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  • alphapolaris alphapolaris 18 avril 2015 14:52

    C’est partout pareil dans toute l’industrie. On n’embauche pas − ça coûte (gros mot vulgaire pour les financiers), on n’investit pas (ça coûte, gros mot..), on délocalise (ça fait moins perdre en salaire et les financiers adorent). Résultat : on perd tout notre savoir faire.
    Je ne suis nullement étonné que ce sont les anciens qui ont détecté le problème. Je le constate tous les jours dans mon domaine qui n’est pas le nucléaire. Nous vivons sur nos acquis du passé et nous ne créons plus rien. Ça coûte, alors que l’on veut des rentabilité à deux chiffres là, maintenant tout de suite, et même plus l’année prochaine. Dans ces conditions, nous ne créerons plus ni TGV, ni Airbus, ni Ariane. C’est fini. C’est le passé, et il faut faire une croix dessus. La désindustrialisation n’est pas un vain mot. Les financiers trop voraces et sans limites ont détruit la poule aux œufs d’or.
    Prenez un financier comme coach sportif, et il vous dira de vous couper bras et jambes pour être plus léger.



  • alphapolaris alphapolaris 20 mars 2015 06:01

    @julius 1ER

    C’est aussi que contrairement à un ménage ou une entreprise, un état ne peut pas faire faillite. Comment le pourrait-il ? en mettant la clé sous la porte et en virant toute sa population ?

    Et surtout, une réduction des dépenses dans une entreprises ou un ménage se traduit immédiatement par un gain net. Ce n’est pas le cas pour un état où tous ces « fournisseurs » sont ces « clients » : les fonctionnaires et fournisseurs paieront des impôts en retour. Non, un état n’est pas une entreprise.

    Ainsi, une part de l’argent dépensé par l’état lui revient sous forme d’impôt. Combien ? c’est le « coefficient multiplicateur » qui le dit. On lui donne habituellement la valeur de 0.5 (100 millions de dépenses produisent 50 millions d’impôts), et c’est sur ce chiffre que l’on a créé tous nos traités européens. Grosse erreur : c’est une absurdité que de graver dans le marbre des règles budgétaires basées sur ce coefficient car il peut varier dans le temps. En particulier, en période de crise, il s’approche de 1 voire même le dépasse. Autrement dit, une dépense de 100 millions donnera de 80 à 120 millions d’impôts. Oui, l’austérité est une erreur, c’est le FMI qui le dit.

    Mais qu’importe, l’orthodoxie néolibérale allemande est passée par là : les traités nous placent en mode de pilotage automatique sur les choix budgétaires. Toute dépense se voit interdite par un NEIN ! On n’a plus le choix, hors dénonciation de ces traités. Il n’y a pas que les traités, il y a les esprits aussi. Toute tentative d’évoquer une politique autre que cette austérité se voit sanctionnée par le mepris, « car on sait bien que ça ne marche pas comme ça », « car on n’a plus d’argent », et « qu’on ne s’y connaît rien en économie ». Il suffit de lire certains commentaires précédent pour s’en convaincre. Ce sont des diafoirus économiques qui disqualifient vos propos d’un argument d’autorité en oubliant que leur modèle appliqué en Europe ne marche pas.



  • alphapolaris alphapolaris 7 janvier 2015 18:25

    « Quel mécanismes peuvent conduire un gouvernement de gauche (?) à agir de la sorte »

    De gauche ? non, ce sont des bobos de droite.



  • alphapolaris alphapolaris 6 janvier 2015 21:40

    pareil pour moi. L’Europe c’est la paix ? il n’y a jamais eu autant de tensions entre les peuples. Des vilains relents datant de la guerre ressortent, entre les Grecs et les Allemands. Mais aussi avec les Français... contre les allemands. Ça pue.

    L’Europe nous protège de la crise ? haha, la belle blague. L’Europe est la lanterne rouge mondiale en matière économique. La crise est toujours là... sauf pour les banquiers.

    Et j’en rajoute dans la propagande européiste : « on est plus fort quand on est nombreux ». Désolé, la petite Corée du sud va très bien, avec des entreprises comme Samsung. Nous en Europe, on avait Nokia dont même le nom a disparu. Vachement efficace l’Europe pour protéger ses entreprises. Et que dire de l’Islande qui va très bien, après avoir envoyé ses mauvais banquiers en prison ? Ce n’est pas prêt d’arriver en Europe. Ici, ce serait plutôt l’inverse tant elle a été construite pour des banquiers et par des banquiers.

    Et Hollande qui vante les mérites de l’Europe pour avoir réussi a faire atterrir la Rosetta sonde sur la comète. Il a tout faux. Le projet date d’avant l’euro, avant l’ère de cette europe destructrice. Aujourd’hui, un tel projet ne serait plus possible. Les ayatollah de l’eurostérité ont pour dogme absolu que l’argent publique est le mal absolu. Pas d’argent public = pas de recherche. Pas de recherche pas de sonde, ni d’innovations, ni d’emplois futurs. Contrairement à leur croyance, toutes les grandes réalisations se sont faites sur de l’argent public (y compris pour la NASA). Et ce n’est certainement pas le choix de cette Europe ultralibérale qu’on nous impose, en dépit des promesses, et de nos choix (quand on nous les demande)

    L’Europe est une erreur. Elle a foirée il y 15 ans avec l’euro. Depuis c’est la fuite en avant. Il faut quitter ce truc, machine à baisser les salaires et à privatiser les biens publics.



  • alphapolaris alphapolaris 6 janvier 2015 21:23

    C’est nawak. Un pays est pleinement souverain pour sortir unilatéralement de l’union s’il le décide. Merkel n’a pas à donner son accord (pour qui elle se prend celle-là ? ce n’est pas la présidente de l’union, juste le chef d’un des états de l’Europe !), et la commission n’a pas à faire de l’intox. C’est l’article 50 du traité de l’union qui l’affirme. Après en avoir informé la commission, des négociations démarrent. Qu’elles échouent ou réussissent n’importe peu : dans tous les cas, le pays quitte l’union deux ans après sa notification. Les négociations peuvent modifier ce délai.

    Ces déclarations montrent que les dirigeants européens sont en mode panique. Ils ont superbement ignoré les alertes des votes des populations. Ils ont préféré continuer. Ils sont dans le mur.

    Je déteste de plus en plus cette Europe.

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