L’énième retour en politique
de Manuel Valls, nommé ministre des Outre-mer, fait beaucoup parler
depuis lundi soir. La gauche radicale s’est montrée particulièrement
virulente à l’annonce de la nouvelle, à l’image d’Aymeric Caron : « En
nommant Valls, Bayrou n’a pas seulement promu l’un des plus grands
traîtres de l’histoire politique française. Il a aussi nommé un soutien
inconditionnel du génocide des Palestiniens à Gaza », a écrit le député
LFI sur X.
Un avis
visiblement partagé par un certain Jean-Noël, auditeur de France Inter.
L’homme s’est lancé mardi matin dans une tirade assassine en s’adressant
directement à l’ex-Premier ministre de François Hollande :
"Je voudrais dire à Monsieur Valls qu’il a participé sous Hollande à la
destruction de la gauche, qu’il a trahi le PS et son candidat Benoît
Hamon, qu’il s’est exilé en Espagne et s’est fait jeter, qu’il cherche à
se rallier à Macron et qu’il n’a pas été élu... Vous devriez avoir
honte, vous êtes le pire des traîtres, Monsieur Valls. Toute la France a
honte de vos comportements. Vous êtes pire qu’un étron".
Le plus désopilant, enfin, si j’ose dire, c’est encore DarDmanin à la
justice. C’est un peu comme un pyromane nommé chef des pompiers.
Quant à Valls, celui dont les Espagnols ne veulent pas...
.
La France s’enfonce, s’enfonce, s’enfonce...
« Merci » le sot_poudré.
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La prochaine solution pour le sot_poudré, serait peut-être de s’inspirer de Berthold Brecht :
Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple.
À noter que Brecht, intellectuel reconnu de l’Allemagne de l’Est (RDA), s’est exprimé lors des révoltes ouvrières de 1953 en RDA. Il précisait aussi « qu’il n’adhère qu’aux valeurs communistes que porte le parti, non aux actes commis par ce dernier ».
Serait-on bien plus libre dans la RDA de 1953 que dans la France macroniste ?
La réponse fait mal au vieux libertaire que je suis.