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alf

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  • alf 9 février 2008 21:42

    Il était une fois un honnête commerçant très habile, très riche et donc très puissant. Comme tout le monde aime ce genre de personnage ! Il avait des comptoirs dans les contrées de la planète. Non pas dans toutes, dans les riches seulement : là où il pouvait faire fructifier ses champs de céréales ; il était très avisé.
    Il se trouve que, pour développer ses richesses, de nombreuses personnes, dont ses propres gens, impatients de bénéficier d’une parcelle de sa réussite lui faisaient confiance au point de lui prêter leurs économies, tout édifiées qu’elles étaient par la prospérité de ses affaires et le bon gouvernement de ses comptoirs. Bien entendu, elles entendaient ainsi obtenir également quelques onces de céréales en plus que celles qu’elles avaient en leur logis

    C’était d’autant plus évident aux yeux du bon peuple que ce riche commerçant donc très puissant payait largement certains de ses propres agents, qui avaient des pouvoirs particuliers. Ces derniers, courtiers travaillant dans des officines aménagées très spécialement, utilisaient des tours très savants quasi mystérieux pour la grande part des gens, pour augmenter les récoltes de céréales en prédisant puis pariant sur l’avenir des futures moissons dans n’importe quelle contrée. Cependant Dame Nature n’en avait cure et n’acceptait pas ces propositions d’arrangements. D’ailleurs d’autres personnes très savantes, les Economistes, savaient prédire des cycles qu’utilise cette Dame avec beaucoup plus de certitude, mais personne ne leur prêtait l’oreille. Ils empêchaient, si on les écoutait, le bon déroulement des campagnes précédant les moissons espérées abondantes.

    Or donc, un jour il arriva, que dans un lointain empire, prétendument riche, la mauvaise sélection de certaines graines, pourtant bien connues pour leur nocivité, mais toute fois intéressantes pour leur capacité à générer des profits en sacs de céréales ont entraîné des pertes importantes pour notre toujours riche marchand donc toujours puissant. Mais ces aléas, potentiellement prévisibles et déjà digérés par des provisions, n’entamèrent pas les espérances des prêteurs. D’autant mieux que le riche marchand demande à ses amis et peut être de nouveaux amis de l’aider à surmonter cette épreuve en lui apportant beaucoup d’onces de céréales. À part, à ce qu’il a été rapporté, quelque personnage, très bien de sa personne, qui s’est promptement délesté contre écus d’un nombre important de sacs, craignant de tout perdre. Peut-être fortuitement...

    Il arriva également, que l’un de ces courtiers, soucieux de faire plaisir au marchand, son maître, et à ceux qui avaient prêté de l’argent, les amis du maître, mit en place un système très prometteur permettant de moissonner encore mieux, pour obtenir plus de chariots de céréales. Bien entendu pour ce pari, il avait fallu miser beaucoup. Malheureusement, les problèmes venus de l’empire lointain ont dû mettre mal à l’aise les bons gouvernants du marchand. On découvrit soudainement la démarche catastrophique et on accusa l’habile courtier d’avoir mis en danger la moisson de la période en cours et sur ordre du marchand, on arrêta son mécanisme industrieux. Ainsi une quantité importante de sacs furent perdus. Le marchand fit savoir à haute voix que les ennuis qu’il avait subis étaient dus à l’intolérable action de l’infâme courtier. Et de le faire saisir par la justice.

    Le Prince, élu du royaume, apprenant ceci, en fut fort courroucé et demanda des comptes comme il se doit. Le grand chambellan des finances et d’autres intendants diligentèrent des enquêtes. D’aucuns disaient, avant d’avoir tout exploré, que c’était bien le courtier qui était pendable. D’autres s’impatientaient attendant les attendus des hommes de la loi aidés de la maréchaussée du trésor. D’autres enfin, avaient déjà perçu que la forfanterie, si elle était vraie, était plus imputable aux gouvernants du marchand de céréales car ils n’avaient pas veillé à la bonne suite des affaires des courtiers en général et pour celui-ci en particulier. D’ailleurs de nombreux représentants de la confrérie des compères courtiers s’étonnent de la facilité avec laquelle on eut pu détourner tant de sacs de céréale sans que personne ne le sache étant donné le nombre important d’automates de vérification, de vérificateurs aux écritures, de scribes et copistes en tout genre qui enserrent de leur sollicitude adverse la salle des marchés.

    Las, le pouvoir comme l’argent corrompent tout. Et les amis prêteurs pressent ceux qu’ils aident à leur donner plus de céréales en rétribution. Ainsi, pour leur faire plaisir, on accable ceux qui oeuvrent afin que les amis prêteurs ne retirent point leurs écus en leur faisant gagner plus.

    Frères humains, qui êtes-vous ?
     



  • alf 28 janvier 2008 13:58

    Notre opérateur de la salle des marchés était vraiment un terroriste ?

    La fatigue venant devant tant d’aneries émises par les gens croyant être intelligents parce qu’ils gagnent plus que d’autres, je me suis décidé à venir écrire ici.

    Un citoyen électeur n’est pas forcément un crétin.

    Alors dites moi si tout cela est vrai ?

    Comment se fait il que les accès sur le réseau interne étaient toujours valides pour ce monsieur alors qu’il avait changé de fonction :
    + qu’est ce qu’a fait l’Inspection Générale lorsqu’elle a audité
    ou fait auditer les profils d’habilitations de ses employés ?

    * Le profil de l’utilisateur change selon la fonction qu’il occupe.
     

    - On serait moins attentif à la SG qu’ailleurs ?

    - On peut ouvrir des comptes comme ça sans vérification des données sur les personnes ?

    - Quel est le taux de fraude en interne sur les ouvertures de crédits à la SG  ?

    Comment fonctionne la sécurité du système d’information ?
    Les données sont elles fiables, il n’existe pas de redondances, etc.. ?...

    Qui est responsable de tout ça ?
    On paie grassement des gens trés intelligents (=qui ont fait beaucoup d’études) pour protéger les données du Système d’Information.

    Où sont ils ?

    Il y a du travail pour les cabinets d’organisation et de sécurité interne.

    En définitive,qui doit protéger le client dans une banque ?

    Sincérement, cela me fait rire. ah ah ah ah uuummm

    Avouer pour une banque

    - qu’on n’est pas capable de gérer correctement ses sous, fabuleux non ?

    - qu’on n’a pas mis en place les systèmes de vérification etc...

    On traite de terroriste une personne qui aurait fait le 1/100 de ce qu’on lui reproche c’est de la diffamation : toutes les personnes travaillant dans les salles de marché devrait porter plainte

    On incrimine ce monsieur du front office : c’est faire de lui un génie.

    Rendez vous compte

    - avoir accès à tout,

    - déjouer les contrôles humains, informatiques,

    - modifier les fichiers, hacker les programmes,

    - cacher les informations générées en interne, celles venant de l’extérieur de la DAX par exemple
    tout ça en faisant semblant de travailler pour que les autres ne comprennent pas.

    Mesdames, Messieurs on nous prends pour des billes !

    Ils n’auraient pas paniquer à la passerelle de commandement des fois ?
    Vous savez les "subprime", la clôture du bilan de fin d’année, etc...

    Le PDG de la Soge se croit Nicolas ?

     


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