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alain.b

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  • alain.b 26 octobre 2007 14:13

    Dans le même ordre d’idées, quel genre de perversion a pu pousser à lire « la lettre qui moquait » à l’équipe de rugby juste avant un match smiley ? Peut-être pour tester son efficacité ... L’essai ayant été concluant, dans un certain sens, il aura été décidé alors d’étendre son usage ...

    Alain B.



  • alain.b 25 octobre 2007 21:11

    Pour poursuivre mon message précédent ... Ainsi donc : « la lettre de Guy Môcquet » ou bien « la lettre de Guy moquait » ? On ne peut pas considérer la deuxième formulation sans une certaine gêne, voire un frissonnement inquiet devant la signification qui pourrait en jaillir. On ne peut pas non plus croire qu’une volonté politique ait sciemment pensé cette homonymie. Malheureusement on a aussi du mal à croire qu’à l’époque de la « communication », au moment de lancer ce qui a été une opération de « marketing historique », les auteurs aient omis de remarquer cette ambiguité auditive. Faisons leur grâce de cela, il n’en reste pas moins que la formule a été assénée en rafales sur les ondes et jusque dans les écoles devant les lycéens. Et ce que le conscient a pu laisser filer, l’inconscient lui l’a perçu. Ainsi cette entame d’une « lettre qui allait tourner quelque chose en dérision » était suivie d’un texte où un jeune homme sur le point de mourir faisait témoignage de son affection pour sa famille dans des termes très emphatiques. Voulu ou pas, le titre sera répercuté comme une invitation à tourner en dérision un texte, qui, justement, dans des circonstances très différentes, normales on pourrait dire, sans la mort au bout, prêterait à sourire voire à rire du courage de son auteur. L’inconscient n’ayant cure de ces spécificités spatio-temporelles, l’incitation est lancée. Quels effets peut-on donc craindre ? D’abord qu’en dépit du souci de valoriser la mémoire de la Résistance, l’effet obtenu soit contrarié. A ce propos on pouvait se demander dès le début pourquoi choisir comme symbole de la Résistance un jeune homme qui, pour son malheur, n’a pas eu le temps de faire réellement oeuvre de résistance. Ensuite qu’en cas de situation historique où les citoyens soient à nouveau amenés à résister, l’identification aux figures passées de la Résistance soit sapée par ce message parasitaire. Il est quand même troublant de penser qu’au plus fort du French bashing (racisme anti-français) outre-atlantique avant l’invasion de l’Irak, un des thèmes favoris était de tourner en dérision le comportement de la France sous l’occupation nazie (la Résistance n’aurait pour ainsi dire pas existé, seul les Américains nous aurait sauvé, et les Français menés par De Gaulle auraient été ensuite un peuple d’ingrats). Y aurait-il un quelconque rapport ?

    Ou encore d’autres interprétations possibles ? smiley smiley smiley

    Alain B.



  • alain.b 24 octobre 2007 09:33

    C’est une analyse très pertinente de l’incohérence tout azimut promue au sommet de l’Etat. Mais sous un autre angle, une incohérence est la marque d’une « logique différente », parallèle, comme on peut parfois en trouver des descriptions très perspicaces ... dans les manuels de psychopathologie. Pour réagir sur un point annexe, qui d’autre a remarqué l’homonymie entre « Môquet » et « moquait » ? smiley

    Alain B.


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