Lâcheté ? Forte pression ? Et cette manie de figer les termes dans une seule acception, qui tourne à l’obsession. Marque de l’homme (ou de la femme) masse et aussi du gauchisme attardé des salons.
Merci de votre réponse. Il me semble que vous faites une interprétation qui tend à conclure que la procédure, écrite dans les textes de l’UPR, serait difficile voire impossible à appliquer en raison du contexte, de l’attitude agressive des cadres, d’un éventuel conflit d’intérêt au cas où un cadre « putschiste » serait membre de la Commission de discipline et, enfin, de la complexité de l’affaire de moeurs à instruire (laquelle succède à une affaire semblable qui a tout de même provoqué des remous et plusieurs démissions, mais qui est restée sans suite judiciaire).
Les griefs des cadres « putschistes » ne se limitent pas à l’affaire Mathieu, il y a d’autres raisons au mécontentement, par exemple la tenue du compteur d’adhérents, le recrutement de salariés sans délibération préalable du Bureau national voire contre son avis, les dépenses jugées excessives du président (le trésorier ne parvenant pas à se faire communiquer telles factures), etc. Après avoir lu ce qu’écrivent les uns et les autres sur leur compte Facebook, il apparaît que beaucoup se plaignent de l’administration du président, de l’arbitraire de ses décisions et de son autoritarisme parfois qualifié de maladif. L’affaire Mathieu ne serait-elle pas finalementt la goutte qui a fait déborder le vase ?
Vous dites dans votre introduction : « Asselineau n’aurait jamais accepté d’être jugé par un tribunal improvisé par le Bureau National de l’UPR. Ce dernier n’a pas la légitimité statutaire pour le faire ».
Il existe à l’UPR une « commission discipline » apte à se prononcer sur le cas de l’adhérent Asselineau, après l’avoir entendu. Le Bureau national, qui tient compte de son avis, peut alors statuer.