Jean-Hugues Colonna a commencé par croire longtemps à la culpabilité de son fils au point d’écrire une lettre bouleversante à Mme Erignac dans laquelle il reconnaissait expressement la culpabilité d’Yvan... Qu’il ait été touché plus tard par la grâce, comme Ferrandi et les autres, c’est une autre histoire (corse, bien évidemment)... Quant au témoignage de la « tante Josette », vous avez raison d’en parler : c’est du « lourd » !!! A part expliquer qu’elle regardait « Questions pour un Champion » et de préciser son témoignage finement en ajoutant : « Vous savez ?... l’émission de Julien Lerpers !... », je doute qu’elle apporte quoi que ce soit aux arguments de la défense...
Constatons avec amusement que toutes les contributions relatives à ce procès, sur quelque site que ce soit d’ailleurs, contiennent (dans un paragraphe ou dans un autre) les affirmations suivantes : ou « Et je ne suis pas Corse ! » ou :« Et croyez-moi, Colonna, ce n’est pas ma tasse de thé ! ».
Le verdict du procès approche, et chacun sait qu’il sera juste. A commencer par le père de l’accusé, Jean-Hugues Colonna, dont beaucoup ici semblent oublier qu’il a longtemps cru (lui aussi !) à la culpabilité de son propre fils, allant même jusqu’à écrire une lettre bouleversante à Mme Erignac, avant de se réveiller un matin, quelques mois plus tard, tel Ferrandi et les autres, persuadé soudainement de l’innocence de son petit Yvan... La Vierge peut-être lui était apparue en songe ?... Ou quelque fée l’avait-elle touchée d’un coup de baguette magique ?...
J’aime beaucoup le "et je ne suis pas corse..." qui conclut (sur tous les médias) les interventions tendant à prouver l’innocence du berger de Cargèse ! Dois-je comprendre que le fait de se déclarer "non-corse" est une marque d’honnêteté intellectuelle sinon d’honnêteté tout court ? Merci pour les insulaires... Tout cela est d’un comique !!!
Excellent article, parfaitement objectif, n’en déplaise aux derniers tenants de l’innocence de Colonna. Il faut dire que les témoignages des gens qui prétendent le disculper (Ferrandi et autres) sont tellement accablants avec leur non-dits et leurs allusions assassines que le berger de Cargèse doit voir dans ce déplacement en Corse la dernière occasion (avant vingt ou trente ans !) de humer l’air son île...