Ce qui est choquant est le silence sur les nouveaux maîtres de Syrie. Le leader, Ahmed Hussein al-Sharaa est saoudien et la plupart de ses troupes djihadistes sont étrangers, en majorité ouïghours, ouzbeks, turkmènes, etc... et peu sont syriens. On est loin d’une révolution populaire vantée par l’inénarrable néocon de gauche Jean Dujenet.
Ce n’est plus le cas de Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères et de son homologue allemande, Annalena Baerbock, qui se sont rendus ce week-end à Damas faire des courbettes aux islamistes radicaux coupeurs de têtes de l’Hayat Tahrir al-Cham (ex alqaeda, Daesh, al-nusra).
En fait, c’est toute la classe politico-médiatique occidentale qui s’enamoure pour les nouveaux maitres de Syrie.