Alcastor

J’ai lu beaucoup de banalités sous cet article et notamment les états d’âme de Fergus sur Chopin.
Ce qui fait de Chopin un géant ne tient pas à quelques mélodies, mais au fait incontestable qu’il rompt avec une harmonie entamée avec Rameau, en renouvelant la musique par une réintroduction du contrepoint, un usage de la polymodalité qui lui donne par moment l’air d’être atonal et une extraordinaire maîtrise de la dissonance. Une dissonance qui n’est plus perceptible à nos oreilles, mais qui ont brutalement heurté les oreilles de l’époque.
Il suffit de jeter un oeil sur la Polonaise-Fantaisie en la bémol majeur, mais qui commence en mineur par l’usage presque pervers des accords de septième diminués voir tronqués et une ribambelle de tritons dans un ensemble troublant, sensuel et consonant.
Personne avant lui n’a pu faire cela et personne après lui ne le dépassera sur ce plan sans tomber dans la théorie gratuite. Chopin a révolutionné la Musique tout en restant audible, ce que le génial Oiseau de Feu de stravinsky ne réalise pas toujours, loin de là.
Même Rachmaninoff ne va pas aussi loin que lui. Pour Debussy, Chopinj était un DIeu, mais je suppose que Debussy n’avait pas lu Fergus !

Cet article est relativement simpliste.
Tout d’abord parce qu’il, élude largement le problème des lobbys économiques (groupes de pression) et politiques (partis) qui n’ont pu prendre une telle place dans les décisions qu’à la faveur d’un détournement de l’idée fondamentale de la représentation parlementaire.

Ce qui est plus grave, c’est que l’auteur de cet article se méprend sur les institutions. Quand il parle de députés à la solde du gouvernement, il ne s’insurge pas ! Or c’est bien là que gît le problème : il n’y a plus de séparation des pouvoirs ! Un membre de l’éxécutif ne devrait pas pouvoir mettre les pieds à l’Assemblée Nationale. Un homme qui a été membre un jour seulement de l’exécutif ne devrait plus jamais être éligible à un mandat parlementaire et vice-versa.
De Gaulle l’avait annoncé : la particratie aura raison de nous et il avait raison.

Du Berry à la Vienne en passant par la Creuse, la France offre ses visages les plus doux aux initiés. De Nohant à Angles-sur-l’Anglin en passant par Crozant la France se dévoile comme une femme à ceux qui sauront la séduire et à eux seuls.

Exclellent article qui ne met cependant pas assez en avant le rôle des grands financiers et de leurs têtes de pont : les ONG.
L’Europe de la Finance avait besoin de deux choses pour avancer :

Au XVIIIe siècle, les artistes s’adressaient aux cours et aux grands aristocrates très éduqués : ils ont fait « die kunste der fuge », Bagatelle et la « Naissance de Vénus ». L’Art connu des sommets.
Au XIXe siècle, les artistes s’adressaient à une bourgeoisie avertie : ils ont fait « les valses de Strauss », le Biedermeier et le radeau de la Méduse. L’Art agonisait mais il vivait encore.
Au XXe siècle, des bouseux se sont adressés au peuple inculte : cela donna Boulez, Beaubourg et Duchamp... l’Art disparut dans les fantasmes des imposteurs !