Aiane

OUF ! Je n’aurais pas dit mieux. Merci, ça fait du bien.

Une chose qu’on ne pourra jamais retirer à Chavez c’est qu’il a rendu aux peuples d’Amérique latine leur dignité face aux Etats-Unis. C’est le plus beau cadeau qu’un homme pouvait faire à ces peuples.
Espérons que d’autres se lèveront pour poursuivre cette oeuvre.

Chère lulupipistrelle,
Bien que particulièrement sensible à la « chasse aux sorcières » actuellement dirigée contre les fumeurs, je n’ai pas posté de commentaires. La raison en est simple : vous avez exprimé tout ce que j’aurais voulu dire... et avec quelle fougue, c’en est un plaisir.
Longue vie à vous et à tous les fumeurs (juste pour emmerder les ayatollah anti-fumeurs qui se vengent de leur connerie et de leur petite vie de peigne-culs).

A Robert,

Je ne crois pas que la misère pousse à la criminalité. Par contre, le manque d’espoir pousse sans aucun doute possible l’humain à des actes terribles. Lorsqu’un humain n’a plus rien à perdre, il devient l’animal le plus destructeur de la planète.

A l’auteur,
D’accord avec vous, sauf sur la solution que vous préconisez concernant les toxicomanes. Vous ne pourrez jamais obtenir une désintoxication contre la volonté du sujet. Et c’est encore heureux. En fait, pour qu’un toxicomane ait envie de se libérer de sa drogue, il faut qu’il ait une raison de le faire, une motivation. Or, la plupart des personnes sous influence de narcotiques y sont parce que, justement, leur mal-être ne leur offrait plus aucune possibilité d’affronter la réalité de leur vie sans aide... et ils sont choisi la pire béquille qui soit.
Aider un toxicomane à vivre sans sa drogue est éminemment compliqué et la stigmatisation de la société à l’égard de cette population n’aide nullement à chercher des solutions plus raisonnables et efficaces que la prison.
Si les politiques faisaient preuve d’un minimum de réflexion, il se rendraient compte que la première étape pour lutter efficacement contre la drogue, c’est de la dépénaliser et de mettre en place un réseau médical de distribution légale et de soins psychologiques qui permettraient à certains toxicomanes (pas tous, ce serait utopique) de sortir de leur dépendance. Respecter le sujet et lui donner l’espoir d’une vie meilleure est la plus sûre manière de convaincre une personne dépendante de sortir de son addiction. Parallèlement, il est évidemment nécessaire de mettre en place une véritable politique de prévention, ce qui, financièrement, est aisé avec les économies de police et places d’incarcération réalisées sur la base de tels choix.
Malheureusement, je crains que l’on manque encore très sérieusement de tolérance pour envisager de telles solutions.
Bien à vous.