Merci pour toutes ces précisions, toutes aussi justes les unes que les autres. Je précise que l’article 104 du traité de Masstricht a été repris intégralement dans le traité de Lisbonne (article 122).
Le prétexte pour supprimer la création monétaire aux états est de dire que si les états peuvent créer la monnaie, alors ils s’en servent de façon excessive pour des frais de fonctionnement et créent de l’inflation.
Faux prétexte, il suffirait d’un contrôle d’une autorité indépendante pour dire si il s’agit d’une dépense d’investissement.
Au lieu de cela, on a laissé les marchés prendre le contrôle des Etats par la dette !
Et les citoyens, on leur fait croire que le budget d’un état fonctionne de la même façon que celui d’un particulier...
Quel est le problème posé ? Il s’agit d’une multinationale cotée en bourse, dont le but est de générer des profits suffisamment importants pour satisfaire les actionnaires.
Quels sont les moyens utilisés : Pour augmenter les profits il faut augmenter les recettes et diminuer les dépenses. Pour augmenter les recettes on augmente la productivité en poussant le plus possible les salariés vers leurs limites et on instaure des règles de fonctionnement optimisées au maximum.
Pour diminuer les charges, on considère que les salaires sont une variable d’ajustement et on licencie le maximum d’employés. On délocalise dans des pays à bas coût salarial et fiscal. On fait passer au maximum les profits dans des pays ou la fiscalité est plus avantageuse.
Le problème c’est que dans ce système, ce ne sont plus les salariés qui bénéficient des bénéfices tirés de leur production, mais les actionnaires.
Qu’est-ce qui permet cette façon de faire ?
Le capitalisme a pour but de faire toujours plus de profits.
Il a besoin d’avoir le minimum de règles et de limites à son action
Les frontières sont un obstacle à la libre circulation des capitaux
Les dépenses sociales engendrent des cotisations plus importantes
L’abolition des restrictions à la libre circulation des hommes favorise la baisse des salaires et la remise en cause des avantages acquis
L’Union Européenne : Une chance pour les capitalistes :
L’Union Européenne a été crée pour affaiblir les pays européens en les dotant d’une organisation rendant impossible toute action coordonnée et commune efficace. Ses « pères » Robert Schuman et jean Monnet étaient tous deux des américanophiles. Le premier était appointé par la CIA selon les archives dé classifiées, alors que le second a passé une grande partie de sa vie en Amérique du Nord.
La confrontation des intérêts divergents de chaque pays de l’Union est le principal boulet aux pieds de cette Europe impuissante et inféodée aux Etats Unis.
Parallèlement à cette inefficacité, l’abolition totale des restrictions à la libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes, permet aux USA de bénéficier d’un marché de 500 millions de consommateurs, alors qu’ils sont les premiers à protéger leur propre marché en imposant des droits de douane ou en interdisant certains produits, quelques fois en produisant des normes inapliquables...Quand ce n’est pas en subventionnant au maximum leur industrie de façon à rendre la concurrence impossible.
La prochaine étape est l’intégration totale des deux blocs américains et européens en 2015.
L’objectif a terme étant la mise en place d’un gouvernement mondial par la fusion progressive des grands blocs continentaux dans le grand marché libéral capitaliste. Gouvernement dirigé par une oligarchie politico-financière déjà aux commandes des grands groupes financiers mondialisés.
La destruction des souverainetés nationales et la dépendance des Nations vis à vis des marchés permet aux capitalistes de tenir les Etats et leur politique interne et étrangère. Et de « In fine » les contrôler.
Pour contrer le capitalisme financier mondialisé, il faut donc :
* retrouver la souveraineté nationale en sortant de tous les traités qui nous lient aux institutions européennes et mondiales (Lisbonne, FMI, OMC, OTAN...),
* retrouver la souveraineté monétaire et abolir de la dette illégitime,
* nationaliser et re-nationaliser sans indemnité toutes les grandes entreprises stratégiques (énergie, transports, communications...),
et en plus,
mais ça laissez le moi, je m’en charge : BRULER LA BOURSE !