Il serait très naïf de considérer que la constitution n’est nullement un héritier du fascisme. En fait, son travail comprenait des cadres franquistes, comme Fraga Iribarne, coupable d’actes qui seraient aujourd’hui jugés par des tribunaux internationaux. Il n’y a pas eu de véritable changement t dans les autres pouvoirs publics, la justice, l’armée, les réseaux économiques qui ont bénéficié d’avantages injustes. L’Espagne est le deuxième pays au monde avec les plus disparus et successifs l gouvernements nt refusé d’enquêter et de donner la paix à leurs familles.
En Espagne, la torture systématique a été pratiquée. Ceci est largement reconnu par les institutions internationales, telles qu’Amnesty International.
En ce qui concerne les régions autonomes, le gouvernement de l’Espagne a échoué depuis plus de 25 ans les lois transférant des compétences à Euskadi et la Catalogne. Des lois qui ont également été rédigées pour réduire toute tentative de différenciation des autres nationalités existant dans l’État espagnol : Euskadi, Galice et Catalogne. Paradoxalement, des régions autonomes ont été créées qui n’avaient jamais eu une entité politique ou géographique, comme la Cantabrie, avec cette intention (ou du moins, personne ne peut en apporter une autre).
La vérité est que pour un basque non-separatiste qui a vécu en sept régions autonomes d’Espagne, comme dans mon cas, il a parfois été difficile de souffrir la haine qui existe dans une grande partie de l’Etat espagnol au Pays Basque et la Catalogne (moins mesurée à Galica, comme curieux que Franco était galicien). Insultes, notes menaçantes, dommages à la voiture, discrimination du travail....ce sont là quelques-unes de mes expériences de vie. Est facile à comprendre : les médias en Espagne ont continuellement fourni des informations partiales de ces nationalités au cours des 20 dernières années, en particulier en ce qui concerne Euskadi.
Il n’est pas étrange qu’en Euskadi il y ait tant de sympathie pour la Catalogne et les mouvements séparatistes, même entre les gens, comme moi, que nous ne partageons pas le désir d’indépendance.
J’espère que vous pouvez me excuser de ne pas savoir comment écrire mieux en français.