trouve qu’à un certain moment il faut savoir évoluer et inventer des manifestations plus perspicaces, et qui intervenir les facultés intellectuelles, de la réflexion... ; bref, la Gay-Pride me paraît vieillotte et fait de plus en plus penser, cruellement, au film la « Cage aux folles »