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Alex

Alex

28 ans, gérant de société. Je suis l’aîné d’une famille ouvrière de 5 enfants du Nord de la France, région particulièrement sinistrée par le chômage, la désindustrialisation, l’alcoolisme, la dépendance au tabac... Ma mère est l’une des nombreuses "veuves de Dunkerque".
Je m’intéresse tout particulièrement à la politique et à la citoyenneté et m’inquiète des dérives fascisantes, anti-humanistes et liberticides auxquelles nous assistons en ce moment dans de nombreuses démocraties et républiques dites "avancées".
Attention, vous allez voter en 2007. Votre bulletin, une fois tombé dans l’urne, sera validé et ne pourra en aucun cas être modifié par vos soins. Vous ne bénéficierez pas d’un droit d’accès et de correction au bulletin vous concernant. Alors, un seul petit conseil : réfléchissez, regardez, observez autour de vous, posez-vous des questions, ne vous arrêtez pas à ce qu’on vous dit à la télé ou à la radio, réfléchissez, arrêtez-vous quelques secondes et réfléchissez... Réfléchissez encore. Et votez.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/12/2005
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • Alex Alex 26 décembre 2005 20:10

    D’accord avec Natacha. J’ai l’impression que les gens ne se cherchent plus des amis. Ils se cherchent des ennemis, sociaux (racismes), politiques (militantismes), professionnels (concurrence commerciale, marché de l’emploi), etc. Dans notre société d’aujourd’hui, on existe d’autant plus qu’on écrase son rival, qu’on quitte son conjointe, qu’on fuit sa famille, qu’on délaisse ses enfants, qu’on démissionne, qu’on fait dans la rupture (ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?)...

    Quand on se rend dans le supermarché de la zone commerciale le 23 décembre pour acheter ce qu’il manque de cadeaux et de foie gras (non Arthur, c’est pas du pâté ! vu au zapping de ce jour !), c’est la cohue totale ! Les gens se marchent dessus, s’insultent parce que ça ne va pas assez vite dans les rayons et aux caisses (ils ont raison), s’étonnent et s’insurgent qu’on dise distinctement et avec un volume suffisant : « Pardon, excusez-moi ! » lorsqu’on veut essayer de se frayer un chemin (peut-être préfèrent-ils qu’on leur marche dessus dans piper mot).

    Je préférerais que nous ayons le cœur à la Fête tous les jours (disons tous les mois, pour être plus réaliste) et arrêter de tout concentrer entre le 25 décembre et le 1er janvier ; on a l’impression que les gens passent 360 jours à se haïr, se tirer dans les pattes, se taper dessus, et que pendant ces 5 jours magico-commerciaux tout doit aller pour le mieux dans le meilleur des Mondes. Ce qui est triste, lors de toutes les Fêtes de fin d’année, c’est les personnes exclues qui passent seules les réveillons. Si encore on les accueillaient chez les uns ou chez les autres, peut-être que ce serait une vraie fête, mais c’est bien loin d’être le cas. Les Fêtes de fin d’année, c’est de l’hypocrisie complète où les gens font semblant d’être heureux ensemble...



  • Alex Alex 26 décembre 2005 11:02

    Ramadi. Oui, vous avez raison. Sarkozy est très sollicité pour apparaître sur les écrans télé. Est-ce que parce qu’il faut de l’audience ? Est-ce que parce qu’il détient déjà quelques solides cordons de la bourse médiatique ? Peut-être un peu des deux. Les autres n’ont rien à dire ? C’est faux ! Et c’est un raisonnement simpliste, trop simpliste, que de dire que, si quelqu’un ne dit rien c’est parce qu’il est muet ! Allez faire un tour sur la toile, et notamment sur les sites web des partis de gauche. Pour prendre un seul exemple, le site du PS publie pratiquement tous les jours 4 à 5 communiqués sur des questions sensibles de l’actualité. Ces communiqués ne trouvent aucun écho, pratiquement, dans la presse en ligne qu’on peut consulter sur Google Actualités. C’est étonnant. Pourquoi, à votre avis ? Peut-être que leurs communiqués sont moins « audiençogènes » que les interviews de Sarkozy, mais il y a une règle médiatique à la base de toute démocratie digne de ce nom : la représentativité électoral. Autrement dit, les médias doivent relayer les communiqués de l’opposition politique du pays, même s’ils n’y trouvent pas leur compte en matière de « sensationnel ». Et je crois que c’est là que le bât blesse. Il faudrait une loi de séparation de la sphère médiatique et de l’Etat, et empêcher les grands financiers de posséderà la fois des sociétés commerciales et des médias, pour lesquelles la participation actionnaire devrait être limitée. Il ne peut rien arriver à ces gens-là. Alors qu’en bas, tout le monde risque le chômage, la perte de son logement, des problèmes de santé à cause de la pénibilité au travail, des problèmes familiaux à cause de la pauvreté, etc.



  • Alex Alex 26 décembre 2005 10:51

    Non, trop de dérives et de glissements ! Croyez-moi, quand on se donne la peine de réfléchir à ce qui se passe, ça énerve beaucoup plus que le café ou le manque d’amour !



  • Alex Alex 26 décembre 2005 10:44

    Et je le prouve. Il dit que les émeutes dans les banlieues sont le fait de Noirs et d’Arabes. Il dit que ces deux populations sont les seules responsables des violences perpetrées dans les banlieues, et plus particulièrement lors des « événements » de novembre 2005. Il dit aussi que les autres populations issues d’autres immigrations, ne posent pas les mêmes problèmes (Asiatiques, Portugais, Sud-Américains, etc.)...

    Souvenez-vous, le triste incendie de l’Haÿ-les-Roses, orchestré par quatre jeunes filles suite à un différend. Cette « bêtise » avait coûté la vie à 16 personnes. Pourtant, parmi elles, il y avait des jeunes filles d’origine portugaise. Doit-on en déduire que les Français issus de l’immigration portugaise sont des assassins agissant bêtement sur des différends ? Assurément non. Un million de fois NON ! Par contre, il faut regarder d’autres critères pour avoir une conclusion sérieuse et vérifiable : la misère sociale, la violence machiste des cités, la déscolarisation, la déstructuration de ces jeunes filles sont à l’origine de leurs comportements et de leur acte, que l’on espère ultime.

    C’est, je pense, ce qui s’est exactement passé dans les banlieues. Sans aucunement justifier les actes commis en novembre, qui relèvent davantage d’une tentative de suicide collectif que d’une violente prise de parole militante et révolutionnaire, il faut mettre en évidence les causes sociales et scolaires.

    Rappel de quelques articles intéressants sur le sujet :

    http://www.marianne-en-ligne.fr/e-docs/00/00/51/2B/document_article_marianne.phtml

    http://www.liberation.fr/page.php?Article=321388

    http://www.liberation.fr/page.php?Article=321537

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