Amiententu

Le salarié modeste, a envie d’y croire "aux chimères universalistes du XIXe siècle, avec son progrès infini et cette humanité commune, dont la conscience conduirait tous les hommes à la fraternité et à la solidarité. Ces utopiques vieilleries" ont la vie dure.
 Et toutes les luttes menées par les salariés depuis pas mal d’années ainsi que les grèves et les manif les ont soudés. Un espoir s’est fait jour que Jean-Luc Mélenchon incarne.
Philippe Poutou ainsi que Nathalie Arthaud représentent également cette classe intègre et sincère.
On préfère la joie et la générosité à la hargne, la haine et désigner des coupables parmi les plus faibles alors que c’est l’emballement du système capitaliste qui produit la précarité et la dégradation des conditions de vie.

Euh... C’est à Villeurbanne que le meeting s’est tenu sur deux étages...

Pas besoin de commentaires : la liste suffit avec ses têtes de chapitre ( lobby de ceci, lobby de cela) !
Pour donner dans le bon côté de la vie, pourriez-vous nous faire un article optimiste sur la beauté humaine avec la liste ( probablement plus courte) de ceux qui l’ont refusé ?

Par Amiententu (xxx.xxx.xxx.94) 2 février 20:39

Un jour, je suis tombé par hasard sur un reportage tété ayant pour objet Marine Le Pen et là, un détail a attiré mon attention : elle avait sur son bureau un bouquin de Mélenchon. Puis je n’y ai plus pensé, tant penser à cette dame m’était nauséabond. Par la suite, je me suis surtout intéressé à la campagne de Jean-Luc et j’ai observé des trucs étonnants. En fait, j’ai remarqué que Marine Le Pen suit autant que moi le déroulement de l’aventure de Mélenchon. Ce qui m’a médusé le plus, c’est le lendemain du meeting de Besançon, qui, rappelons-le, était diffusé EN DIRECT dur le site du Front de Gauche et pas ailleurs.
Dés le lendemain, Marine Le Pen était l’invitée du petit déjeuner de France Inter où personne de un seul mot au sujet de ce meeting, d’un commun accord, tacitement. Sauf que Marine se lança gaillardement à promettre la retraite à 60 ans comme Jean-Luc l’avait véhémentement annoncé la veille. Je me suis dit « Tiens, elle fait de la surenchère », mais bast ! L’instant d’après ne voilà-t-il pas qu’elle lance l’expression « combattre la finance avec un pistolet à bouchon » ! Alors là, j’étais saisi. C’était mot pour mot ce que Mélenchon avait dit la veille, entre gens de gens de gauche et sans relais médiatique.
Je trouve incroyable qu’elle duplique le personnage sans en rire, sans citer sa source ( normal dans la mesure où elle le surveille en cachette) . Je me demande : est un transfert ? Est-ce un dédoublement de personnalité ?
Alors, vous savez ma conclusion ? C’est qu’en réalité, elle éprouve pour lui, une totale fascination. Et qu’elle décolle de la réalité à certains moments, en s’identifiant à ce personnage tellement hors du commun et qui pour le moment fait un sans faute sur tous les plans.