Cet article a le mérite de porter un éclairage des deux côtés : l’ombre (les services secrets) et ce qui doit déjà être la lumière (les média).
Effectivement, plus de 300 pages de documents sont sortis de là où il n’aurait pas du sortir. La source devait être intéressante puisqu’on risque de sensibiliser les média en mettant en valeur un journaliste d’investigation. Mais cette démarche de la DST est cependant très tardive puisque la plainte émanait du début 2007. S’il y a avait urgence à connaître la source de ces documents, pourquoi avoir attendu aussi longtemps, pourquoi M. Dastié est-il encore en vie et finalement que révèle ces documents ? On n’en savait déjà beaucoup au moment où ce journaliste avait parlé des deux sujets chauds mis en valeur (affaire Borrel et affaire Al-qaida-CIA).
Mais à force de croire que seul les services secrets sont capables de fournir des renseignements délicats et difficiles à obtenir, on oublie que souvent les fameux ingénieurs et techniciens qui travaillent sur les informations des services secrets piochent souvent dans un terrain tout à fait accessible. Et finalement leurs infos ne sont pas si inacessibles... et si secrètes. Beaucoup de recoupements peuvent se faire par de vrais journalistes investigateurs du terrain qui n’attendent pas que des rapports tout cuits.
Le hic, c’est que la France n’a pratiquement plus aucun scientifique journaliste dans ses rangs directs et est obligée de se fier au réseaux dominants, au services de renseignements policiers et secrets, aux groupes industriels etc... mais bien des données techniques publiques, bien des témoignages accessibles, bien des pièces judiciaires accessibles par des parties civiles permettent de faire ce travail de recherche de l’information. Pourquoi attendre les services secrets qui finalement ont tout pouvoir : autant d’intoxiquer que de dire la vérité pour protéger des innocents aussi bien que des puissants coupables et influents... !
Alors sur Manhattan, nombre de scientifiques indépendants aux USA ont posé des questions techniques essentielles sur les bizarreries du 9-11... ces questions sont bien plus pertinentes et argumentées que le flot parfois pas assez mal vérifié issu des travaux du type Meyssan.
Et là, les journalistes devraient mettre l’accent car on parle de données du terrain, de témoignage vérifiable, de sources non secrètes... ! Que certains groupuscules issus d’Al-qaida travaille parfois comme mercenaires pour des intérêts de quelques américains... est plausible mais que personne n’exige toutes les données techniques sur l’effondrement « idéal » et mystérieux de la troisième tour filmée en milliers d’exemplaires, là commence l’obscurantisme encouragé par des média très peu scientifiques et didactiques.
Sur l’affaire AZF-Toulouse qui concerne en partie aussi la DGSE (notamment à la SNPE) voilà un site qui fournit la matière première : http://www.azf-toulouse.com. Dans l’investigation, les journalistes français sur ce dossier sont très rares : la plupart trouvent cette affaire trop technique pour leur formation et d’autres ont carrément peur de continuer ou se voit très fortement déconseillés de regarder de près et prennent aussi des risques.
Mais cette affaire est un miroir européen de l’obscurantisme technique imposée dans les pays occidentaux... il serait temps que des gens courageux comme Dasquié regardent aussi ce dossier et ne se limitent pas qu’aux rapports des RG ou des experts nommés.
République veut dire Res Publica : la chose publique.
Les données de pollution sont publiques, les données sismiques sont publiques, les datations électriques et téléphoniques sont accessibles, des cartographies et des photographies aériennes peuvent être aussi publiques, le cadastre est aussi public, les plans des réseaux d’eau, de gaz, de cable HT aussi ne sont pas secrets... et refuser de travailler avec cette matière sous prétexte que des experts nommés ont seuls la science infuse c’est NIER la REPUBLIQUE et c’est basculer de la DEMOCRATIE vers la DICTATURE.
D’anciens pays d’Europe de l’Est sont entrés dans la CEE... certains de leurs services scientifiques ont fait des travaux très sérieux sur certains aspects publiquement accessible dans l’affaire AZF... ! Mais ils attendent que la France et l’Allemagne arrêtent de jouer la carte du secret à tout prix en faisant croire que les experts nommés quasiment tous liés à l’armée ont trouvé l’explication de l’explosion du hangar 221 !
Un autre exemple : si les habitants de Bâle et de Saint-Louis avaient regardé dès le 4 décembre 2006 les sites sismiques publics, ils auraient remarqué que les essais de géothermie avaient un impact sismique anormal et ils auraient pu alerter les autorités avant même d’avoir des fissures à partir du 8 Décembre 2006 avec le premier grand séisme de 3.6 de magnitude. Les autorités françaises et allemandes n’ont rien dit contre ces actions Suisses très osées... pourquoi ? La réponse se trouve dans l’affaire AZF : la Suisse n’a jamais voulu fournir les enregistrements sismiques ultra-précis de ses stations du 21-9-2001 et elle sait que le maire chiraquien de Saint-Louis et la préfecture du Haut Rhin sont impliqués dans les essais militaires de l’Institut Militaire Franco-allemand de Saint-louis dont une partie ont été mis en oeuvre à Toulouse le 21-9-2001. l’impunité partagée... c’est ce qu’il y a de pire pour des DEMOCRATIES. Alors l’affaire Dasquié pourrait peut-être bien révéler une autre forme d’impunité à défaut d’avoir un contre pouvoir scientifique civil et indépendant !