Voilà un homme qui a l’honnêteté de poser une question qui dérange parce qu’elle n’est pas dans les clous du politiquement correct. Et on sait qu’il pose des questions que beaucoup, beaucoup de gens se posent. Ensuite il ne les pose pas sur un plan politique, il les pose sur un plan intellectuel et humain, il ne roule pas pour lui, il sait ce qu’il risque, il ne roule pas pour un parti, il se fout des partis... C’est commode, comme ça tout le monde peut lui tomber dessus à bras raccourcis, et on n’est pas à court d’épithètes : fasciste, nazi, paranoïaque, psychopathe... C’est exactement pour cela que M. Millet n’a jamais eu de prix littéraire, me semble-t-il. Car c’est un écrivain de première grandeur, comme Giono, Céline, etc... vous savez ? Les politiquement incorrects... J’ai vu la totalité de l’émission, et le seul qui, m’a paru comprendre ce que Millet voulait dire c’est le metteur en scène dont j’ai oublié le nom. J’ajoute qu’à mon très humble avis, nous sommes le seul pays du monde à avoir piétiné ainsi nos valeurs de façon à ce que de nos jours, elles n’existent plus. Nous sommes intellectuellement morts, nous pensons avec les valeurs exogènes dont nous sommes systématiquement envahis. La France n’existe plus comme état. La parenthèse De Gaulle est finie. Grace aux Général, nous avons survécu comme nation pendant quarante ans. En fait sans lui nous serions anglais ou allemands, et ça ne serait peut-être pas plus mal, car aujourd’hui nous ne sommes plus rien. Monsieu Millet pose les questions qui tracassent les hommes de ma génération. Elles trouveront un écho encore quelques années, soyez patients, le temps que nous disparaissions. Après, cela ressemblera à du hiéroglyphique pour nos descendants dont la notion de passé se limitera à quelques lustres. Salut Monsieur Millet, morituri te salutant.