@l’auteur
Merci et tous mes compliments pour cet article.
Je suis consterné de voir chaque jour, comme vous le mentionnez, les ravages de cette ’idéologie du primat du commun sur le savoir’.
S’agissant d’internet, je suis moi aussi convaincu qu’il permet une plus large liberté d’expression ; toutefois je relève que sur le Net, encore une fois, rechercher l’information juste est un vrai travail.
Hélas, les moteurs de recherche (pour ne citer qu’eux) font largement prévaloir la popularité sur la pertinence... alors que l’expérience montre qu’une opinion partagée par tout le monde a bien des chances d’être aussi plate et consensuelle qu’il est possible. Une idée qui plaît à tout le monde est surtout une idée qui ne déplaît à personne.
Je ne résiste pas au plaisir de citer Chamfort : ’On réfutait je ne sais quelle opinion de M….sur un ouvrage, en lui parlant du public qui en jugeait autrement : « Le public, le public dit-il ! Combien faut-il de sots pour faire un public ? »’
Mais finalement, quel est le véritable sujet ?
L’indifférence et l’inculture musicale des voyageurs en métro ?
L’importance du paramètre notoriété ?
La naïveté des organisateurs de l’expérience, s’ils ont cru qu’un autre résultat était possible ?
Apparemment, le sujet serait plutôt la chronique de Caroline Eliachef, censée démontrer que le roi Obama pourrait bien ête nu. La démonstration en ce cas est plutôt ténébreuse, et il suffit de lire autre chose que les éditoriaux enflammés pour s’apercevoir qu’Obama ne marche pas sur les eaux, qu’il ne guérit pas les écrouelles et qu’il ne fera pas arriver les trains à l’heure.
Evidemment, il faut vouloir s’en donner la peine. Mais la presse ’mainstream’ n’est pas faite pour ce genre de lectorat.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que les américains succombent à l’obamitude : ils sont coutumiers de ce type d’enthousiasme puéril (voyez comme la dame dans le métro s’exclame ’This is one of the things that could only happen in D.C.’ [c’est l’une de ces choses qui ne peuvent arriver qu’à Washington]). Mais le reste du monde n’est pas tenu de se sentir obligé de les copier dans ce qu’ils ont de plus primaire.
Accessoirement, il me semble que la même expérience a été faite il y a pas mal de temps... en Allemagne ou en Italie, je crois... avec res résultats comparables
Il faut quand même ramener les choses à leur juste proportion.
Signifier à l’audiovisuel public l’ordre de se passer désormais de pub est une chose, certes pas consensuelle, mais en aucune façon une violation de la constitution. La constitution ne s’occupe guère de ces choses-là.
La TV publique est déjà sous l’autorité de l’état ; le tout premier commentaire de cet article a déjà dit ce qu’il en était de cette décision de changer le financement. C’est sûrement une violation des bonnes manières, mais certes pas de la constitution.
Notons quand même que pour une institution aussi conservatrice que le sénat, les dispositions qu’elle prend ces jours-ci sont une sérieuse prise de position de défiance vis-à-vis de l’Elysée. Et Coppé lui-même se démarque (avec modération, certes) de son patron.
Ce qui montre que tout le monde (même dans la majorité au pouvoir) n’est pas au garde-à-vous. Le sénat comme la constitution ont un cycle de vie qui leur est propre, à bien plus long terme que les 5 ou 10 ans maximum de présidence Sarkozy.
Je ne suis pas allé vous répondre sur votre fil d’hier faute de temps, mais je savais bien que vous ne manqueriez pas d’en remettre une couche et rédiger quelque diatribe bien sentie, propre à pourfendre une nouvelle (trop) jeune, (trop) belle et (trop) riche célébrité.
Mince, Carla elle-même !
ben chuis déçu, déçu, déçu...
Alors qu’hier vous n’hésitiez pas à écrire qu’en l’absence de preuve de népotisme avéré, vous n’en étiez pas moins convaincu que la famille Drucker veillait à promouvoir ses jeunes.
Ca au moins c’était du Villach ! Même Fouquier-Tinville qui faisait guillotiner par charrettes entières prenait le soin de présenter ses élucubrations comme des preuves... tandis que Villach, lui, est bien au-dessus de ça. Pas besoin de preuves !
Bref, hier vous étiez bon dans votre rôle. Mais aujourd’hui ?
Y’a rien là-dedans
description rapide de l’image (merci, on avait vu que c’était un gros plan), considérations sur l’élue (de qui, de quoi, pourquoi). Heureusement il reste le final : Sarkozy, par Carlita interposée, s’acoquine avec la presse juive. C’est quand même bien mince.
Tout ça pour ça. Franchement, vous nous avez habitués à mieux.
Ressaisissez-vous que diable.
@ P. Villach
Vous n’y êtes pas du tout. Mais je m’y attendais
C’est bien du fond de votre texte que je vous parle, mais pas celui auquel vous vous accrochez.
Vous vous targuez d’une analyse objective de cette photo, son contenu, sa signification. Pourquoi pas. J’avoue que dans le monde de la somm’ je n’ai jamais pratiqué ni vu pratiquer de telles analyses, mais peu importe. Je veux bien croire qu’il est possible de trouver toutes ces significations pertinentes dans une photo de couverture.
Ce qui pose problème à pas mal de monde sur ce fil, c’est qu’à côté de cette analyse objective, et s’appuyant dessus, il y a une quantité d’appréciations dévalorisantes pour Marie Drucker, et surtout un ton général qui ne dissimule guère le mépris que vous portez à celle que vous qualifiez de pauvre enfant, de péronnelle, etc.
Sous prétexte d’analyse, vous multipliez les insinuations malveillantes, accusations de népotisme et d’incompétence, tout ça sans apporter le début d’un argument. D’où ma suggestion d’écrire un article similaire sur quelqu’un qui serait en photo de couverture d’un magazine, et qui aurait l’heur de vous plaire. Je vous ai fait quelques suggestions, en éliminant des personnages de droite, que vous semblez détester particullièrement, mais il y a sûrement encore plein de gens que vous aimez bien ?
Ne m’en veuillez pas de ne pas m’attarder davantage sur ce fil : je vais bosser !