Merci Paul pour ce rappel de ce que vaut l’inspection. Je partage cette analyse et celle de Bayrou et pour cause ! Au fait j’ai vu une inspectrice dégaîner 7 fois dans une seule journée sans compter une réunion le midi et les entretiens individuels en fin de journée. Tu parles d’un sérieux ! Sa capacité de nuire était au maximum !
Merci, Paul, pour cette analyse lumineuse et bravo pour cette liaison avec l’Antigone d’Anouilh que promeuvent toujours les chers collègues de Lettres... Il est bien rare de remettre Anouilh à sa place et de montrer l’actuel pouvoir sous ce jour rétrograde.
Paul VILLACH nous avait habitués à d’autres thèmes, à d’autres écrits depuis Cher Collègue à L’heure des infos. L’information et ses leurresoù il excelle à décrypter les images et à en proposer une méthode de lecture ou à denoncer les tares de l’Education nationale ou encore, ailleurs, à bâtir un vrai contrat démocratique.
Or voici qu’il nous livre avec Béa de Capri à Carnonun autre aspect de son talent avec un roman où l’amour de la femme, l’art et les voyages sont indissociables. Et c’est un régal, une fête.
Au commencement, une invitation au voyage, non délibérée, innocente, puis la découverte de l’autre, l’intérêt et le regard qu’on lui porte et la réciprocité, la complicité. Un homme et une femme, comme tant d’autres, chacun avec un passé qu’il lui faudra quitter, sont emportés dans une relation fusionnelle et exclusive, pour ainsi dire coupée du monde et entraînent le lecteur dans des scènes gourmandes, sensuelles et crues. Les paysages sont eux-mêmes érotisés dans des pages bien venues où l’écrivain nous rappelle la cristallisation stendhalienne. L’amant entonne un hymne au corps de la femme, au diapason des peintures et sculptures admirées au cours des voyages à travers l’Europe et notamment en Italie. Mais le temps fait son oeuvre, tout autant que le quotidien, la famille, le métier. Paul VILLACH nous donne sur ce dernier thème quelques pages savoureuses et alertes sur les mesquineries des petits chefs, et l’incroyable abjection de chers collègues qui se croient bien intentionnés. Tout cela fait lentement son oeuvre et laisse un amant désemparé et seul.
Au total un texte dont le lecteur ne sort pas indemne, tant l’auteur, en usant d’un style ciselé et coloré, a réussi à toucher en nous la part la plus intime. Souvenons-nous de Pascal Quignard : « Le désir nous affolle tous les jours et sa carence nous abandonne aux ombres ».
Paul,
Merci pour votre article.
Après Kouchner, Wiesel tombe de son piédestal. Les temps de désastre sont iconoclastes et c’est une satisfaction de voir les idoles mises à bas. Viendra le temps d’une refondation...