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Allan Thompson

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  • Allan Thompson Allan Thompson 12 juin 2019 10:42

    @Eric F
    Les deux cartes retenues par l’auteur ne présente que le vote LREM. Sur le site du monde on peut trouver plusieurs cartes, dont celle représentant les partis arrivés en tête dans chaque bureau de vote. Et là on voit beaucoup de vert (EELV) à côté du marron, et aussi un petit peu de rouge (LFI).



  • Allan Thompson Allan Thompson 12 juin 2019 09:08

    @damocles
    Entre 2017 et 2019 on va dire que 6% de l’électorat est passé des Républicains à LREM... mais 6% de l’électorat est aussi passé de LREM à EELV. Il y a eu des renforts d’un côté mais des fuites de l’autre.



  • Allan Thompson Allan Thompson 12 juin 2019 08:49

    Intéressant vos deux cartes. J’habite dans un quartier de Paris qui est rattaché à un bureau de vote où EELV a battu LREM d’une seule voix (240 contre 239), les autres listes arrivant très loin derrière. C’est un des deux bureaux de vote de la capitale situés les plus à l’ouest de Paris où Jadot l’a emporté sur Loiseau, le dernier rectangle vert avant d’être baigné dans l’orange / marron. En ce sens c’est un peu un bureau de vote frontière entre le Paris écologiste et le Paris macroniste.



  • Allan Thompson Allan Thompson 11 juin 2019 16:12

    J’aime bien John Wayne.



  • Allan Thompson Allan Thompson 11 juin 2019 16:05

    L’euroscepticisme de gauche a toujours été une erreur, et un projet de gauche nationaliste, déjà peu attractif, se vend de moins en moins en boutique. José Bové avait déjà établi son diagnostic il y a 10 ans, et il reste valable : "Le non à l’UE, qui prend son essence même à l’extrême droite, a irradié une partie de la gauche. Pourtant l’UE est un projet progressiste. La gauche anti UE va contre le sens de l’histoire".

    A la lecture des résultats des élections européennes, les Français sont en effet dubitatifs face à cette gauche de la gauche qui n’a jamais clamé son amour pour l’Europe. Et quitte à glisser un bulletin dans l’urne pour faire une grimace à l’Union Européenne, les gens préfèrent toujours l’original à la copie, c’est à dire les mouvements populistes de droite plus ou moins extrêmes.

    Et effectivement, à y voir de plus près, l’UE propose des outils pour tirer les salaires minimum vers le haut, lutter contre le dumping social, venir à bout des paradis fiscaux, harmoniser les lois pour une meilleure prise en compte de l’écologie et freiner le changement climatique.

    Cette erreur de la gauche radicale puise ses sources au temps de la guerre froide, lorsque le PCF pro-soviétique voyait la CEE comme un ennemi de l’Union Soviétique, ce grand frère dont il fallait copier le modèle. Ce malentendu plongera un peu plus la gauche radicale dans l’abîme à chaque élection européennes.

    Aux européennes de 1979, le PCF de Marchais ne fait que 20,5% et perd définitivement le leadership de la gauche au détriment du PS de Mitterrand, qui finit 3 points devant lui. Aux européennes 5 ans plus tard, le Parti Communiste fait un plongeon qui dépasse les pires prévisions de la place du Colonel Fabien, avec un catastrophique 11,2%, quasiment à égalité avec le FN, qui apparaît sur l’échiquier politique. Marchais reste silencieux pendant plusieurs semaines, injoignable.

    Aux européennes de 1989 le PCF recule encore, à 7,7%. Marchais aura beau dire "les événements de la place Tian’Anmen nous ont fait perdre 2 à 3 points", le PS voit dans cette élection l’effacement du PCF, dépassé par Les Verts (10,6%), et qui n’est plus indispensable dans le jeu des alliances à gauche. Nouvelle déroute aux européennes en 1994, qui voient le PCF tomber à 6,9%... puis à 6,8% en 1999. Robert Hue montre sa surprise sur les plateaux de télévision, inquiet.

    Aux européennes de 2004, le PCF est aux mains des « nonistes », plus eurosceptiques que jamais, de Marie-Georges Buffet. Le score est calamiteux : 5,9%. C’est le clap (ou la claque ?) de fin pour le Parti Communiste. Aux élections européennes de 2004 la devanture change. Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche apparaissent, mais le discours ringardisant sur l’Union Européenne reste peu ou prou le même : Le FG doit se contenter d’un maigre 6,5%.

    Le score est quasiment le même 5 ans plus tard aux européennes de 2014 (6,6%) qui verront Mélenchon se renfermer dans un silence de plusieurs mois pour « prendre du recul et laisser retomber la poussière ». En 2019, bis repetita pour Mélenchon qui s’efface des écrans radar après le 6,3% de Manon Aubry. Et si la gauche radicale changeait son positionnement sur l’Europe ?

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