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Alain Michel Robert

Alain Michel Robert

Né le 21 avril 1955
Papa au foyer depuis 1993... et jusqu'en 2018 minimum. Ensuite, je me reposerai...

Tenter de vivre le plus possible libre, amoureux et pas trop con, est déjà un gros travail à lui tout seul... alors, pourquoi, en plus, travailler !?

Tableau de bord

  • Premier article le 09/12/2005
  • Modérateur depuis le 14/03/2008
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Derniers commentaires



  • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 31 mai 2007 09:50

    Alain : Luigi pose la question : « Qu’est-ce que le rôle d’un père ? » C’est une question très difficile. Ma Véro, qu’est-ce que tu pourrais répondre à Luigi ?

    Véro : il y a une question derrière sa question : « Comment est-ce que moi, Luigi, je vois mon rôle de père ? » Le père a aussi un travail à faire sur ce qu’il s’imagine, lui, être un « bon père ». Par quelles les images est-il tenu ? Quel est son modèle de père qu’il a au fond de lui ? Alors, de là, il peut parler des rôles qu’il a envie de prendre et /ou de ne pas prendre. Il n’y a pas une façon mieux qu’une autre de faire, il y a celle qui correspond le mieux au réel du moment, celle qui est la plus créative dans le couple parce que tu sais lire ce qu’il s’y passe : « Pourquoi j’ai eu des enfants ? Comment est-ce que j’assume mon désir ou mon non-désir d’enfant ? » Entre le désir d’enfant et la réalité c’est toujours extrêmement différent, pour une femme et pour un homme. Il n’y a pas, comme ça, des rôles, dans l’absolu. La seule question que l’on peut se poser c’est : « Quel est mon rôle de père ? »... Et non pas « Quel est le rôle du père ? » Mon rôle de père va être fait de tout le travail que j’ai fait sur moi-même : « Pourquoi je suis très heureux, heureux, moyennement heureux, pas heureux du tout avec mes enfants ? Est-ce que je suis bien dans ma vie ? Est-ce que je suis déçu d’avoir eu des enfants ? Est-ce que c’est plus difficile que ce que je pensais ? Pourquoi ? Est-ce que la communication avec ma femme pourrait être meilleur ? Est-ce que j’ai voulu vraiment avoir des enfants ou est-ce que j’ai simplement dit oui au désir de ma femme ?... » C’est de te poser continuellement ce genre de questions qui te fait avancer dans ta paternité et dans ta maternité. C’est une capacité d’introspection et de relecture continuelle. En plus notre société est tellement faite de cultures différentes qui se mélangent : le père africain n’a rien à voir avec le père savoyard ! Et aux réunions de parents d’élèves tu te retrouves avec les deux, on se retrouve confronté à plein de valeurs différentes. Alors, en même temps, c’est une occasion de se poser des tas de questions pour soi-même, c’est cette possibilité, en étant parents, de se réapproprier nos choix, nos engagements, la responsabilité de les avoir eu... et puis de travailler la dimension de couple. On peut, on doit, se poser des questions, parce qu’on peut espérer ne pas subir sa vie, vivre des choses différentes avec nos enfants que ce que nous, en tant qu’enfants, nous avons vécu avec nos propres parents, on peut remodeler nos schémas parentaux. Les rôles changent continuellement, de génération en génération, ils changent aussi parce que le réel est mouvant. Quand tout va bien et que tu ramènes ta paye à la maison, tu vois ton rôle de père d’une certaine façon. Et puis, d’un seul coup, tu es malade, un gros truc de tombe sur la tronche, tu te retrouves au chômage, ou autre chose... Eh bien, forcément, tu vas voir ton rôle de père d’une manière différente, ta vision du père va changer, tu vas voir d’autres choses. C’est cette malléabilité au réel qui est intéressante, c’est le trajet d’un père qui est intéressant, ce n’est pas le rôle, c’est le trajet qu’un père va faire dans sa vie qui a de la valeur... Et de pouvoir se dire à un moment donné : « Est-ce que j’ai aimé être père ? Est-ce que ça m’a apporté quelque chose ? » C’est une question que j’aurais aimé poser à mon père : « Qu’est-ce que ça t’a apporté d’être père de 5 filles ? »... et puis, plus loin encore : « Qu’est-ce que ça t’a apporté d’être mon père ? » Redoutable comme question !

    Alain : Merci Véro.



  • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 30 mai 2007 20:47

    Merci Claude pour votre si gentil commentaire, ça me touche beaucoup venant d’une femme ! Ma femme qui vient de vous lire se joint à moi pour vous adresser nos amitiés respectives.

    Véronique et Alain



  • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 28 mai 2007 16:20

    « L’auteur a l’air de parler de lui (qui ne produit rien non plus) et de culpabiliser d’être papa au foyer »

    C’est promis, je prépare un article : « Etre papa au foyer ça vous tente ? »... et celui-ci sera objectif pour faire plaisir à Tibo ! Je ne fais pas que dans le subjectif.

    Merci Boileau de votre commentaire, je me suis retrouvé dedans car effectivement, comme vous,j’ai un peu tendance à abandonner assez vite les articles assommants comme vous dites. Alors, bien sûr, je ne suis pas un spécialiste et j’ai d’ailleurs mis mon article dans la rubrique « Tribune libre » et non pas dans celle « Economie ». Mais je pense que tout le monde comprendra que la subjectivité a aussi un intérêt démocratique certain et qu’on ne peut pas la laisser (la démocratie) uniquement à l’objectivité et aux techniciens.

    Pour répondre à Adam, je ne pense pas que Bayrou soit un homme parfait, mais il me semble être honnête et sincère lorsqu’il parle de la dette de l’État qu’on ne peut plus continuer à laisser courir comme ça.

    Encore merci à tous pour vos critiques justifiées et constructives.



  • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 27 mai 2007 10:21

    Merci pour toutes vos réactions (même celle qui disait que mon article était un délire total). Je rappelle que c’est avant tout un « billet d’humeur » et qu’il n’est pas fait pour être « objectif », il force le trait par effet loupe. Ca peut faire penser à de la « grosse artillerie » un peu lourdingue, mais le fond n’est pas si « délirant total » que ça. Je rappelle à ce point de vue que le néo-libéralisme sauvage (qui n’a effectivement rien à voir avec le véritable libéralisme) tue 1 enfant toutes les 7 secondes(voir à ce propos le livre de Jean Ziegler : Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent.) Ce qui est vraiment du délire total c’est que les néo-lib continuent à nous vendre leur idéologie comme un « paradis sur la terre » et que des personnes continuent à y croire. Ca me rapelle l’aveuglement des communistes français dans les années 60 ! Idéologie, quand tu nous tiens !

    Encore merci à tous pour vos éclairssissements et vos apports.

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