En réalité, les Suisses ne votent pas pour l’UDC, ils votent contre les autres partis.
Car il est dramatique aujourd’hui de constater comme l’UDC a réussi un pari fou : à force d’extrémisme dans leurs propositions ou actions, l’UDC a réussi à focaliser le débat politique autours d’eux. Et au fond, aussi abbérantes que soient leurs propositions politiques, elles sont claires, simples (ou plutôt naïves) mais surtout, ils sont encore les seuls à en faire ! Tous les autres partis politiques se sont embourbés dans une guerre anti-UDC (et tout le monde le sait, à contre-attaquer, on sort toujours second) ou dans des propos tellement politiquement correct (plus connu sous la dénomination « langue de bois ») que plus personne ne les comprends. En réalité, pour que l’UDC perde, il suffirait que les partis d’oppositions se remettent à penser en faisant abstraction... de l’UDC.